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mes interviews

Equipe de France 2019 de Horse ball : Le forfait d'Alban Le Tacon

Publié le par helene33660@aol.com

Equipe de France  2019 de Horse ball :  Le forfait d'Alban Le Tacon
Equipe de France  2019 de Horse ball :  Le forfait d'Alban Le Tacon
Equipe de France  2019 de Horse ball :  Le forfait d'Alban Le Tacon
Equipe de France  2019 de Horse ball :  Le forfait d'Alban Le Tacon
Equipe de France  2019 de Horse ball :  Le forfait d'Alban Le Tacon
Equipe de France  2019 de Horse ball :  Le forfait d'Alban Le Tacon

Bonjour Alban. Nous avons tous lu sur Horse ball.org que tu étais forfait pour les Championnats d’Europe, d’août prochain.  Que se passe-t-il ?

Bonjour Hélène. En fait, mon poney Omael s’est blessé lors des Championnats de France de Lamotte. De retour à Nancy, le vétérinaire lui a diagnostiqué une inflammation d’un tendon. Immédiatement, Omael a suivi un protocole de soins.

Nous avons tous cru qu’il se remettrait bien vite et que nous aurions le temps de le préparer pour Ponte de Lima.  Bien sûr, nous suivions sa convalescence avec beaucoup d’attention.  Globalement tout allait bien, pourtant, peu avant le Tournoi International de Saint Georges d’Orques, le vétérinaire a considéré qu’Omael ne serait en possession de tous ses moyens pour participer aux Championnats d’Europe. Bref la guigne !

Tu as pourtant participé au Tournois de l’ESCO- St Georges d’Orques ?

J’y suis allé avec mon deuxième poney, Rano.  Lui aussi a beaucoup de qualités, surtout en CCE. Mais, il est trop juste pour le Horse Ball de haut niveau. Après le premier match de l’EDF, j’en ai discuté avec Raphael Dubois, le sélectionneur. Je lui ai dit que je ne pouvais pas m’exprimer correctement sur le terrain et qu’il me semblait difficile d’aller au Portugal avec Rano.

Tout le weekend, j’ai espéré trouver un plan B et franchement j’y croyais très fort.  J’ai quitté ce tournoi avec Timothée Delcroix et sa Maman. J’étais très confiant, je l’avoue. Nous étions en voiture quand Raphael m’a appelé et annoncé que le règlement interdisait de changer de poney et que de ce fait, je ne pourrais faire partie de l’Equipe de France 2019.

Qu’as-tu ressenti à ce moment ?

Franchement ça fait « chier ». Participer aux Championnats d’Europe avec l’EDF faisait partie de mes quatre objectifs sportifs de l’année !!  J’étais sélectionné et là… patatras. Mais, c’est la règle voilà !

Quatre objectifs, quelle idée…?

Sourire. Oui, coté horse ball, je voulais monter sur le podium en cadet Elite avec mon équipe de Nancy, puis être sélectionné en Equipe de France avec mon pote Timothée  et enfin  remporter avec l’EDF les Championnats d’Europe...

Coté aviron, mon autre passion, je visais aussi le podium aux Championnats de France avec le Club du Sport Nautique de Nancy

J’ai atteint les deux premiers, ensuite je fais 4ème en Aviron. Là, ça a été une grande déception : notre bateau était très fort, nous avions réalisé le deuxième temps des séries et au final, on a raté le podium… Quant à l’objectif européen…. tu connais l’histoire… c’est mort….

Alban, comment un adolescent de 14 ans ressent tout cela ?

C’est un peu difficile au début mais franchement ça a  été. J’ai ressenti pas mal de colère et un vrai sentiment d’injustice mais j’ai été bien soutenu. Le plus dur a été de gérer la proposition de Fabrizio Sforza le coach Italien. Il m’a proposé de rejoindre son équipe d’Italie avec un de leur Top poney. Cette proposition m’a vraiment fait plaisir et je remercie vraiment Fabrizio et mes copains Italiens qui étaient tous prêts à m’intégrer dans leur groupe cette année encore.  (pour rappel, Alban possède la double nationalité et devenait vice champion d’Europe à l’âge de 13 ans, sous les couleurs italiennes).

