Petite chronique d'Hélène

            Je vais vous dire un truc qui résume tout ça : J’ai des enfants qui ne sont pas les miens, mais quand y sont venus chez moi avec leur mère, y z’ont accepté mes règles, y les ont respectées,  et en réciproque j’en ai fait autant . Et parfois,  y me l’ont dit,  y z’ont l’impression d’être mes enfants !

 Tout le monde peut devenir l’enfant de la France comme les noirs américains sont devenus de enfants du pays . La preuve...

Sur le Belem : La BETE

Dimanche 3 août. 18h.
 Le bateau a repris la mer, mais  il navigue au moteur, car il s’agit de rejoindre au plus vite la dépression afin de bénéficier du vent. En fait, il y en aurait pour 30 heures… Ça fait beaucoup. Heureusement, le roulis est toujours là, et puis les quarts de nuit sont allégés. C’est toujours ça de pris. Quant au bruit, il est réduit grâce aux boules Quiès. C’est magique cette astuce. Que ce soit de  nuit, ou de sieste, je les utilise systématiquement . une boule, deux boules : mes écoutilles sont bien fermées, je ne suis même pas gênée par les marins de la bannette d’en face….

Tout à l’heure, Charly m’a enfin apporté un nouveau bonnet. The Bonnet … Toute une histoire que ce bonnet…  Au moment de préparer  mon sac d’embarquement, j’avais choisi d’emprunter celui de Manon…  beau,  blanc, original, avec ses oreilles en pointe. ( Sur les pistes de ski , il rencontre un franc succès… Alors sur le Belem, ça aurait pu faire de même…)  Sauf que Charly et ses copains sont passés par là,  et qu’ils  n’ont pas trop apprécié d’apercevoir les z’oreilles de LA BETE… c’est ainsi qu’ils surnomment les petits rongeurs aux  longues z’oreilles, aux longues dents, à la douce fourrure….. LA BEEEETE…

 Les marins sont si superstitieux qu’ils ne prononcent même pas son nom à bord… Juste un pseudo : LA BETE… et voilà que, tête en l’air, j’avais oublié cette légende…et embarqué dans mes effets  un joli bonnet douillet en forme de  tête de …BETE…

Devant cette vision cauchemardesque, Charly le Marin  m’a  invité à jeter ,de toute urgence, mon bonnet à la mer….quitte à m’en donner un autre !  Le temps de reprendre mes esprits et de comprendre ce qui m’arrivait, j’agrippais mon bonnet et lui dis combien  il m’était impossible de jeter ce qui ne m’appartenait pas. J’imaginais, à la vitesse Grand V, la tête de ma Belette qui m’avait prêté son bonnet fétiche, tant elle voulait participer affectivement à ma Grande traversée…  il était donc hors de question que je le balance aux requins… ( ces grosses bébettes)…

J’ai donc proposé  à Charly de planquer LA BETE jusqu’à St Pierre et Miquelon  puis de lui  faire quitter  le navire  pour la Métropole, via la Poste.  Il a un peu tiqué, puis à mon grand soulagement, il a accepté. OUUUFFFFF !

Dès que nous avons touché terre, sans rien dire à personne, j’ai empaqueté MA BETE dans une grande enveloppe trouvée chez le libraire local. Le club philatélique  m’a revendu quelques timbres et comme un voleur de grand chemin, j’ai  pu poster mon paquet , avec la sensation d’avoir sauvé l’équipage et son bateau d’un  grand naufrage.

Peu après, j’ai discuté de LA BETE avec Lionnel … aussi bon cuistot que philosophe non superstitieux. L’histoire était déjà arrivée jusqu’à lui…. Il m’a  affirmé que j’avais bien réagi, car au moindre coup de vent, il était certain que les yeux de tous  se seraient tournés vers moi…

Enfin, me voici aujourd’hui  avec un autre bonnet…un peu  petit, gris, passe-partout mais réglo. Pour me faire pardonner, je suis allée offrir une plaque de chocolat à Charly et ses copains. Je crois que ce geste leur a plu. Ça s’est vu dans les sourires. Maintenant, tout danger est  écarté. Les  us et coutumes sont respectés. Je crois que le Belem  a retrouvé sa  sérénité.

  Retrouvez les autres chroniques de notre traversée ici :
http://petitechronique.over-blog.com/categorie-10637838.html

Lundi 20 octobre, nous sommes allés vendanger au Château de l’Hurbe. J’ai bien aimé. Nous avons goûté du jus de raisin normal et un jus de raisin pétillant que j’ai adoré. Je suis content d’y être allé. C’était génial. Alan

D’abord, on s’est mis par deux pour vendanger. Un pour tenir le seau, et un autre qui tenait le sécateur dans la main pour couper les grappes.

Ensuite, on a visité le château. On nous a expliqué comment avoir du vin, et comment il se mettait dans les cuves. …

On a commencé à couper le raisin et on l’a mis dans un seau. On a coupé le raisin avec un sécateur. On a ramassé beaucoup de raisin. Ensuite, on est allé voir comment on fait du vin avec le raisin. On a goûté du jus de raisin. Max.

