Le horse ball : Un outil de développement extraordinaire

Récemment élu à la présidence du comité régional d’équitation, Jean-Pierre Tatincloux était auparavant chargé de promouvoir le horse-ball dont il souligne les atouts. « Le horse-ball permet de faire monter à cheval des garçons et surtout de les conserver car l’équitation reste une discipline féminine, à environ 80 %, sur laquelle on n’a pas de résultat immédiat.

Mais le horse-ball permet de pallier cela et d’apprendre par le jeu. C’est un outil de développement extraordinaire pour les clubs . » En revanche, il souligne la difficulté d’implanter ce sport dans les territoires picards. « Je propose aux clubs de mettre à disposition un spécialiste du horse-ball dont les frais de déplacements sont pris en charge par le comité. Malgré tout, on n’arrive pas à avoir l’élément déclencheur pour cette discipline.

Les plus anciens ont tendance à trouver que ce n’est pas un sport respectueux des chevaux. C’est une idée reçue dure à faire partir. » Hormis Chambly, il existe tout de même quelques structures en Picardie où le horse-ball est assidûment pratiqué.

« Dans la Somme, il y a notamment Le domaine de l’Amboise (Saint-Valery) et Petits poneys du château (Quend) mais aussi dans l’Aisne Myequidream (Longpont). Mais ce sont des structures isolées pour qui ce n’est pas évident de se développer. »

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