Après avoir discuté longuement avec mon entourage, j’ai refusé car j’avais suivi le cheminement du groupe France et je ne me voyais pas renier mes engagements et jouer contre  ce groupe qui vraiment est très cool et avec des personnes très attachantes. Sans compter que j’ai un « contrat » avec Timothée et ce « contrat » pour moi est sacré !!! (Rires).

C’est quoi ce « contrat » Alban ?

Joker !!

Quels sont tes projets pour la suite ?

La première chose, faute de jouer, je serai supporter des deux équipes à Ponte de Lima.

Mes coaches, Yves et Morgane Tosetto de Nancy Grand Est  m’ont permis de relativiser et de pas en faire tout un plat. Je dois regarder vers l’avenir : gagner en Cadet Elite l’année prochaine, participer aux Championnats du Monde 2020 et devenir meilleur cavalier encore, d’autant que je serai à Cheval. Je vais aussi continuer l’aviron où j’espère aussi progresser avec un groupe qui est top.

As-tu quelque chose à rajouter ?

Je veux remercier ceux qui m’ont spontanément proposé un poney : Juliette et Charles, Valérie et Dana, Sabine et Gwendal, Fabrice. Franchement c’est super cool de leur part !!!  Ils ont tous voulu m’aider alors je dis Bravo et merci à tous !

Un autre merci à ma sœur Suzanne qui m’aide beaucoup pour les poneys et qui n’a pas le meilleur rôle dans tout ça ! Pour finir Je souhaite un bon Championnat d’Europe à la France et à l’Italie,  ainsi qu’à tous mes amis des deux côtés des Alpes  et que le meilleur gagne…

 

Merci Alban pour ta bonne humeur, ta franchise. A tres bientôt sur d’autres podiums qui ne sauraient tarder.

 

Retrouvez la première interview d’Alban pour les Ecuries du Pato :

Alban  Le Tacon ,vice-champion d'Europe avec l'Italie. 2018

 

Les Ecuries du Pato

www.ecuriesdupato.com

https://www.facebook.com/LesEcuriesduPato

Crédit photo :  

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Connaissez-vous Damien Sorraing ?

Publié le par helene33660@aol.com

Connaissez-vous Damien Sorraing ?
Connaissez-vous Damien Sorraing ?
Connaissez-vous Damien Sorraing ?
Connaissez-vous Damien Sorraing ?
Connaissez-vous Damien Sorraing ?
Connaissez-vous Damien Sorraing ?

Connaissez-vous, Damien Sorraing, chef de chœur ?

Bonjour Damien. Merci de prendre le temps de discuter avec moi.
Peux-tu me dire d’où tu viens ?
Bonjour Hélène. Je suis né le 10 Juin 1984, à Capbreton dans les Landes.

Comment es-tu tombé dans la musique ? 
Dans notre famille, il n’y a aucun musicien. Par chance, J’avais pour voisin un vieux monsieur, accordéoniste renommé qui m’enchantait de ses morceaux. Je le voyais souvent jouer de son instrument. J’avais 6 ans. Voilà comment la musique est venue à moi.

Tu te souviens-tu d’un air particulier ?
Oui bien sûr ! A l’époque, je rêvais de jouer « Perles de Cristal ». C’était mon morceau fétiche. Sourire : mon rêve s’est réalisé depuis.
 
Comment cela s’est-il passé ensuite ?
Trois ans durant, j’ai étudié le solfège. Je me souviens des jours où ma grand-mère me faisait réciter mes leçons de musique. Je me souviens de ce professeur qui m’évaluait tous les mercredis, écrivant sur des cartons que l’on trouvait à l’arrière des tablettes de chocolat. Un jour, j’ai osé lui faire remarquer que son tas de cartons augmentait tant que je le supposais gourmand… Je n’ai pas oublié son sourire malicieux.
Au bout de ces trois années, je pensais jouer de l’accordéon… eh bien non !  J’ai rempilé pour 3 ans d’harmonie. Bref, je suis resté 6 ans sans instrument… au bout desquels j’ai pensé : « Ca y est…. Je vais enfin apprendre l’accordéon », sauf que le vieux monsieur musicien a décidé de m’apprendre le piano... Ce n’est que lorsque j’ai été capable de l’accompagner avec cet instrument que j’ai enfin eu accès à un accordéon chromatique à boutons. Je devais avoir entre 14 et 15 ans et rapidement j’emmenais mon accordéon dans les bals musette. 

