mes interviews

Bonjour Lison. Te voilà bientot sur la route pour Saint Lô, puisque tu as été sélectionnée en Equipe de France U21 . Pour rappel, les championnats du monde se dérouleront à partir du 15 aout prochain.

Peux tu te présenter ?

Bonjour Helene. Je m’appelle Lison . J’ai 21 ans, je vis à Loire sur Rhône au Centre Equestre du Vieux Moulin qui appartient à ma mère et mon beau père 😁 .

Quelque part, c’est une grande chance car durant le covid, par exemple, j’ai pu continuer à monter tous les jours. Bien sur, il n’y avait pas ni match ni objectifs précis, mais cela m’ a permis de me reposer, d’être plus tranquille pour mieux repartir ensuite.

J’ai commencé à monter à cheval très jeune avec  ma mère à Nice où j’ai commencé le horse ball. Apres, nous avons déménagé à Loire sur Rhône. J’ai intégré le centre hippique et je porte nos maillots verts depuis ma catégorie  « moustique » .

Je peux préciser que j’ai toujours fait du CSO en parallèle du horse hall.  Mais, ce que j’aime dans cette discipline  c’est l’esprit d’équipe, le fait qu’on puisse compter les uns sur les autres. J’aime aussi le fait de former un couple avec son cheval. Ensemble, nous essayons toujours d’être les plus performants possible.

Qui montes tu ?

Ma jument s’appelle Muccola. C’est une pur sang de 14 ans. Elle est très réactive et maniable, elle aime le horse ball et donne tout sur le terrain. J’aime beaucoup jouer en défense avec elle. Muccola anticipe ce que je vais lui demander c’est un bel avantage. Un défaut ? Elle est une peu feignante à la longe et puis elle n’est pas toujours très sociable, mais  à part ça elle n’a aucun défaut.

Auparavant, c’était ma mère qui la montait. Moi, je l’ai récupéré en 2019. Je la monte tous les jours. Nous alternons les entraînements, le travail à la longe, le  dressage et les balades/ trotting…

Que retiens tu de ta dernière saison ?

Notre saison n’a pas été facile car le niveau était élevé et notre équipe a évolué.  Au fil de la saison, nous avons trouvé notre rythme et avons pris plaisir à jouer ensemble. Nous avons fini notre championnat avec une belle médaille de bronze.

As tu une joueuse, un cheval qui t’inspirent ?

Ma joueuse préférée ? Je ne t étonnerai pas en citant Eve Segear. Eve est aussi ma coéquipière et  je l’admire vraiment. Elle est très forte et son mental est impressionnant.

En ce qui concerne mon cheval favori,  je dirais Avril de Nicolas Llinares car il présente une réactivité incroyable.

J’aimerais nommer un autre couple qui ne vient pas de mon club mais que j’aime regarder : Emma Boudinaud et sa jument. Ils sont très soudés et très forts sur un terrain.

Lison, que fais-tu dans ta vie professionnelle ?

Je suis en formation DEJEPS CSO, et souhaite devenir entraîneur spécialisé dans le CSO. Donc c’est assez facile pour moi de lier les deux étant donné que je suis en formation les lundi et mardi. Le reste de la semaine,  je travaille aux écuries.

La Coupe du monde va commencer d’ici quelques jours. Comment vas-tu la vivre ?

J’envisage cette Coupe de monde avec une très forte envie de gagner. Un peu comme sur chaque week-end. Bien sur, je vais donner le meilleur de moi même.

La préparation arrive à son terme. Nous avons travaillé chaque jour  pour que Muccola arrive à Saint Lô la plus performante possible. Et moi, j’ai eu la chance de m’entraîner avec d’autres jeunes chevaux.

Est-ce ta premiere compétition internationale ?

Non non. J’avais  participé en cadet à la Champion’s League. on avait fini deuxièmes en 2015. En 2019, j’ai participé à la  Champion’s League  féminine.   Mais, je n’ai jamais participé à une compétition de si haut niveau. C’est la Coupe du monde, quand même ! Mais, je vais vivre chaque jour  en prenant de l’expérience et avec les coéquipières, nous allons  tout  faire pour ramener la coupe.

As tu un petit mot pour conclure cette interview ?

 J’aimerais remercier toutes les personnes qui m’ont permis d’arriver là : ma famille, mes coéquipiers, et toutes les personnes qui m’ont encouragée sans forcément être au bord du terrain. 😄

Merci Lison. A tres bientot et bon Championnat du monde.

Crédit photo :  loudaum, #HBshootbyloudaum, #juliettedomecephoto,

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Connaissez vous Jean Rodride, sélectionné en U21 pour la Coupe du monde de Saint Lo ?

Bonjour Hélène

J’habite à Chapet dans le 78 dans la commune  où se situe le centre équestre de Mash.

J’ai 5 ans lorsque je monte pour la première fois sur un shetland et peu après, je commence le horse ball avec mon frère jumeau Gabriel.

Benoit Beaunez le gérant de l’association nous offre la possibilité de faire partie de la première équipe poussin du club.

Qu’est ce qui te plait autant dans le Horse Ball ? La vitesse, l’impact, la cohésion avec le cheval et l’émotion que les victoires collectives procurent font que j’aime ce sport plus que tout autre. Sans compter, la bonne ambiance qui règne que ce soit au sein d’une équipe, du club ou lors des weekends avec toutes les équipes adverses. C’est vraiment cette ambiance qui fait que ce sport est vraiment à part.

