Loic Ségear, Fan de horse Ball
Loic Segear PE
Si le horse ball était une passion, avec Loic SEGEAR
Il fait partie de ces joueurs dont on entend parler. Quand il n’est pas à cheval, il est au micro ou le long d’un boudin à coacher une équipe. C’est un bavard, passionné autant par son métier que par le horse ball. Aujourd’hui, je donne la parole à Loïc Ségear, de Loire sur Rhone.
N’hésitez pas à retrouver l’interview (plus lisible que sur fb) sur le blog : www.ecuriesdupato.over-blog.com
Bonjour loïc. Peux-tu me décrire ton parcours équestre?
Bonjour. J’ai commencé l’équitation à l’âge de 4 ans dans le petit centre équestre de mes parents, Christine et Olivier Ségear, à Loire sur Rhône. Jusqu’à l’âge de 14 ans, j’ai fait du CSO, du CCE et bien entendu du horse-ball. J’ai fait toutes les catégories depuis les moustiques jusqu’aux adultes maintenant
Quel est cheval qui t'a le plus marqué ? Qu'avait il de spécial?
Le cheval, ou plutôt la jument qui m’a le plus marqué est Karine De La Roche, qui a commencé le horse-ball avec ma sœur Eve Ségear. Quand j’ai eu l’âge de jouer en cadets chevaux (ça existait encore à l’époque), elle me l’a donné. J’ai donc joué en cadets chevaux élites 2 années de suite avec 2 médailles de bronze à la clé. C’est aussi grâce à elle que j’ai été détecté en 2007 par Franck Reynes, qui m’a ensuite retenu pour aller jouer les championnats d’Europe Under 16 à Auvers en Normandie, championnat que nous avons remporté haut la main face à l’Espagne 10 à 5 en finale. En mixtes, j’ai aussi eu de supers résultats avec elle et elle a permis de lancer l’ascension progressive de l’équipe une du club jusqu’à la pro élite aujourd’hui.
Avec ma sœur, elle a remporté des titres en coupe de France féminines, championnats de France féminines et championnats d’Europe. Cette jument avait un cœur énorme, une générosité infaillible, une vraie personnalité. Elle connaissait le jeu par cœur, on ne touchait presque jamais au volant, lorsque l’on était sur sa selle. Elle avait tout compris. Pour moi, elle faisait partie, à l’époque où elle était sur le circuit, des meilleurs chevaux de horse-ball. Elle n’avait pas grand chose à envier aux meilleurs chevaux que l’on connaît, si ce n’est qu’elle n’avait pas la même visibilité que permettait le très haut niveau (pro élite mixte). Malheureusement, alors qu’elle se reposait après une saison hors normes dans un pré dans le Pilat, elle s’est grièvement blessée et nous avons du mettre fin à ses souffrances. C’était un moment très dur pour toute la famille dont elle faisait vraiment partie … .
Quel est ton plus beau souvenir équestre ?
Pour moi, il est difficile de choisir entre 2 souvenirs. Le premier, c’est celui qui remonte à l’été 2007. Je joue avec l’équipe de France Under 16 la finale des championnats d’Europe face à l’Espagne en Normandie. Le buzzer gronde pour signaler la fin du match. Là, le score est sans appel. Nous sommes champions d’Europe, et avec la manière. C’est bien évidemment une grande fierté d’avoir remporté ce titre avec les meilleurs joueurs d’Europe dans cette tranche d’âge, et face à des monstres espagnols comme peuvent l’être Gil Carbones ou encore Adria Crous Marti. De supers joueurs. La marseillaise entendue ce jour là est sans contestation la plus belle pour moi.
Et puis, il y a Jardy 2014. En pro, nous jouions le vendredi soir contre l’équipe de Gif sur Yvette. La victoire nous propulserait en pro élite, un vrai rêve de gosse. On craignait de jouer avec la boule au ventre, avec les doigts qui tremblent. Puis l’arbitre a lancé le début de la rencontre. Là, l’équipe s’est lâchée. Une véritable démonstration. Tout le monde était au top de son niveau. Nous n’avons laissé aucune chance à nos adversaires, et nous remportons le match haut la main. Nous sommes en pro élite ! Je vous laisse imaginer l’explosion de joie à la fin de la rencontre. C’était simplement magnifique de se dire : « On en rêvait, maintenant on y est en pro élite ! ». D’autant qu’en début de saison, l’objectif était plus proche du maintien que de la montée, tant la composition de l’équipe avait changé. Au départ, ça ne devait qu’être une année de transition. On termine 1er à ex-æquo avec Ouest-Lyon, qui nous a devancé d’un tout petit but au goal avérage.