Est venue l’heure des concours. A 2 reprises, j’ai remporté le championnat d’Aquitaine, puis j’ai été finaliste au Championnat de France. C’est alors que ce professeur au grand cœur (il me dispensait ses cours gracieusement) a conseillé à mes parents de m’inscrire au conservatoire.  René Landis, puisqu’il s’agit de lui a eu des mots mémorables pour moi : « tu as été mon meilleur élève, tu iras loin »...
Une part de moi lui doit beaucoup.  Il a fait ce que je suis aujourd’hui.  Jamais je n’oublierai  les années passées à ces côtés. De là-haut, je suis sûr qu’il est fier du musicien que je suis devenu.

Que s’est-il passé ensuite ?
En 1999, je suis arrivé au conservatoire de Bayonne.  C’est alors que le curé Labenne Cap-Breton m’a demandé d’ accompagner  ses offices à l’orgue. ( il avait un magnifique orgue numérique)
Je lui ai dit : « Je suis pianiste »… Qu’à cela ne tienne a-t-il répondu.. C’est ainsi que je me suis formé à l’orgue.  Durant 13 ans, je suis resté l’organiste  de cette belle paroisse  accompagnant  les messes du samedi, du dimanche, sans oublier les mariages et les obsèques et toutes les autres cérémonies dès que je n’avais plus cours.

En parallèle j’accompagnais la Maîtrise des Petits Chanteurs de Biarritz. J’en ai repris la direction lorsque leur chef est parti… J’avais 17 ans. Évidemment, je n’avais jamais dirigé de chœur... Qu’à cela ne tienne, je me suis formé à la direction et au chant.

Tu étais bien jeune… et tes études là-dedans ?
J’étais jeune et j’aimais relever les défis… Pour le domaine scolaire, histoire de « rassurer mes parents », je passais un CAP puis un BAC PRO Ebéniste.  A dire vrai, je n’étais pas bon élève : je ne pensais qu’à la musique. En intégrant cette filière, je me disais que ça pouvait éventuellement déboucher sur le métier de facteur d ’orgue… Mais, après le bac, il me fallait partir en Alsace… je n’ai jamais franchi le pas.  J’ai préféré trouver du travail.  Recruté comme Volontaire Civil au Secours Catholique de Bayonne, je me suis occupé de jeunes en difficulté et de la gestion de colonies de vacances.
          Bien sûr, je n’abandonnais pas la musique…
Peu après, je postulais pour diriger le chœur mixte de Saint palais (le chœur Elhea) . Puis celui d’Hasparren.  Comme chacun le sait (ou pas) les 40 chanteurs d’Elhea ne chantent qu’en basque….   C’est ainsi que je me suis mis au basque.  Sourire. J’avais 21 ans, la tête remplie de projets… 

Parallèlement, je suis devenu surveillant, puis Conseiller Principal d’Éducation.
Dans le Lot et Garonne où je vis et travaille actuellement, j’ai repris la direction du festival des  Rencontres Musicales de Bonaguil.

En 2015, j’ai pris la direction du Chœur Prince Noir de Monflanquin et j’ai même dirigé quelques mois durant l’ensemble orchestral de Bordeaux.

Depuis juin 2018, j’ai pris la direction du chœur fédéral de la Fédération Sportive et Culturelle de France « Les voix du cœur- FSCF ».  Ce chœur est né suite au Requiem de Mozart  que je dirigeais à Paris, en l’Eglise de la Madeleine. Tu y étais Hélène. Tu as pu ressentir combien le public était conquis.  C’est suite à cette prestation que nous avons été invités à chanter à l’Opéra Garnier, pour une journée atypique intitulée « Inside Opéra ».
Ce jour là, à 10 reprises nous avons interprété des extraits du requiem de Mozart, l’Ave verum devant plus de 5000 auditeurs. Ca a ete un moment extraordinaire.. Tous les choristes présents s’en souviendront longtemps.