Peux- tu nous parler de ton cheval   ? Brut Diamand est le cheval d’un ancien coéquipier et ami Aubin Ponzo. Il l’a confié à Julia Schouman, joueuse d’amateur élite féminine à MASH.

Brut est travaillé toute la semaine par Julia, Constance Laveyne et moi-même.  Les filles font d’ailleurs un superbe travail sur le plat et lui permettent de montrer toutes les qualités qui sont les siennes en match.

J’ai pris Brut en demi-pension 2 semaines avant le week-end du Mans sous les conseils de mon coach Julien Laveyne. J’ai tout de suite pris plaisir à jouer avec lui. Il est franc, très volontaire, rapide et maniable. Il est  très régulier, ce qui me permet d’être serein avant les matchs et de garder ma concentration sur mon jeu et celui de mon équipe.

A l’inverse, en dehors du terrain sur les weekend et les transports, il peut se montrer stressé, alors, je passe donc beaucoup de temps avec lui entre les matchs.

Que retiens- tu  de ton championnat de France 2022 ?   Du plaisir à tous les niveaux ! Nous  finissons notre saison avec le titre de Champions de France Pro.   La cohésion  très forte qui s’est opérée  entre tous les cavaliers de l’équipe, a probablement été notre plus grande force.

Cette  année, alors que je suis le le plus jeune du groupe, je me suis retrouvé à jouer  avec des joueurs que j’allais encourager le week-end, quand j’étais encore à poney. Que le temps passe vite…

Je retiens aussi ma sélection en EDF  qui est à l’image de la saison. C’est une fierté immense et aussi un moyen de remercier ceux qui ont toujours été derrière moi. Je suis très fier de représenter mon club en Equipe de France.

As-tu déjà participé à une compétition internationale ?Non non. La Coupe du Monde à Saint-Lo sera une première pour moi, aussi bien en  EDF et qu’en compétition internationale.  

As-tu un  joueur préféré  ?   Je n’ai pas vraiment UN joueur préféré. Je m’inspire de tous les joueurs talentueux et expérimentés avec lesquels je joue ou que j’affronte. Je peux citer Kieran Rodian qui selon moi est un exemple car il reste très froid et est très efficace dans ses prises d’initiatives mais surtout il fait très peu de gâchis. C’est extrêmement important à un haut niveau. Kieran est  discret mais percutant et décisif en attaque comme en défense. C’est un joueur de l’ombre.

Comment arrives-tu à lier équitation de haut niveau et tes études ? J’ai quitté l’école en 2021. Passionné d’automobile, j’ai une profession qui me demande beaucoup de temps, mais j’ai la chance d’habiter à proximité de MASH. Cela me permet d’y aller même lorsque je rentre tard. J’ai également la chance d’avoir des personnes sur qui compter pour s’occuper du cheval quand c’est nécessaire.

Quelle a été la réaction de tes frères  lors de ta sélection ? Ils ont été  très contents pour moi. Mon frère ainé, Jules m’apporte souvent son expérience et son œil de coach sur les différentes marges de progression. Il peut me conseiller sur mon équitation  et sur ce que je peux améliorer pour mieux travailler  mon cheval. Cette recherche de précision est très importante pour qu’en match Brut réponde bien à mes demandes.

Le compte a rebours de la World Cup est maintenant bien lancé. Comment vois tu ton championnat ? Je n’ai qu’un seul objectif, être Champion du Monde !

La préparation est principalement portée sur la cheval qui a fait une double saison cette année. L’objectif est qu’il soit prêt et disponible à 100%  pour cette échéance qui arrive à grand pas.

C’est une première pour moi en EDF. Je vais donner le meilleur de moi-même, pour apporter satisfaction à mes coachs et aider mes coéquipiers. Je pense que la cohésion et la solidarité au sein du groupe seront indispensables pour monter sur la plus haute marche du podium. C’est un tel plaisir de représenter mon pays et de jouer avec des amis  pour une compétition si prestigieuse et incroyable. En plus, nous aurons la chance de la disputer à domicile. 

Merci pour ton interview Helene.  YoooY…

Jean

Crédit photo :  #Loudaum,#reflexhorseball, #unefractiondeseconde, #horseballshootbyloudaum

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Un tres bel article écrit par Philippe Charbonneau pour le Sud Ouest du 5 aout 2022.

Merci Philippe

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Merci à Léo Gaspérowicz qui a accepté de se prêter au jeu de l’interview. Ce jeune joueur a eu l’honneur d’être sélectionné par Raphael Dubois, en U21 et jouera lors de  la prochaine Coupe du monde. Félicitations Léo.

Bonjour Hélène,

J’ai commencé l’équitation à l’âge de 4 ans et le horse ball à 6 ans. J’ai aussi fait du CSO jusqu’à mes 15 ans. Depuis mes débuts, je pratique l’équitation à Meurchin.

Qu’est ce qui te plait dans ce sport ?

C’est le fait de devoir être bon cavalier et de pratiquer un sport collectif. Le horse ball  nécessite de la vivacité d’esprit, de très bons réflexes et une très bonne vision de jeu. En plus, ça demande  un travail physique  autant pour le cheval que pour son cavalier.