Qui montes- tu cette saison? Est-ce qu’il t’appartient ?
Cette saison, je suis sur la selle d’Odyssée. Une jument au parcours assez improbable. Depuis que Karine nous avais quittés, nous étions à la recherche depuis quelques années de SA remplaçante. Un jour, Eve m’appelle pour me dire qu’elle a trouvé une jument au morphotype intéressant sur le bon coin, pas très loin de chez nous. On s’en va donc du côté de la Tour du Pin, chez une particulière, pour rencontrer Odyssée. Un joli tonneau qui profite du pré depuis sa plus tendre enfance (elle avait alors un peu moins de 10 ans). Au programme, ballades, quelques barres sautées de temps en temps … mais on pouvait dire que si le moteur n’était pas hyper jeune, il était tout neuf et n’avait presque jamais servi. La dame devait s’en débarrasser à cause d’une maladie qui la rongeait. Avec Eve, on essaye la jument dans un pré en pente, jonché de hautes herbes. On effectue même notre premier ramassage. Au galop et dans la descente s’il vous plait ! Là, la jument ne bronche pas d’un poil. Beaucoup de sang, un joli gabarit, on décide de la ramener au club pour la prendre un mois à l’essai. En 3 semaines elle a acquis un gabarit de cheval de sport. Aujourd’hui, c’est une très bonne jument de pro élite qui commence à vraiment bien faire son job. Une super trouvaille de ma sœur que je dois vraiment remercier et féliciter. Elle a toujours eut un coup d’œil incroyable pour les chevaux.
Te souviens tu du comment s’est passée la transition poney- cheval ?
Oui je m’en souviens. Et ça s’est fait de la meilleure façon qui soit. Quand j’étais à poney, je me souviens que je disais que je ne voudrais jamais passer à cheval. Les poneys, je trouvais ça plus maniables, plus rigolos. Mais voilà, quand on essaye Karine au horse-ball, ça vous fait changer d’avis en une séance. C’était un cheval, mais avec toutes les caractéristiques d’un poney. Un poney géant en quelque sorte. Maniable, facile à gérer … on en faisait ce qu’on en voulait, et le tout sans jamais avoir à se bagarrer. Je me suis donc très vite habitué au cheval. En fait, le plus dur a été la transition Karine-Autre cheval … .
Quel est le poney ou le cheval que tu rêverais de monter ?
Je rêverais de pouvoir remettre Karine sous ma selle, ne serait-ce que le temps d’un match. Sans rire, c’est un rêve que je fais réellement quelquefois. Sinon, c’est difficile à dire. Sur le circuit, il y a beaucoup de supers chevaux. Le cheval de Benoit Lévêque est évidemment une référence, comme l’a été Neska, la jument de Mikel Le Gall. J’aime aussi beaucoup la jument de Cécile Guerpillon, absolument impressionnante de générosité. Mais avec Odyssée, on forme de plus en plus un duo qui fonctionne très bien, et j’en suis très content.
Quelle est la plus belle compétition à laquelle tu as participé ?
Là encore, difficile de choisir entre les championnats d’Europe 2007 et le championnat de France Pro Élite 2014-2015. Ce sont 2 expériences hors normes pour moi. Mais allez, je vais tout de même pencher pour la pro élite, parce que atteindre ce niveau, que l’on visait depuis 2006 en franchissant les étapes petit à petit, c’est un réel aboutissement, une consécration, surtout avec le petit club de Loire sur Rhône, mon club de toujours, et avec mon cousin, ma sœur et mon père et mes potes comme coéquipiers et coach. C’est vraiment génial de vivre le très haut niveau. On apprend à chaque match, même si pour nous la saison est longue et compliquée sur le plan sportif. Mais cela, on le savait. On reste hyper contents de faire ce que l’on fait. C’est une expérience humaine et sportive que je n’aurais manquée pour rien au monde.