Puis avec le Choeur fédéral nous avons préparé la Misa Tango de Palméri que nous avons présenté durant le festival Arts et Fetes d’Autun. C’était encore un beau projet.   Pour l’an prochain, nous travaillerons sûrement le requiem de Cherubini. Il y aura des répétitions sur Paris et des répétitions dans le Bordelais avec mes autres chœurs.

Dernièrement a été créée l’association Tutti Voice, dont je suis le président et qui a pour objet le chant pour tous. Nous présenterons un répertoire d’œuvres classiques et de chants de variétés. Les deux sont complémentaires. Nous répéterons sur 3 ou 4 week end, puis nous présenterons en concert. L’association est basée dans le Bordelais.

Comme tu as pu le comprendre je suis un homme de projets, de défis à relever... encore et toujours. Rome, Florence, Prague, Bordeaux, Soustons, Dax.... Mozart, Fauré, La Misa Tango, Brel, Brassens, Aznavour, Johnny, Léonard Cohen... L’amour du chant et de la musique n’a pas de frontières...

Damien, je t’ai connu lors d’un Rassemblement « Croches en Chœur »… Que vient faire la variété dans ton parcours ?
Ah oui, depuis 2017,  j’ai rejoint  «Croches en Chœur ».
Le répertoire est différent puisqu’il s’agit de variété française, mais c’est  tout aussi passionnant , sans compter que ça me ramène à mes premières années de musique, celles où je faisais de la « baloche » .  
En fait, c’est l’organisateur Gérard Pruvost qui m’a demandé de rejoindre son équipe, insistant cependant sur le fait qu’il s’agissait de variété française. « Qu’à cela ne tienne, lui ai-je répondu : la musique reste avant tout de la musique. Pour moi, il n’y a pas de différence. »
J’y ai travaillé avec de formidables musiciens : les Stentors, Francis Lalanne qui est devenu un ami, Natasha St Pierre, Julie Zenatti à la voix si belle…  J’ai rencontré des chefs de chœur fantastiques qui animent la ferveur de ces 400 choristes venus de toute la France.
Tu sais, tous les choristes que je dirige sont amateurs. La racine de ce mot vient du latin  « AMATOR » qui signifie aimer , être amoureux. Bref, les choristes, et nous les  chefs de chœur  sommes là pour l’amour de la musique et du chant. Il ne faut pas l’oublier.

Damien, diriger un chœur classique ou de variétés, est ce différent ?
Non, je ne peux pas dire cela. Une direction de chœur reste une direction de chœur. Que soit en classique ou en variété, j’aime l’énergie, la puissance qui se dégagent des chœurs. J’en retire la même satisfaction.
Certains choristes de Croches en Chœur ont rejoint le chœur fédéral, même s’il est difficile de passer de la variété au classique. L’inverse est plus simple. C’est ainsi que j’ai emmené dans mon sillage plusieurs choristes rodés au classique. Mais dans les deux cas, on demande aux choristes un énorme travail, même s’il est vrai que pour le classique la somme de travail demandé reste plus importante. Evidemment, je ne suis pas épargné, d’autant que je suis aussi chef d’orchestre, comme tu as pu le voir lors du Requiem joué à la Madeleine.

Quelles qualités doit avoir un chef ?
Le chef se doit être clair et très précis, que ce soit pour le chœur, les solistes et les musiciens de l’orchestre. La qualité du geste est primordiale.
J’entends dire ici ou là que je suis l’un des meilleurs chefs, mais il n’y a pas de bons ou de mauvais chefs.  Il a surement des chefs qui ont travaillé plus que les autres.
Il n’y a ni baguette magique, ni secret. Le travail est à la base de tout.
Le chef d’orchestre se doit de connaître parfaitement chaque ligne de ses partitions. Il doit repérer la mélodie du chef,, c’est-à-dire le passage des voix, les parties importantes de la partitions, les départs, chaque respiration etc.  C’est aussi ce qu’on appelle « le travail à la table » et cela représente un nombre incalculable d’heures de travail.
En ce qui me concerne, je passe environ deux heures par jour à travailler mes partitions. Tu as du t’en apercevoir, pour diriger les choristes et leur faire comprendre ce que je veux, je pratique souvent l’humour. Le message passe bien ainsi.