Que peux tu nous dire de ton cheval ?

C’est une jument. Elle s’appelle Dolrose  et elle a 9 ans. Je l’ai acheté à Dominique Bouchery  en 2019, alors que je revenais des championnats d’Europe U16 qui se déroulaient à Ponte de Lima.  Dolrose est gentille, généreuse,  froide dans sa tête  et avec beaucoup de réactivité. Je ne peux pas dire qu’elle ait de défaut, mais parfois  elle est un peu compliquée à se mettre en place.

Jusqu’à l’année dernière, je la montais tous les jours mais depuis  septembre, du fait de mes études, elle est travaillée du lundi au jeudi par Florent Courcelles. Ensuite, je prends le relais.

Qu’est ce qui justifie cette organisation ?

Je passe actuellement en deuxième année d’école d’ingénieur à Paris. J’y suis du lundi au vendredi et je rentre le vendredi soir pour pouvoir m’entraîner.Par ailleurs, l’école m’aménage des cours pour que je puisse me rendre aux week-ends de horse ball. J’avoue que c’est donc une organisation de grande précision, parfois un peu complexe mais sans laquelle il ne serait pas possible de poursuivre ce sport à ce niveau.

Comment s’est passée ton année sportive ?

Cette Année, j’ai intégré l’équipe Pro de Meurchin équitation. La saison a été plutôt compliquée du fait de nombreux changements dans la composition de l’équipe néanmoins nous avons fini 4 èmes du Championnat de France. Et puis, nous avons participé aux phases finales de la Coupe de France, lesquelles se sont déroulées à Lamotte lors du Grand Tournoi. Cette année de compétition a été plus qu’ enrichissante puisqu’elle m’a permis de prendre de l’expérience et de m’améliorer.

Y a t il des joueurs qui t’inspirent ?

J’ai  2 joueurs préférés : Marius Doye pour la qualité de ses shoots et Thomas Marchal pour la qualité de ses actions sur le terrain. Thomas a aussi un  sens pointu de l’organisation du jeu de son équipe. Je rajouterais volontiers Valentine Descamps  chez les féminines. S’il fallait que je choisisse un seul cheval, je pense que je choisirais Renconeda la jument de Pau Crous Marti.

Qu’est ce que cette Coupe du monde représente à tes yeux ?

Pour moi un championnat international de ce type ne se joue pas mais se gagne. Il est évident que  je donnerai tout pour que nous gagnions cette coupe. Je suis très heureux d’avoir été sélectionné. Pour ma préparation, Florent Courcelles et moi allons poursuivre  le travail de ma jument.

Un mot pour terminer cet entretien ?

Je voudrais d’abord remercier mes parents qui me suivent et m’aident au quotidien pour que je puisse pratiquer ce sport et cela depuis que je suis petit. Ensuite, je voudrais remercier Olivier Gras, Dominique Bouchery ,Florent Courcelles et tous mes coéquipiers sans qui cela n’aurait pas été possible.

Crédit photo : virginie Fonlupt, reflex horse ball, mathildeFKCouret,

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Merci à Léo Gaspérowicz qui a accepté de se prêter au jeu de l’interview. Ce jeune joueur a eu l’honneur d’être sélectionné par Raphael Dubois, en U21 et jouera lors de  la prochaine Coupe du monde. Félicitations Léo.

Bonjour Hélène,

J’ai commencé l’équitation à l’âge de 4 ans et le horse ball à 6 ans. J’ai aussi fait du CSO jusqu’à mes 15 ans. Depuis mes débuts, je pratique l’équitation à Meurchin.

Qu’est ce qui te plait dans ce sport ?

C’est le fait de devoir être bon cavalier et de pratiquer un sport collectif. Le horse ball  nécessite de la vivacité d’esprit, de très bons réflexes et une très bonne vision de jeu. En plus, ça demande  un travail physique  autant pour le cheval que pour son cavalier.

Que peux tu nous dire de ton cheval ?

C’est une jument. Elle s’appelle Dolrose  et elle a 9 ans. Je l’ai acheté à Dominique Bouchery  en 2019, alors que je revenais des championnats d’Europe U16 qui se déroulaient à Ponte de Lima.  Dolrose est gentille, généreuse,  froide dans sa tête  et avec beaucoup de réactivité. Je ne peux pas dire qu’elle ait de défaut, mais parfois  elle est un peu compliquée à se mettre en place.

Jusqu’à l’année dernière, je la montais tous les jours mais depuis  septembre, du fait de mes études, elle est travaillée du lundi au jeudi par Florent Courcelles. Ensuite, je prends le relais.

Qu’est ce qui justifie cette organisation ?

Je passe actuellement en deuxième année d’école d’ingénieur à Paris. J’y suis du lundi au vendredi et je rentre le vendredi soir pour pouvoir m’entraîner.Par ailleurs, l’école m’aménage des cours pour que je puisse me rendre aux week-ends de horse ball. J’avoue que c’est donc une organisation de grande précision, parfois un peu complexe mais sans laquelle il ne serait pas possible de poursuivre ce sport à ce niveau.

Comment s’est passée ton année sportive ?