Quel est ton horse balleur préféré ?
C’est très difficile de répondre à cette question. Malgré mon jeune âge, j’ai de l’expérience et je joue au plus haut niveau. Il n’y a plus « d’idoles », il y a des joueurs que l’on respecte pour leur longévité au top niveau et qui sont nos adversaires, et j’aimerais tout simplement un jour atteindre leur niveau si j’en ai le potentiel, mais je n’ai pas spécialement envie de ressembler à tel ou tel joueur. Dans le foot, on entend trop dire « voilà le futur Zidane », et au final, il n’y a que des déceptions. Je préfère me créer ma propre identité, jouer comme j’aime le faire et avec mes qualités et mes défauts. Et avec ça, on verra bien où cela nous mène, mais je n’ai pas d’objectif impératif à ce niveau là. Si je n’intègre jamais l’Equipe de France Pro Elite, ce sera dommage, mais pas la fin du monde. Ça doit rester du plaisir, et je ne me prends pas vraiment la tête par rapport à ça. Je donne ce que j’ai et j’obtiens les résultats que je mérite avec ça, et ça me convient très bien.
Comment as-tu pu lier équitation de haut niveau et les cours ?
Cela ne m’a jamais réellement posé de problème. À l’école, je n’ai jamais donné le maximum, je me suis toujours contenté du strict minimum. Je suis un hédoniste, c’est à dire qu’en permanence je cherche plus à prendre du bon temps qu’à bosser. C’est à la fois une qualité et un défaut. Pour l’école, j’ai su donner le bon dosage pour pas que ça me prenne trop de temps et d’énergie. Je préférais consacrer cela au horse-ball et à d’autres sports que j’ai eu la chance de pratiquer. Ainsi, j’ai validé bon bac S avec 10,07 de moyenne. Ça me reflète tout à fait. Les mentions, ça ne m’a jamais intéressé. Du coup, pour le horse-ball, ça n’a jamais posé de problème. J’ai joué à Jardy la veille de passer l’épreuve de philo. Ça ne m’a pas perturbé plus que cela.
Par la suite, à la fac de sport, ça n’a vraiment pas posé de problème non plus, j’ai continué mon bonhomme de chemin sans me prendre la tête avec le boulot, et ce jusqu’à mon concours pour devenir professeur d’EPS, le métier idéal pour moi ! Ainsi, j’ai passé mes épreuves écrites le jour du premier match à Jardy. J’ai fait exprès de finir l’épreuve 45 minutes en avance pour filer prendre le TGV jusqu’à Paris, puis prendre une moto-taxi pour arriver à l’échauffement d’avant match. Autrement dit, je n’ai jamais mis les études avant le horse-ball ni avant quoi que ce soit d’ailleurs. Pour moi, ça a fonctionné, mais ce n’est surement pas un exemple.
Malgré tout, aujourd’hui je suis professeur d’EPS et une belle vie s’offre à moi, une vie qui me permettra de jongler facilement entre le horse-ball et le boulot, sauf peut-être les premières années où je vais être parachuté dans la banlieue parisienne pour enseigner, loin de chez moi et de mon club de Loire sur Rhône. Ce sera finalement plus dur à gérer là que lorsque j’étais étudiant …
Comment as-tu réagi quand tu as intégré l'Equipe de France?
Je me rappelle quand je l’ai appris, comme si c’était hier. C’était la mi-temps du match du lundi à Lamotte-Beuvron, contre Bellegarde. Mon père, entraineur de l’équipe cadets chevaux dans laquelle je jouais, faisait son discours. On était à fond. Et là, j’entends dans les tribunes une personne crier « Loïc, je viens de voir que tu es pré-sélectionné en équipe de France ! ». Ça a rendu mon père fou de rage. Il ne voulait pas que je l’apprenne pendant le match, ce qui peut se comprendre. J’ai été obligé de le calmer en disant « c’est bon, j’en ai rien à foutre, je suis dans mon match, t’inquiète ! », ce qui bien entendu était faux. J’ai fait une seconde période plus que moyenne, mais on a quand même obtenu la 3ème place.