Damien, quel serait ton rêve le plus fou ?
J’aimerais être chef, tout le temps. En fait ne faire que cela. Dans mes rêves les plus fous, j’aimerais diriger l’Orchestre de Vienne. Mais ça n’arrivera jamais…
Sais-tu que j’ai emmené des choristes dans ce lieu prestigieux. Dans la  Wienkonzerthaus , nous avons interprété la Misa Tango de Martin Palmeri. Le compositeur lui-même nous accompagnait au clavier. Ça a été un moment fantastique et prestigieux. Tous les choristes présents pourraient te le confirmer.

J’espère réitérer ce projet, avec Tutti Voice en 2020 ou 2021. Nous ferions venir Martin Palmeri sur Bordeaux... un bonheur...

J’imagine le décor, l’ambiance… ça donne envie…  Damien, comment voudrais- tu terminer cette interview ?
Pour conclure Hélène, je dirais que l’important est de se faire plaisir, de travailler avec tout son cœur, pour pratiquer notre passion. Je te dirai  aussi qu’il ne faut jamais lâcher de ce que l’on entreprend.
À l’heure où notre pays manque de repères et encore plus de repères culturels, nous les chanteurs, les «cultureux» , nous sommes un vecteur important, un moyen de changement, une ouverture d’esprit.
Notre passion, notre enthousiasme, nous devons les transmettre aux jeunes générations, qui ne sortent plus, qui sont renfermés sur eux-mêmes.

Je ne veux pas noircir le tableau, mais n’oublions pas que sans la culture, l’intelligence, l’évolution et la sensibilité de l’Homme n’auraient pas été possibles.
Alors, avec ma grande gueule habituelle, je souhaite dire à tous ceux qui me lisent : « Sortez ! allez voir des spectacles vivants ! ».
Je voudrais dire  aux élus :
«  N’oubliez pas les amateurs et les associations de bénévoles ! Nous sommes des piliers de la République. Sans bénévoles notre pays ne fonctionnerait pas. Sans la culture amateur, des milliers de gens n’auraient pas les moyens d’assister à quelques concerts ou spectacles….. »

Je pourrais en parler des heures durant… Merci Hélène,  j’espère que ce cri du c(h)oeur sera entendu.

Merci de ta patience, Damien. 

Helene 

Dans le Cv , en vrac
-    Direction des  « Voix Angéliques de Peyrehorade.
-    A 21 ans,  direction du Chœur de l’Adour de Dax, 
-    Chef de la Maitrise des petits Chanteurs de Limoges, chœur reconnu par les Pueri CANTORES. Mais l’éloignement m’a contraint à arrêter.
-    En 2012, création du chœur de l’Ensemble Vocal des Landes  de Dax dont je préside l’association.
-    En 2015, direction du Chœur Prince Noir de Monflanquin 
-    En  2017, création de l’ensemble vocal de l’Océan de la Teste du Buch.
-    Formation auprès du Chef de l'Opéra de Bordeaux, Salvator Caputo.

-En 2019, création de Tutti Voice


Crédit photos :Nathalie De Checchi, Jo Roncalli, L’odyssée Photographique, Chantal Sourire, isabelle Séville,

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http://tuttivoice.over-blog.com/2019/05/connaissez-vous-damien-sorraing.html

Publié dans Tutti Voice, mes interviews

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Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?

Publié le par helene33660@aol.com

Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
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Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?
Connaissez-vous Damien SORRAING, chef de choeur ?

Connaissez-vous, Damien Sorraing, chef de chœur ?

Bonjour Damien. Merci de prendre le temps de discuter avec moi.
Peux-tu me dire d’où tu viens ?
Bonjour Hélène. Je suis né le 10 Juin 1984, à Capbreton dans les Landes.

Comment es-tu tombé dans la musique ? 
Dans notre famille, il n’y a aucun musicien. Par chance, J’avais pour voisin un vieux monsieur, accordéoniste renommé qui m’enchantait de ses morceaux. Je le voyais souvent jouer de son instrument. J’avais 6 ans. Voilà comment la musique est venue à moi.

