Incroyables talents
pour un petit moment de délire... vachement utile en ce lundi matin
Bravo à ces jeunes suédois...
Bravo à ces jeunes suédois...
Les élèves de la classe vendangent.
Nos vendanges au Château de l’Hurbe .
Vendredi après midi, nous sommes allés vendanger.
On a vu des raisins sur les grappes. Avec le raisin, pour pourra faire du vin blanc et du vin rouge.. Il faut faire attention aux sécateurs.
Dans les vignes, on a vu une machine à vendanger, mais nous ,on a vendangé avec un sécateur et un seau.
Il y avait trois enfants pour deux sécateurs. Alors ça a été très embêtant d’attendre. Mais j’ai pu manger beaucoup de raisin. Il était très bon.
Moi, pendant les vendanges, j’étais avec une copine. Elle a porté le panier 20 minutes, et moi très longtemps, jusqu’à ce que soit fini.
Avec mes copines, je me suis éclatée et je me suis régalée en mangeant des raisins. A la fin, on avait la langue toute bleue. 
Ah non, moi je n’ai pas aimé. Quand on a goûté le raisin, ce n’était pas très bon. Je préfère quand Marie nous a fait goûté le jus de raisin.
Le jus de raisin était excellent. J’en ai redemandé.
J’ai aimé couper le raisin avec le sécateur, mais c’est dur les vendanges.
Marie, elle nous a tout expliqué : comment on coupe le raisin, où on le met, dans les cuves.
Agnès et Marc eux, nous ont fait visiter le chai du Château. C était joli dans le chai. Nous avons vu des cuves vides et des cuves pleines de vin.
Monsieur Bousseau nous a raconté comment toutes les machines fonctionnaient.
J’ai beaucoup aimé vendanger. Quand les vendanges ont été finies, nous sommes repartis à pied, à l’école .
Je remercie Madame et Monsieur Bousseau de nous avoir accueillis.
C’était une belle journée.
Monsieur et Madame Bousseau étaient très gentils.
Quand on fait les vendanges, on apprend plein de choses, comme à l’école.
Vigneron , c’est un beau métier, car on travaille dans la nature.
Les élèves de la classe.
Maria, déesse indoue
Dans notre malheur, nous avons eu la fortune de ne pas mettre Maria dans la charrette du licenciement économique de la domesticité. Elle est passée de son poste de femme de chambre à celui d'assistante ménagère polyvalente - de mon temps on disait bonne à tout faire - avec une aisance qui m'a stupéfaite.Une véritable déesse indoue à dix bras : rien qu'à la regarder laver, repasser, épousseter, cuisiner, torcher Pablo, faire les courses, servir à table, arroser le parc... je me sens exténuée. J'imagine le martyr des pauvres femmes qui n'ont pas de personnel de maison et doivent tout faire elles-mêmes.
De temps en temps, lorsqu'elle fait preuve d'initiative pour des tâches qui sont à la limite de ses fonctions, comme débroussailler le parc, vidanger la voiture d'Hubert, réparer une fuite sur le toit, préparer une garden party pour une centaine d'invités... je lui glisse une pièce de deux euros dans la main. La joie que je lis dans ses yeux suffit à me récompenser de ce sacrifice financier.
Il faudra néanmoins que je demande à Charles-Henri si elle est rémunérée au dessous ou au dessus du SMIC. On peut être généreux avec le petit personnel lorsqu'il le mérite, mais il faut rester dans les limites du raisonnable, sinon ça devient vite l'escalade.
Le Billet d'Anne-Sophie.
Nota : L'illustration de cet article provient du blog remarquable http://clarenne.francis.over-blog.com/ qui vient hélas de s'arrêter.
Les droits de l'enfant
" Vous dites : - C'est épuisant de s'occuper des enfants.
Vous avez raison.
Vous ajoutez :
- Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser.
Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments.
De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre,
POUR NE PAS LES BLESSER."
Janusz KORCZAK.
Liberté, Egalité....
Petit clin d'oeil pour Marcus, cet élève qui me parlait des symboles de la France :
La Marseillaise, le drapeau français, la monnaie , tout cela surgit aisément de sa mémoire.
Ca se corse, quand il s'agit de retrouver notre devise, celle- là même qui s'affiche sur les frontons de nos mairies ...