Ensuite, il y a donc eu le stage à Lignières pendant les finales des championnats de France féminins. Je sentais que j’étais dans les bons coups, ça se présentait bien pour moi et ma petite ponette, Olympe de Buges (encore une trouvaille de Eve). À la fin du stage, la quinzaine de joueurs présélectionnés et le sélectionneur Franck Reynes étions réunis dans une petite pièce. Là, c’était terrible. La tension était si lourde. Le silence était total. Il allait prendre les joueurs dans l’ordre alphabétique pour faire un débriefing individuel devant tout le monde. Et à la fin, il annonçait si le joueur était pris ou pas. Moi, avec la lettre S comme première lettre de nom de famille, j’étais dans les derniers, et je comptais les « tu feras partie de l’aventure avec nous ». Puis mon tour est arrivé. Je me souviens presque chaque mot. « Au début, je n’étais pas convaincu parce que je ne connaissais pas ta ponette. Je ne t’avais vu qu’à cheval avant le stage donc c’était compliqué. Et puis, pendant le stage, tu as montré que tu pouvais être un bon leader, un joueur polyvalent, un bon meneur de jeu. Et puis il y a eu la technique individuelle. Je t’ai senti stressé, ce n’était pas terrible, ce ne m’a pas beaucoup plu. » Je n’en pouvais plus d’attendre. Vous pouvez bien vous imaginer que je me décomposais. J’étais presque certain à ce moment là que j’allais revivre la même mésaventure que l’année précédente avec Christophe Désormeaux, qui lui aussi m’avait présélectionné mais ne m’avait pas retenu au bout du compte. « Mais dans le jeu tu as prouvé tes capacités. Je ne peux pas faire autrement que de te prendre avec moi. Félicitations ». Là, j’ai explosé … intérieurement. Il restait des joueurs après moi, et par respect pour eux, et pour tous ceux qui n’avaient pas été retenus avant moi, je ne pouvais pas jubiler. Donc juste une petite larme et un sourire heureux, rien de plus.
J’étais fier parce que tous les joueurs présents méritaient d’être retenus. C’est un moment difficile, y compris pour le sélectionneur. Tout le monde aurait eu sa place dans cette équipe. Le stage était d’un très haut niveau. Après nous avoir libérés, j’ai rejoint le camion de mon club qui avait emmené une équipe féminine. Quand je suis arrivé, tout le monde s’est arrêté de faire ce qu’il faisait, c’est à dire charger le matériel pour partir. Tout le monde attendait le verdict. C’est là qu’a eu lieu la vraie explosion de joie. J’ai annoncé ma sélection et tout le monde était hyper content. C’est un très beau souvenir, mais le plus dur était à venir : justifier sa sélection, atteindre la finale et la gagner.
Aimerais-tu rajouter quelque chose?
C’est l’occasion pour moi de remercier mon père, ma mère et ma sœur. Sans eux, je n’aurais déjà surement pas connu le horse-ball, mais surtout, ils m’ont permis de le pratiquer dans les meilleures conditions qui soient.
Après, le message que j’essaye de faire passer, notamment quand je coache des jeunes, c’est la notion de plaisir. Il faut essayer de ne pas trop se prendre la tête. Ce n’est que du horse-ball. Le sport est anecdotique. C’est difficile à entendre mais c’est la vérité. La discipline est microscopique. Donc il faut se faire plaisir, et surtout ne pas jouer aux vedettes. Après, ce n’est pas facile. Quand on est compétiteur dans l’âme, on a beau se dire « allez, on ne se prend pas le choux, on y va on se fait plaisir et tant pis pour le résultat », ben on a la défaite mauvaise, moi le premier. Mais dans les moments difficiles, il faut se dire qu’après tout, ce n’est que du horse-ball, et qu’il y a plus grave dans la vie qu’une défaite. Ça aide un peu à remonter la pente dans les moments difficiles, croyez moi, on en connaît cette année en élite.
Le second message rejoint la notion de développement. Si on veut que ce sport bouge, il faut avoir des idées. Et quand on a des idées, il faut se fondre dans le horse-ball pour tenter de les faire passer, que ça soit par l’arbitrage, l’organisation d’une étape, le coaching … tout ce qui entoure la discipline, et ne pas faire la fine bouche.