Cette Année, j’ai intégré l’équipe Pro de Meurchin équitation. La saison a été plutôt compliquée du fait de nombreux changements dans la composition de l’équipe néanmoins nous avons fini 4 èmes du Championnat de France. Et puis, nous avons participé aux phases finales de la Coupe de France, lesquelles se sont déroulées à Lamotte lors du Grand Tournoi. Cette année de compétition a été plus qu’ enrichissante puisqu’elle m’a permis de prendre de l’expérience et de m’améliorer.

Y a t il des joueurs qui t’inspirent ?

J’ai  2 joueurs préférés : Marius Doye pour la qualité de ses shoots et Thomas Marchal pour la qualité de ses actions sur le terrain. Thomas a aussi un  sens pointu de l’organisation du jeu de son équipe. Je rajouterais volontiers Valentine Descamps  chez les féminines. S’il fallait que je choisisse un seul cheval, je pense que je choisirais Renconeda la jument de Pau Crous Marti.

Qu’est ce que cette Coupe du monde représente à tes yeux ?

Pour moi un championnat international de ce type ne se joue pas mais se gagne. Il est évident que  je donnerai tout pour que nous gagnions cette coupe. Je suis très heureux d’avoir été sélectionné. Pour ma préparation, Florent Courcelles et moi allons poursuivre  le travail de ma jument.

Un mot pour terminer cet entretien ?

Je voudrais d’abord remercier mes parents qui me suivent et m’aident au quotidien pour que je puisse pratiquer ce sport et cela depuis que je suis petit. Ensuite, je voudrais remercier Olivier Gras, Dominique Bouchery ,Florent Courcelles et tous mes coéquipiers sans qui cela n’aurait pas été possible.

Crédit photo : virginie Fonlupt, reflex horse ball, mathildeFKCouret,

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Voici ce jour l’interview de Meiline, jeune cavalière sélectionnée pour la Coupe du Monde de Horse ball…

Bonjour Hélène, je m’appelle Meiline Convers et j’ai 15 ans ! On peut dire que j’ai toujours monté à poney car mes parents possèdent le centre équestre des Etrets.

Je pratique le horse ball depuis que je suis moustique,  mais j’aime également le CSO et les courses que je pratique lorsque je suis disponible.

Qu’est-ce qui te plaît  dans ce sport ?

J’aime beaucoup le collectif ! Pour moi le horse ball est un jeu

Que peut on savoir de ton poney ?

Raj’a il a 18 ans. C’est un pur sang arabe. Il est très fort et a participé à plusieurs championnats d’Europe. Je remercie Eve Segear qui m’a mis en relation avec son ancien propriétaire Andrea Bost. Merci infiniment Andrea

Comment as tu vécu cette saison ?

J’ai eu la chance de participer à la Ligue Méditerranéenne avec l’équipe d’Italie de Fausto. C’était très sympa. Ensuite,  comme je jouais en Pro Féminin  avec  Creissan, j’ai également joué des matchs Cadets sur les circuits fermés. Parfois, les équipes étaient constituées avec des joueurs  venus de différents clubs. C’était top,  je me suis régalée !

Et ton Championnat de France ?

Avec mon équipe, nous sommes passés à côté de ce Championnat ! Nous avons mal joué et nous avons été déçus du résultat. Reste cette présélection en Equipe de France, qui me satisfait au plus haut point!

As-tu quelques souvenirs à nous partager ?

Mon meilleur souvenir reste Lamotte 2018 où nous avons remporté  la médaille d’or  de la catégorie  benjamins Élite !

Par contre, je ne vais pas garder un bon souvenir de ce Lamotte 2022, avec l’annonce des présélectionnés : mon binôme et ami Arthur Garrigos n’a pas été retenu. J’étais vraiment triste pour lui !!

Meiline, quel est ton joueur préféré ?

Sourire. Forcément, c’est Romane Convers ma grande sœur 🤩 ! Et  aussi Alban le Tacon : j’ai eu la chance de faire une saison avec Alban, et il m’a beaucoup apporté ! Tout paraissait si simple avec lui !!

Comment arrives-tu à lier équitation et Études ?

JOKER !! J’ai le droit d’en avoir un !!😉😂.

Tu fais donc partie des cavaliers U16  sélectionnés par Raphaël Dubois. Comment te prépares tu ?

Il fait très chaud , du coup j’essaye de sortir mon poney le plus tôt possible le matin ! Je le travaille essentiellement sur le plat afin qu’il soit le plus disponible possible pour saint Lo !

Je fais du horse ball mais avec d’autres poneys et chevaux ! Raj’a connaît son métier et du coup je préfère le préserver.

Je pense que je ne réalise pas ce que c’est qu’un Championnat du Monde ! Pour l’instant je prépare cette semaine de championnat comme un match important du circuit fermé

On se donne rendez vous à Saint Lô ?

Tu sais, Hélène, je suis très contente d’y partir avec l’équipe. Note que ce n’est pas vraiment une équipe c’est un véritable groupe d’amis. On s’entend bien et passons vraiment de très bons moments ensemble. Je vais être  très contente de retrouver mes amis d’Italie et de regarder des matchs de très haut niveau ! Je ne manquerai pas non plus le challenge U10 car mon père y emmène une équipe ! J’ai en fait hâte d’y être !