Tu te souviens-tu d’un air particulier ?
Oui bien sûr ! A l’époque, je rêvais de jouer « Perles de Cristal ». C’était mon morceau fétiche. Sourire : mon rêve s’est réalisé depuis.
 
Comment cela s’est-il passé ensuite ?
Trois ans durant, j’ai étudié le solfège. Je me souviens des jours où ma grand-mère me faisait réciter mes leçons de musique. Je me souviens de ce professeur qui m’évaluait tous les mercredis, écrivant sur des cartons que l’on trouvait à l’arrière des tablettes de chocolat. Un jour, j’ai osé lui faire remarquer que son tas de cartons augmentait tant que je le supposais gourmand… Je n’ai pas oublié son sourire malicieux.
Au bout de ces trois années, je pensais jouer de l’accordéon… eh bien non !  J’ai rempilé pour 3 ans d’harmonie. Bref, je suis resté 6 ans sans instrument… au bout desquels j’ai pensé : « Ca y est…. Je vais enfin apprendre l’accordéon », sauf que le vieux monsieur musicien a décidé de m’apprendre le piano... Ce n’est que lorsque j’ai été capable de l’accompagner avec cet instrument que j’ai enfin eu accès à un accordéon chromatique à boutons. Je devais avoir entre 14 et 15 ans et rapidement j’emmenais mon accordéon dans les bals musette. 

Est venue l’heure des concours. A 2 reprises, j’ai remporté le championnat d’Aquitaine, puis j’ai été finaliste au Championnat de France. C’est alors que ce professeur au grand cœur (il me dispensait ses cours gracieusement) a conseillé à mes parents de m’inscrire au conservatoire.  René Landis, puisqu’il s’agit de lui a eu des mots mémorables pour moi : « tu as été mon meilleur élève, tu iras loin »...
Une part de moi lui doit beaucoup.  Il a fait ce que je suis aujourd’hui.  Jamais je n’oublierai  les années passées à ces côtés. De là-haut, je suis sûr qu’il est fier du musicien que je suis devenu.

Que s’est-il passé ensuite ?
En 1999, je suis arrivé au conservatoire de Bayonne.  C’est alors que le curé Labenne Cap-Breton m’a demandé d’ accompagner  ses offices à l’orgue. ( il avait un magnifique orgue numérique)
Je lui ai dit : « Je suis pianiste »… Qu’à cela ne tienne a-t-il répondu.. C’est ainsi que je me suis formé à l’orgue.  Durant 13 ans, je suis resté l’organiste  de cette belle paroisse  accompagnant  les messes du samedi, du dimanche, sans oublier les mariages et les obsèques et toutes les autres cérémonies dès que je n’avais plus cours.

En parallèle j’accompagnais la Maîtrise des Petits Chanteurs de Biarritz. J’en ai repris la direction lorsque leur chef est parti… J’avais 17 ans. Évidemment, je n’avais jamais dirigé de chœur... Qu’à cela ne tienne, je me suis formé à la direction et au chant.

Tu étais bien jeune… et tes études là-dedans ?
J’étais jeune et j’aimais relever les défis… Pour le domaine scolaire, histoire de « rassurer mes parents », je passais un CAP puis un BAC PRO Ebéniste.  A dire vrai, je n’étais pas bon élève : je ne pensais qu’à la musique. En intégrant cette filière, je me disais que ça pouvait éventuellement déboucher sur le métier de facteur d ’orgue… Mais, après le bac, il me fallait partir en Alsace… je n’ai jamais franchi le pas.  J’ai préféré trouver du travail.  Recruté comme Volontaire Civil au Secours Catholique de Bayonne, je me suis occupé de jeunes en difficulté et de la gestion de colonies de vacances.
          Bien sûr, je n’abandonnais pas la musique…
Peu après, je postulais pour diriger le chœur mixte de Saint palais (le chœur Elhea) . Puis celui d’Hasparren.  Comme chacun le sait (ou pas) les 40 chanteurs d’Elhea ne chantent qu’en basque….   C’est ainsi que je me suis mis au basque.  Sourire. J’avais 21 ans, la tête remplie de projets… 

Parallèlement, je suis devenu surveillant, puis Conseiller Principal d’Éducation.
Dans le Lot et Garonne où je vis et travaille actuellement, j’ai repris la direction du festival des  Rencontres Musicales de Bonaguil.

