C'est la crise !
La crise ferait-elle perdre l'esprit à Charles-Henri ?
Voilà que pour réduire notre budget textile, il exige que Marie-Charlotte et moi-même portions des strings en lieu et place de nos petites culottes.
Moi, hyper-classique jusqu'au bout des ongles, en string ! Il croyait, pauvre innocent, que le prix de la lingerie féminine était proportionnel à la surface du tissu.
Lorsqu'il vit la note de frais pour la société d'un montant de 2.250 euros pour trois strings Christian Dior et un string Chanel, il déchanta.
« Quoi encore, mon ami, c'est trop somptueux ? Voulez-vous donc faire de nous des sans-culottes, comme ceux-là même qui ont guillotiné vos ancêtres ? » dis-je sur un ton cinglant.
J'avais marqué un point et je savais que la crise ne toucherait pas à nos culottes.
Marie-Charlotte, qui a toujours eu des problèmes d'allergie avec les strings, était ravie.
Le Billet d'Anne-Sophie.
Nota : L'illustration de cet article provient du blog remarquable http://clarenne.francis.over-blog.com/ qui vient hélas de s'arrêter.