Merci Hélène et à bientôt.

Credit photo : #Barbaste, #Loudaum, #Hbshootbyloudaum

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Retrouvez Leif Saddougui, sélectionné chez les U21

Qui suis-je, Hélène ?

Pour commencer je peux dire que mes parents possèdent une écurie de horse ball dans le nord Aveyron. (La ferme équestre du Badour).

Je  monte sur les poneys  depuis mes 3 ans. J’en ai fait  mon métier, passant mon monitorat chez Nicole Favereau cavalière olympique de dressage. Actuellement, je suis «cavalier maison ». Je travaille à mon compte, avec l’énorme avantage de pouvoir organiser mes horaires en fonction du ballon !       

Pourquoi le horse ball ?

Ce qui me plaît dans le horse ball outre le sport collectif c’est le rapport cavalier-cheval. C’est bien évidemment un couple qui se forme et  à mes yeux c’est ce qui la beauté de ce sport… Il y a aussi le côté physique et athlétique du sport  qui me plaît bien évidemment !

Qui montes tu ?

Mon cheval, c’est Camaro Louvo que j’ai récupéré de mon grand frère Nahil. C’est un pur sang réformé des courses que mon frère avait acheté à Hauteville où il avait entamé sa reconversion.  Il a 9 ans. Je le monte depuis deux saisons maintenant. Il est travaillé toute la semaine sauf le dimanche. Nous faisons 2 entraînements de horse ball, beaucoup de plat et de cardio. Parfois on saute.

Ses qualités sont sa finesse sur le plat et ses  allures. Il est plutôt rapide et maniable sur le rang de touche. Il me permet de jouer  à n’importe quel poste si besoin.

Camaro Louvo est  un bon cheval  tant au dressage qu’à l’obstacle. Il est d’une gentillesse inouïe, ce qui fait qu’il est bien plus qu’un simple partenaire à mes yeux !

Bien sur, il présente quelques défauts :  c’est un cheval long ce qui lui demande de faire beaucoup d’efforts pour sa maniabilité ! Ceci dit,  il s’est blessé juste avant Cluny et pour le moment et il est mis au repos…  Je remercie vivement Christophe Soûla, mon coéquipier, de me prêter son propre cheval pour la suite de l’aventure !

Que penses tu de cette année sportive ?

Mon championnat 2022 reste positif même s’il y a eu des  week-end  sans match, car Camaro a eu une saison compliquée. Mais, je reste  satisfait de cette deuxième saison en pro élite, avec Bordeaux Blanzac. Mais, je sais  qu’il nous reste énormément de travail à fournir !

Durant la période de confinement, mon quotidien n’a pas trop changé, car les chevaux demandent toujours du travail et des soins. La période sans match a été plus  dure mais cela m’a permis de me mettre gentiment au travail  avec mon nouveau cheval. Donc  cela a été bénéfique.

Un petit souvenir ?

Je me souviens du match joué à Vendres, au cours duquel l’équipe a  marqué un but à 3 secondes du coup de buzzer … C’est bien la preuve qu’un match n’est jamais terminé tant que l’arbitre n’a pas donné le coup de sifflet final !!!

Un joueur préféré ?

Mon joueur préféré reste Romain Depons avec Zimbro. La complicité de ce couple et leur précision dans les mouvements et les gestes étaient incroyables! 

Et cette Coupe du monde ?

La Coupe du Monde de Saint Lô ne sera pas mon premier passage en Equipe de France car j’ai déjà participé à 2 championnats d’Europe. En plus, j’ai fait des compétitions internationales en Italie et en Espagne.

Cette compétition de prestige, je l’envisage comme un match de saison avec une autre équipe. Tout cela va demander de la complicité,  de l’entraînement  car rien n’est joué. Les nations que nous rencontrerons seront toutes aussi déterminées  que nous. D’ailleurs, une revanche est à la clé…  je parle de Ponte de Lima  où nous avions perdu face aux  Espagnols… C’est une motivation de plus, non ?

Je continue de me préparer avec Christophe Soulat. Après Jardy, Joco a eu quelques jours de repos, puis on a repris nos  séances de plat  et de tirs à pied pour moi…  La coupe du monde arrivera très vite. On sera en stage fin juillet à Cluny, avec l’Equipe de France. Ensuite, on entretiendra  le travail jusqu’à l’échéance sans forcer le tout…  Le 15 aout,  il n’y aura plus qu’à !

Le mot de la fin ?

Pour finir cette interview, j’aimerais encore dire un grand merci à Christophe Soulat et Joco son compagnon grâce à qui  je peux  continuer cette aventure. Je n’oublie pas toutes les personnes,  qui m’ accompagnent :  les coachs, les coéquipiers, les supporters, et toute  ma famille… Je terminerai par un  bisou à ma copine Chloé qui s’occupe de Camaro. Elle lui fait ses soins et le chérit comme si c’était le sien …❤️

Crédit photo : Bordeaux Blanzac, @JDphotographie, HB Shoot by lou daum,

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Retrouvez des nouvelles de Tristan Gascoin, alias An Toon, joueur de l’Équipe de France Pro Elite 2022

1 : Bonjour Tristan. Peux-tu décrire ton parcours équestre ?
L’équitation, c’est tout d’abord une histoire de famille ! J’ai commencé ce sport dès le plus jeune âge encouragé par mon cousin Olivier Ségear ! Tout d’abord en région parisienne ou J’ai touché mes premiers ballons dans les années 90 . J’ai ensuite déménagé dans la région lyonnaise et intégré mon club de toujours « Loire sur Rhône. » Ce dernier m’a permis de gagner de nombreux titres en jeunes, dont le titre d’amateurs qui était la N3 à l’époque puis le titre de pro et enfin cette année le titre le plus courtisé par les horse- balleurs : Champions de France pro élite !
Agé de 37 ans, je serai le doyen de cette équipe de France.

