Antoine Cocoynacq, joueur nordiste nous parle de sa passion pour le horse ball
Bonjour Antoine, peux- tu nous dire quel est ton parcours équestre ?
J’ai commencé l’équitation à l’âge de 4 ans. J’ai pratiqué l’équitation classique jusque 8 ans, à Calais. C’est en arrivant à Lille, au club de Ronchin, grâce à David Vangrootenbruele, que j’ai découvert le Horse-ball. J’ai commencé en poussin et continué ainsi en passant par toute les catégories, jusqu’en Cadet avec le club du Château d’HEM. C’est avec eux que j’ai vécu mes meilleurs moments à poney.
En 2011, je suis passé à cheval. J’ai joué en catégorie amateur. Puis saison après saison, je suis parvenu à gravir les étapes jusqu’à la Pro Elite (1ère division). Cela fait maintenant deux saisons que nous évoluons dans cette catégorie reine du Horse-ball.
Quel est le poney qui t’a le plus marqué ? Qu’est il devenu ?
Sans hésiter, Oriane du Cassou !! Une ponette exceptionnelle, qui donne tout sur le terrain, tout simplement car elle aime jouer.
J’ai cette ponette depuis qu’elle a 1 an et demi, grâce à mon père. Forcément de grands liens se sont créés et un vrai couple s’est formé. Oriane du Cassou m’a permis de finir 2 fois Champion de France Cadet Elite (2009 et 2010) et d’être sélectionné, en 2010, en Equipe de France Cadets. Au cours de notre Championnat d’Europe, Oriane du Cassou et moi fûmes élus « meilleur couple » du Championnat d’Europe. C’est une des plus belles récompenses que j’ai eues et cela confirme un lien fusionnel qui existe entre elle et moi.
Ensuite, puisque je passais à cheval, Oriane du Cassou fut pendant 2 ans sous la selle de Romain Delberghe, qui à son tour fut sélectionné en EDF, 2 ans de suite. Actuellement, c’est un jeune du club qui en a la charge. Quant à moi, je monte URANO, un cheval qui m’appartient depuis 5 ans.
Comment s’est passé ta transition poney-cheval ?
Ayant monté un poney exceptionnel, je voulais retrouver les mêmes qualités chez mon futur cheval. J’ai donc mis du temps avant de trouver le cheval qui me conviendrait. Un an et demi après ma sortie de cadet, j’ai essayé Urano, qui est maintenant mon cheval.
Les deux premières saisons en amateur et amateur élite ont été un peu compliquées. D’un côté je mettais en route ce nouveau cheval et de l’autre je devais m’adapter au jeu à cheval.
L’année suivante, nous sommes montés en Pro et il y a eu un déclic pour Urano et moi. Enfin le couple se créait et nous permettait de réaliser une bonne saison. Consécutivement, nous sommes passés en Pro Elite. Une fois de plus Urano et moi avons haussé notre niveau ce qui nous permet de nous faire réellement plaisir dans cette première division.
Quel est ton plus beau souvenir en poney ?
Les deux titres de Champions de France Cadet Elite sont des souvenirs formidables, car ils se sont passés avec mon club. C’est un sacre qui confirme le travail d’une équipe, entamé de longue date. (Plusieurs années même). Mais je ne pourrai jamais oublier ma première sélection en Equipe de France. C’était en 2010 et le Championnat d’Europe se déroulait en Angleterre. Je portais le brassard de Capitaine et notre équipe était talentueuse. J’’y ai fait de très belles rencontres, qui ont fait que ce championnat est inoubliable.
Et le pire ?
Lors de ma première année en cadet, j'ai été appelé pour rejoindre un groupe de 12 joueurs présélectionnés en EDF. On s'est tous rejoint pour un stage à Lignières, où se déroulait le Championnat de France Féminin. A la fin du stage, le sélectionneur a fait le point. Il nous a dit que le groupe était homogène. Puis il a annoncé la liste des joueurs retenus pour le Championnat d'Europe, nous expliquant qu’il avait choisi de ne retenir que des cadets de deuxième année. J'ai eu du mal à l’accepter, mais je suis revenu plus fort l'année d'après.
Quelle est la plus belle compétition à laquelle tu as participé ?
Sans hésiter, les Jeux équestres mondiaux, cet été 2014, en Normandie. C’était ma première sélection en Equipe de France Séniors, entouré des meilleurs joueurs de ce sport ! Porter le maillot de notre pays et entendre la marseillaise entonnée par tout un public, c’était juste fou !
Quel est ton horse-balleur préféré ?
Il y a beaucoup de grands joueurs depuis plusieurs années, mais si je dois choisir, je dirais Johan Pignal, car c’est un jeune joueur déjà expérimenté, performant à tous les postes, qui possède une très bonne vision du jeu.
Et quel est le cheval que tu rêverais de monter ?
Ascot Queen ! Sans hésiter. Pour moi, elle a été une des meilleures juments de notre sport.
Comment arrives-tu à lier équitation de haut niveau et ton cursus universitaire ?
Les années passées étaient plus simples, car je m’organisais facilement pour équilibrer le lycée et l’équitation. Maintenant, c’est un peu plus compliqué, car je suis des études de Kinésithérapie en Espagne. Urano est resté à Lille pour être monté par des cavaliers de mon club. Quant à moi, je rentre toutes les 2 semaines afin de m’entrainer avec mes coéquipiers.
En parallèle, je continue de monter en Espagne pour ne pas perdre de mon équitation. L’organisation est donc primordiale si je veux mener à bien mon travail et ma passion.
Aimerais –tu rajouter quelque chose ?
Merci à vous de prendre du temps afin de promouvoir ce beau sport qu’est le Horse-ball !
Merci à toi Antoine de nous offrir un aussi beau jeu. Bon weekend à Bordeaux, ca démarre demain vendredi, et bonne réussite dans tes études.
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