Moi, presque tous mes week-end sont rythmés par le horse-ball. Dimanche dernier, j’étais sur une organisation dès 8h30 pour arbitrer un match club, sur un cheval qui refusait de trotter. Dans 2 semaines, je serai à Bordeaux pour jouer en élite et arbitrer en pro et pro élite féminine. Mon club organise très souvent des journées régionales, et s’est même lancé dans l’organisation d’une étape pro élite qui a bien fonctionné. Ce que je veux dire par là, c’est que le horse-ball, ce n’est pas que la pro élite. En fait, c’est surtout la masse qu’il y a en dessous. C’est ça la réalité du horse-ball. Et pourtant, il me semble que les institutions appuient plus la pro élite qu’autre chose. Je pense que c’est une erreur et c’est en travaillant d’avantage sur la masse de joueurs que le sport se développera. Il faut que les meilleurs jouent devant de jeunes cavaliers pas encore convertis au horse-ball. Donc il faut jouer dans les clubs, quitte à avoir des terrains moins galopants. C’est comme cela que les jeunes cavaliers se mettront au horse-ball et qu’il y aura une réelle ambiante dans les tribunes. Je pense par ailleurs impératif qu’une étape pro élite soit organisée à Lamotte-Beuvron, lors du grand tournoi, le soir, devant les milliers de jeunes joueurs. C’est comme ça qu’après les avoir recrutés, on les garde avec nous. Ça demande de faire des concessions, des sacrifices, de révolutionner le système. Ce n’est peut-être pas la bonne méthode, mais la méthode actuelle, à savoir envoyer les circuits fermés sur des lieux prestigieux, ne fonctionne pas, et je le vois tous les dimanches dans ma région, et même dans mon club.
Il y a quelques années, on avait presque 2 équipes par catégorie et tous les autres clubs en avaient au moins une par catégorie également. Aujourd’hui, chaque club se bagarre pour former 3 équipes jeunes. En Rhône-Alpes, le horse-ball n’est pas mort mais il est clairement sur le déclin. Et je pense que c’est pareil dans d’autres régions. Il faut s’en rendre compte, et pour ça il faut suivre le horse-ball régional, pas uniquement les circuits nationaux. Ça passe par les CRE. Nous, si on a une remise des prix en fin de saison, c’est miraculeux, alors que quand j’étais en poussins ou benjamins, nous repartions de chaque journée de match avec une plaque, un flot, un licol, une coupe, un tapis … Les budgets alloués aux commissions horse-ball dans chaque région dégringole. Il faut que chacun réagisse, parce que le horse-ball est en train de perdre un combat qu’il croit gagner grâce à la pro élite et ses étapes prestigieuses. C’est un leurre, et il faut en avoir conscience.
À ce titre, j’encourage ces nouvelles initiatives comme l’écriture d’un roman sur le horse-ball avec les Ecuries du Pato qui doit vraiment refléter la réalité du montage d’une jeune équipe de horse-ball et tous les obstacles que cela comporte, la création d’un magazine exclusivement réservé au horse-ball – magazine que j’encourage également à parler du horse-ball d’en bas, et pas que de la pro élite et des circuits fermés - … . horse-ball.org est également une plateforme idéale sur laquelle s’appuyer pour développer la discipline. Ils font déjà un super boulot. Mais je les encourage à élargir leur communication et à s’intéresser aux calendriers régionaux. Il ne me semble pas inconcevable que chaque commission horse-ball dans chaque comité régional d’équitation engage un responsable de la communication, qui serait directement relié à whbo pour alimenter des rubriques sur le horse-ball dans chaque région. Moi, je serais prêt à le faire pour ma région. Retranscrire les résultats, prendre des photos des feuilles de matchs et des rencontres, pour que chacun puisse consulter sur whbo le classement de son équipe en amateur, club ou jeune, ainsi que son classement en tant que buteur, lire quelques articles sur sa région … ce n’est pas grand chose et pourtant ça alimente le web de mots-clés en lien avec le horse-ball. Et aujourd’hui, le web est incontournable pour développer quoi que ce soit …
Merci Loïc pour ce véritable cri du cœur….
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