2 : Qu’est ce qui te plait autant dans le Horse Ball ?
Sans hésitation, ce sont les sensations que l’on a quand on entre sur un terrain ! On oublie tout au premier coup de sifflet ! Ensuite, sans équivoque, vient l’esprit d’équipe que l’on crée avec toute la team au fil des années. Cet esprit repose sur les capacités de chacun, le soutien, le développement et l’utilisation des tactiques pour arriver à donner le meilleur.

3 : Peux-tu nous parler de ton cheval ?
Mon cheval s’appelle Tim des landes AQPS de 15 ans. Je l’ai trouvé grâce à ma cousine Eve Ségear qui me l’a conseillé. Notre histoire dure depuis 10 ans ! Tim est un cheval très intelligent, très facile au quotidien avec un mental d’acier !  Dur au mal comme jamais !!! C’est aussi ce qui m’a permis d’ évoluer à haut niveau tout au long de ces années.  Il possède une qualité rare : La vision du jeu.

De lui-même,  il trouve les intervalles, ce qui m’aide beaucoup durant les matchs. Évidemment, il a aussi cette  faculté à démarrer rapidement, ce qui me permet d’être très efficace en touche. Nous travaillons toujours de la même façon : Chaque semaine, on fait 2 longe et 2 entrainements collectifs. Je le monte 2 fois sur le plat où j’accentue le travail sur la touche. Enfin,  je termine par des séances de shoots et de P2. Bien entendu, je lui accorde 1 jour ou 2 de repos par semaine selon l’intensité des week-ends.

4 : Que retiens -tu de ton championnat de France pro élite 2022 ?
Le titre !!! Cette immense émotion de soulever la coupe avec mes coéquipiers !!! C’est le résultat d’un énorme travail, de sacrifices réguliers. A chaque match, je ressens l’honneur incommensurable de porter le maillot de mon club : Loire-sur-Rhône.

5 : as-tu déjà participé à une compétition internationale ?
Non ! C’est une première pour moi ! Je vais vivre cette aventure comme un enfant et jouer comme un guerrier.

6 : Quel est ton joueur préféré ou ta joueuse préférée ?
Le joueur que J’admirais plus jeune était le légendaire Thomas Soubes sans oublier le tout aussi légendaire Mikel Le Gall !  
Ma joueuse préférée ?  De toute évidence … Ma cousine Eve Ségear ! qui, si ce n’est déjà le cas …marquera à jamais le monde du horse-Ball.
Mon cheval préféré : Sans hésitation… le mien !!! 

7 : Et ta Période covid  ?
Je l’ai plutôt bien vécue …  Le cheval est resté  un moment privilégié pendant cette étrange parenthèse qui m’a aussi permis  de passer plus de temps en famille. Nous avons organisé dès cela a été possible des entrainements au club afin de rester performants. On  attendu la reprise du championnat avec impatience.

8 : Comment arrives-tu à lier équitation de haut niveau et  ton travail ? 
Je commence plus tôt le matin, en accord avec mon entreprise, ce qui me permet de monter au club en fin de journée et de retrouver ensuite ma famille. Je suis marié et papa de 2 enfants. 

9 : Comment envisages-tu cette coupe du monde ? 
Présélectionné pour la coupe du monde, j’ai participé à plusieurs stages. Le sélectionneur avait aussi pour objectif de créer une bonne cohésion de sa future équipe de France tout en regardant les performances équestres  de chacun. Il fallait créer une adhésion sans faille de l’esprit de cette nouvelle équipe. Nous avons tous hâte de commencer cette fabuleuse nouvelle aventure !
Maintenant que la liste est sortie, je me prépare comme un guerrier !!  Préparation physique intense et personnalisée avec mon coach de MMA (art martial que je pratique en parallèle).  Pour mon cheval Tim, nous (Eve Ségear et Romain Depons ) lui avons concocté, comme pour moi, un programme spécial coupe du monde .
En ce qui me concerne je veux  tout d’abord de prendre du plaisir à y participer ! Je veux savourer chaque instant !  J’ai tout à fait conscience de l’honneur que l’on m’accorde de porter enfin le maillot de l’équipe de France !!  Bien sur, je souhaite, plus que tout, pour  toute l’équipe la meilleure des places sur le podium.

10 : Aimerais tu ajouter quelque chose ?
Oui ! Oui :  des remerciements !!!
Merci à Olivier et Valérie Ségear sans qui rien n’aurait été possible. 
Merci à la plus formidable des cousines et coach Eve Ségear pour tout le travail, la patience et la confiance qu’elle m’a accordés. 
Merci à ma maman qui me suit depuis toutes ces années au bord des terrains et à mon père le plus fidèle des supporters. 
Merci à mes 5 coéquipiers, les tontons !  Car cette sélection c’est aussi grâce à eux !!!
Mais surtout, je voudrais remercier mon épouse Adeline, sans qui, je n’aurais jamais pu aller au bout de mon rêve … Joueur de l’équipe de France. 
Encore un grand MERCI à tous.