En fait, ca donne :
Merci à Marcus pour son élan et sa spontanéité....
La Marseillaise, le drapeau français, la monnaie , tout cela surgit aisément de sa mémoire.
Ca se corse, quand il s'agit de retrouver notre devise, celle- là même qui s'affiche sur les frontons de nos mairies ...
En fait, ca donne :
Merci à Marcus pour son élan et sa spontanéité....
C'est la crise !
La crise ferait-elle perdre l'esprit à Charles-Henri ?
Voilà que pour réduire notre budget textile, il exige que Marie-Charlotte et moi-même portions des strings en lieu et place de nos petites culottes.
Moi, hyper-classique jusqu'au bout des ongles, en string ! Il croyait, pauvre innocent, que le prix de la lingerie féminine était proportionnel à la surface du tissu.
Lorsqu'il vit la note de frais pour la société d'un montant de 2.250 euros pour trois strings Christian Dior et un string Chanel, il déchanta.
« Quoi encore, mon ami, c'est trop somptueux ? Voulez-vous donc faire de nous des sans-culottes, comme ceux-là même qui ont guillotiné vos ancêtres ? » dis-je sur un ton cinglant.
J'avais marqué un point et je savais que la crise ne toucherait pas à nos culottes.
Marie-Charlotte, qui a toujours eu des problèmes d'allergie avec les strings, était ravie.
Le Billet d'Anne-Sophie.
Nota : L'illustration de cet article provient du blog remarquable http://clarenne.francis.over-blog.com/ qui vient hélas de s'arrêter.
Hymne à la joie
Hymne à la joie
Peuples de cités lointaines
Qui rayonnent chaque soir
Sentez- vous votre âme pleine
D’un ardent et noble espoir ?
Luttez-vous pour la justice
L’esprit de fraternité
Ah ! qu’un hymne retentisse
De paix pour l’humanité.
Tous les hommes de la Terre
Veulent se donner la main
Vivre et s’entraider en frères
Pour un plus beau lendemain
Peuples de cités lointaines
Qui rayonnent chaque soir
Sentez- vous votre âme pleine
D’un ardent et noble espoir ?
Plus de haine, plus de frontières
Plus de charniers sur nos chemins.
Nous voulons d’une âme fière
Nous forger un grand destin.
Friedrich von Schiller
Cet hymne est celui de l’Europe au sens large. La mélodie est tirée de la 9è symphonie de Ludwig Van Beethoven, en 1823.
Beethoven a mis en musique l’Ode à la joie écrite par Friedrich von Schiller en 1785.
En 1985, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne en ont fait l’hymne officiel de l’union. Il célèbre les valeurs qu’ils partagent tous, les idéaux de liberté, de paix et de solidarité.
27 PAYS MEMBRES de l'union européenne :
Allemagne – Autriche - Belgique - Bulgarie -Chypre - Danemark - Espagne - Estonie - Finlande - France - Grèce - Hongrie - Irlande - Italie - Lettonie - Lituanie - Luxembourg - Malte - Pays-Bas - Pologne - Portugal - République tchèque - Roumanie- Royaume-Uni - Slovaquie – Slovénie - Suède
les murs cache-richesse
Charles-Henri a une obsession : réduire le nombre de pièces de nos résidences :
« Moins de pièces c'est moins d'imposition ISF et de taxe d'habitation, moins d'entretien, et aussi moins d'hébergement de pique-assiettes qui viennent manger le pain des riches. » justifie-t-il.
Il n'a pas tout à fait tord, mais notre train de vie va en prendre un sacré coup. Nous avons muré à tour de bras. Ainsi, notre luxueux chalet en Suisse est devenu un refuge de montagne, notre cinq pièces d'Antibes avec vue sur la mer un deux pièces avec vue sur les garages,...
j'arrête ma liste noire car j'en ai le cœur déchiré.
Seul le château a été épargné car il est classé monument historique.
Charles-Henri nous a promis qu'à la sortie de crise tout redeviendrait comme avant. Pour l'instant, nous sommes dans le noir tunnel des nouveaux pauvres et je n'en vois pas le bout. C'est très dur.
Le Billet d'Anne-Sophie.
Nota : L'illustration de cet article provient du blog remarquable http://clarenne.francis.over-blog.com/ qui vient hélas de s'arrêter.