On est arrivé au château . on a pris un panier puis un sécateur. D’abord, il faut choisir une grappe, puis on la coupe avec le sécateur, mais il ne faut pas se couper les doigts.
On a appris toutes les parties de la machine à vendanger. On a vu des cuves. On a goûté du jus de raisin qui avait un arrière goût de cerise, puis du pétillant. J’ai préféré le pétillant. On a vu comment  les vignerons mesurent le sucre et l’alcool : Ils prennent une sorte de thermomètre. 

Nous avons fait des vendanges. Il y avait beaucoup de raisin. On s’est bien amusé. Après, Monsieur Bousseau nous a montré une machine qui écrase le raisin pour donner du jus. On est allé dans le chai . Il y avait 8 cuves. On a fait une dégustation : il y avait du jus de raisin rouge et du Pétillant du château. ( c’est du jus de raisin blanc). On a posé plein de questions aux vignerons.  Blondinette

Nous sommes allés au château à pied et nous avons vendangé dans les vignes. On a vu des cuves et des outils. Nous avons vu aussi la machine à vendanger . On a vu si le jus de raison est fermenté et alcoolisé. Nous avons goûté du pétillant et du jus de raisin.  Erwan s’est coupé le bout du doigt avec le sécateur.

Nous avons vendangé. Au début, il n’y avait pas beaucoup de raisin. Nous avons vu l’évolution du vin. Il y avait des grandes cuves remplies de vin, et un broyeur qui transformait le  raisin en mixture avec plein de pépins. Nous avons goûté du jus de raisin rouge et du jus de raisin blanc : le Pétillant.

Avec Marie, nous avons étudié la machine à vendanger.

On a vendangé et coupé les raisins avec un sécateur.

Ce que j’ai préféré, c’est manger des raisins. Ce que je n’ai pas aimé, c’est de me salir les mains et la bouche !!!

Les vignerons nous ont expliqué ce qu’était  la machine à vendanger, la machine à broyer….

On a vu des grosses cuves. Elles n’avaient pas de noms, mais des numéros.

???

Nous avons ramassé les grappes de raisin. Ensuite, nous sommes partis au château de l’Hurbe voir les machines. Nous avons vu une machine à vendanger. On a goûté différents types de jus de raisin ( le jus de raisin rouge et du pétillant de raisin blanc). Dans le chai, on a vu les cuves de vin. Julie

J’ai bien aimé. C’était bien. J’aimerais bien revenir. C’était bon le pétillant. Thom.
 

On a coupé le raisin que l’on a récolté. On a vu une machine à vendanger et plein d’autres outils. Ensuite, on est allé dans les caves, et on a bu du jus de raisin normal et du pétillant. En fait, c’était génial.

                     La beauté d’une femme

 La femme regarde dans son miroir :

A 3 ans, elle se regarde et voit une reine.

A 8 ans, elle se regarde et voir Cendrillon ou la Belle au Bois Dormant.

A 15 ans, elle se regarde et voit Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, une actrice de cinéma , ou si elle est dans ses mauvais jours, se voit grosse, laide, pleine de bouton et dit : Maman, je ne peux pas aller à l’école comme ça !

A 20 ans, elle se regarde et se voit trop grosse/ trop mince, trop petite / trop grande, les cheveux trop raides / trop frisés, mais décide qu’elle ira quand même.

A 30 ans, elle se regarde et se voit trop grosse/ trop mince, trop petite / trop grande, les cheveux trop raides / trop frisés, mais elle en ‘a pas le temps de les arranger et elle ira quand même.

A 40 ans, elle se regarde et se voit trop grosse/ trop mince, trop petite / trop grande, les cheveux trop raides / trop frisés, mais se dit qu’au moins elle est propre et y va quand même.

A 50 ans, elle se regarde et se dit : C’est moi. Elle sourit et va  où bon lui semble.

A 60 ans, elle se regarde, se rappelle que bien des gens ne peuvent  même plus se voir dans le miroir. Elle sourit, sort et va conquérir le monde.

A 70 ans, elle se regarde, et voit l’expérience, l’habileté. Elle sourit et sort profiter de la vie.

A 80 ans, elle ne se regarde même plus dans le miroir. Elle met son petit chapeau violet et sort juste pour le plaisir de voir le monde.

Nous devrions toutes  prendre notre petit chapeau violet  un peu plus tôt.

La beauté d’une femme n’est ni dans  ses vêtements, ni dans le joli minois qu’elle affiche, ni dans la façon dont elle se coiffe.

La beauté d’une femme doit être vue dans ses yeux, parce qu’ils sont les portes de son cœur, là oùl’amour réside.

La beauté d’une femme n’est pas dans un grain de beauté bien placé sur le haut d’une lèvre.

La vraie beauté d’une femme est réfléchie par son âme, par l’amour qu’elle donne, par la passion qu’elle démontre et les années qui passent l’embellissent.     Merci ma tite soeur.
 

Je t'invite à  faire suivre ce message à quelques femmes exceptionnelles et belles  que tu apprécies.