Crédit photo : Loire sur Rhône, Adeline Gascoin, An Toon, 

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Retrouvez ce jour l’interview d’Antoine Parmentier, tombé dans la passion du horse ball de très bonne heure. Une histoire familiale d’ailleurs.

Savez-vous vous qu’Antoine est étudiant en médecine ? comme quoi, notre discipline  préférée n’est pas incompatible avec le sport de haut niveau.  Merci à Antoine pour cette interview.

Bonjour Antoine, comment es tu arrivé à l’équitation ? 
- J'ai commencé à monter dès l'âge de 2/3 ans sur des shetlands en "baby poney".  En fait, ma mère, Isabelle Parmentier, rêvait de monter à cheval…C’est comme ça que je me suis retrouvé sur le dos d’un poney… Pareil pour ma sœur Agathe. Je dois préciser que mon père était cavalier. C’est devenu une vraie passion pour tous.  Un peu après, j’ai essayé le horse ball, à Meurchin Equitation.  Cela m’a tout de suite plu  et je n'ai jamais arrêté depuis.
- J’ai enchaîné les catégories depuis  "moustique", pour jouer  aujourd’hui,  en Pro mixte, toujours sous les couleurs de Meurchin Equitation : je n’ai jamais quitté mon club.
- Sais-tu Hélène qu’une fois, toute la famille s’est retrouvée pour un match amical ? …sisi. On l’a fait. Mon père, ma mère, ma sœur et moi…. Ma mère n’a pas oublié…
- En 2016, j’ai eu la chance d’être sélectionné en U16  pour la Coupe du monde à Ponte de Lima. Toute l’équipe est montée sur la plus haute marche du podium. Un grand souvenir.
- En 2017, à nouveau je suis appelé en Edf, pour  le Championnat d’Europe à Saint Lô.  Là encore, on a remporté la compétition. Ce sont  des moments inoubliables. 

Qu’est ce qui te plait autant dans le Horse Ball ?
C’est le jeu collectif, j’aime apprendre de nouvelles techniques de jeu et  progresser avec mes coéquipiers. Avec  la compétition, vient s'ajouter l'objectif de toujours faire mieux, de se surpasser. C’est ça  qui me plait, le fait de toujours pouvoir progresser. Ceci dit, le plus important reste  le plaisir du sport  sans oublier  la complicité  qui se tisse avec mon cheval.
 
Justement que peux-tu nous apprendre sur  ton cheval ?
Mon cheval c’est HIGHLAW, un pur sang de 10 ans que j ai d'abord loué  puis racheté à Dominique Bouchery. Highlaw est d'une gentillesse inouïe. Il est réactif et rapide, très à l'écoute. Il adore apprendre et bien faire.
Comme je suis étudiant sur Lille,  il est travaillé par Florent Courcelles. Ce qui est une grande chance. Florent le prépare physiquement en fonction du planning des matchs. Ma mère s’en occupe également. En ce qui me concerne, je le monte donc lors de nos  entraînements  et bien entendu lors des week-ends de matchs.

Que retiens-tu  de ton championnat de France 2022 ?   
Mon championnat de France, je l’ai joué en  Pro mixte, avec Meurchin. Nous finissons 4èmes d’un championnat que nous avions mal débuté. Nous avons également participé  à la Coupe de France. 
Pour 2022, je garde en tête le plaisir d’avoir retrouvé les terrains et mon cheval après la période sanitaire compliquée.
 
As-tu des joueurs préférés ?
A dire vrai, non,  mais j'apprécie  le jeu de Valentine Descamps,  Pau Crous, Margaux Bouchery, Romain Depons, ou Mikel Le Gall par exemple. Tous sont très liés  à leur cheval : ce sont des couples très complices et  leurs chevaux sont superbement dressés.
 
Antoine, comment as-tu organisé ta période Covid ? 
Cette période était compliquée car je ne pouvais pas m’occuper de mon cheval. (C’est  Meurchin qui le sortait durant toute cette période ). Les entraînements m’ont beaucoup manqué  car le travail en équipe est quand même un point clé du horse ball. Tu vas sourire, mais moi,  je faisais des shoots dans mon jardin, ce qui est  quand même bien limité mais c’était mieux que rien, non ?
 
Au fait, tu disais être étudiant. Dans quelle branche es-tu ? 
Je suis sur Lille et je viens de terminer ma 3eme année de médecine. Il me faut donc une organisation au top pour réussir à tout concilier.  Mon caractère fait que j’ai la volonté de réussir, aussi bien dans le horse ball qu’en médecine.
 
Raphaël Dubois vient d’annoncer la liste des joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde. Comment comptes-tu  te préparer pour Saint Lô ?
Hélène, tu imagines combien je suis fier de figurer sur cette liste, avec Highlaw. Alors, nous allons  continuer notre travail et peaufiner au mieux notre préparation. 
Pour Highlaw, ce sera  d’abord quelques jours de travail léger d’autant qu’il a eu une année sportive bien remplie  entre les compétitions et leurs  déplacements. 
Peu à peu, on reprendra un travail plus intensif et régulier sur le plat, basé sur le rythme qu’il suit depuis plusieurs mois. C’est grâce à tout ce planning, qu’il a une bonne endurance, un bon mental et un physique très satisfaisant.
Quant à moi, je vais continuer à m’entraîner à la fois collectivement et individuellement avec de nombreux tirs aux buts chaque semaine.
 
⁃ Aimerais-tu ajouter quelque chose ?
Quand je pense à la coupe du monde, je me dis que j’aurais un peu la pression de porter  à nouveau notre maillot bleu/blanc/rouge, mais j’espère m’amuser, profiter d'une belle expérience et bien étendu ramener la coupe à la maison.

Ensuite, j’aimerais remercier sincèrement mes parents qui m'ont  toujours soutenu et encouragé ; et  aussi Dominique Bouchery pour son accompagnement depuis 14 ans !
Merci aussi à mes coéquipiers et à Olivier Gras pour ses conseils.
Enfin, merci à Florent Courcelles pour le travail incroyable qu’il fait avec HIGHLAW.

Merci Antoine pour ta disponibilité. A bientot, sur Saint Lô.

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Ce matin, c’est Cédric qui nous parle de sa passion pour le Horse ball.
Cédric fait partie de la liste des joueurs présélectionnés pour la Coupe du Monde, catégorie U21.
Voici ce qu’il nous apprend :

Je m’appelle Cédric Decossin, j’ai 20 ans, je viens du Nord. Depuis septembre 2021, je suis en Picardie, plus précisément à Chambly où je joue en Pro Mixte. 🦆

J’ai commencé à pratiquer l’équitation vers mes 6 ans  au club de Meurchin Équitation où je suivais des cours de temps à autre. Ensuite, je suis parti au centre équestre de la ferme des briques à Auchy les Mines. Cette écurie est tenu par mon parrain Julien Decossin. C’est là que j’ai commencé à monter  plus régulièrement et  surtout où j’ai débuté le horse ball.

Qu’est ce qui te plait dans ce sport ?
Ce qui me plaît dans le horse-ball, c’est l’adrénaline que ça me procure. Il a y aussi le fait que c’est  un sport collectif qui demande une gestion et une complicité avec son cheval.

Quelques mots sur ton cheval ?
Mon cheval Hélios est un pur sang de 13 ans qui vient de Belgique. C’est un cheval avec beaucoup de sang, très puissant, qui malgré sa petite taille (157cm) a beaucoup d’impact. Il possède un mental hors du commun ! 😍
Hélios est le cheval de Charlène Le Moigne qui m’a proposé de l’essayer sur un week end, d’autant que c’est son deuxième cheval.  Le feeling était bon, et nous avions une bonne entente. C’est ainsi que nous avons décidé que je terminerai ma saison en pro avec lui.
Hélios continue de travailler avec Charlène. Nous lui élaborons un planning chaque semaine. Nous alternons les séances  de longe, de plats variés ainsi qu’un entraînement.

Tu as participé au GT, n’est ce pas ?
Le Grand tournoi 2022 a été une belle expérience. J’étais entouré de bons joueurs. L’ambiance était bonne et nous avons vu et réalisé  de bons matchs. Nous terminons ce championnat à la 2eme place de la catégorie U21. 

Quid de tes favoris au horse ball ?
Mon joueur préféré (même s’il ne joue plus) reste Mikel Le Gall. C’est pour moi l’icône du horse-ball ! Sa vision, son sens du jeu et son efficacité sur un terrain étaient dingues ! 
Mon cheval préféré est Saint Câlin de Louis-Philippe Van Troys. C’est un cheval puissant, tout en étant stable et très maniable que ce soit dans le jeu comme sur la touche !  

Et le confinement, comment l’as-tu vécu ?
La période covid a été difficile comme pour tout le monde. Le fait de persévérer  à travailler le côté individuel ( travail sur le plat, technique individuelle… ) sans avoir aucune compétition à côté  n’était pas facile. Mine de rien ce qui nous motive le plus  c’est bien  LES TERRAINS ! Et là, il n’y avait aucun match à l’horizon… Mais bon en y repensant, je me dis que je l’ai tout de même bien vécu. Et ça m’a permis de me pencher sur plein d’autres choses. 

Pour finir ?
La Coupe du Monde sera une expérience unique. Maintenant, seuls les 8 meilleurs seront appelés à y participer. L’annonce de la sélection finale ne saurait tarder… Encore quelques jours, quelques heures ! Quoi qu’il en soit, je serais présent pour encourager les copains et les groupes France lors de ce championnat ! 

Je tiens à remercier ma famille qui a toujours été derrière moi, mais aussi à Chambly horse ball Académy de m’avoir ouvert leurs portes en circuits fermés. 
Mais aussi un grand merci à Charlène qui a mis  ce merveilleux cheval sur mon chemin,  parce que sans Helios rien de tout ça aurait été possible ! 

Merci Hélène pour ton intérêt et de prendre du temps pour dynamiser notre sport !

Credit photo : #estelleB, #unefractiondeseconde, #gwenolaczgl, #charlènelemoigne, 

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