En 2015, j’ai pris la direction du Chœur Prince Noir de Monflanquin et j’ai même dirigé quelques mois durant l’ensemble orchestral de Bordeaux.

Depuis juin 2018, j’ai pris la direction du chœur fédéral de la Fédération Sportive et Culturelle de France « Les voix du cœur- FSCF ».  Ce chœur est né suite au Requiem de Mozart  que je dirigeais à Paris, en l’Eglise de la Madeleine. Tu y étais Hélène. Tu as pu ressentir combien le public était conquis.  C’est suite à cette prestation que nous avons été invités à chanter à l’Opéra Garnier, pour une journée atypique intitulée « Inside Opéra ».
Ca se passera le 28 octobre prochain…. Le 4 mai 2019, nous interpréterons La misa Tango de Palmeri en la Cathédrale d’Autun. Ce sera encore un beau projet.  Comme tu as pu le comprendre je suis un homme de projets, de défis à relever... encore et toujours.
Par ailleurs, je devrais prochainement aller  en Afrique, car je suis aussi  professeur au conservatoire de Kinshasa.

Damien, je t’ai connu lors d’un Rassemblement « Croches en Chœur »… Que vient faire la variété dans ton parcours ?
Ah oui, depuis 2017,  j’ai rejoint  «Croches en Chœur ».
Le répertoire est différent puisqu’il s’agit de variété française, mais c’est  tout aussi passionnant , sans compter que ça me ramène à mes premières années de musique, celles où je faisais de la « baloche » .  
En fait, c’est l’organisateur Gérard Pruvost qui m’a demandé de rejoindre son équipe, insistant cependant sur le fait qu’il s’agissait de variété française. « Qu’à cela ne tienne, lui ai-je répondu : la musique reste avant tout de la musique. Pour moi, il n’y a pas de différence. »
J’ai compris par la suite que Gérard avait besoin de quelqu’un pour le seconder. C’est ainsi qu’il m’a nommé directeur musical adjoint. Depuis, j’ai travaillé avec de formidables musiciens : les Stentors, Francis Lalanne qui est devenu un ami, Natasha St Pierre, Julie Zenatti à la voix si belle…  J’ai rencontré des chefs de chœur fantastiques qui animent la ferveur de ces 400 choristes venus de toute la France.
Mon idéal, puisque tu me le demandes, Hélène, serait de rehausser encore le niveau du chœur.  C’est mon côté « exigeant » qui ressort. Pour bien, il faudrait davantage de travail vocal et personnel de la part des choristes. Mais avant tout, il s’agit de garder l’esprit de  cette aventure humaine qui dure depuis plus de 10 ans.  Tu sais, tous les choristes que je dirige sont amateurs. La racine de ce mot vient du latin  « AMATOR » qui signifie aimer , être amoureux. Bref, les choristes, et nous les  chefs de chœur  sommes là pour l’amour de la musique et du chant. Il ne faut pas l’oublier.

Damien, diriger un chœur classique ou de variétés, est ce différent ?
Non, je ne peux pas dire cela. Une direction de chœur reste une direction de chœur. Que soit en classique ou en variété, j’aime l’énergie, la puissance qui se dégagent des chœurs. J’en retire la même satisfaction.
Certains choristes de Croches en Chœur ont rejoint le chœur fédéral, même s’il est difficile de passer de la variété au classique. L’inverse est plus simple. C’est ainsi que j’ai emmené dans mon sillage plusieurs choristes rodés au classique. Mais dans les deux cas, on demande aux choristes un énorme travail, même s’il est vrai que pour le classique la somme de travail demandé reste plus importante. Evidemment, je ne suis pas épargné, d’autant que je suis aussi chef d’orchestre, comme tu as pu le voir lors du Requiem joué à la Madeleine.

Quelles qualités doit avoir un chef ?
Le chef se doit être clair et très précis, que ce soit pour le chœur, les solistes et les musiciens de l’orchestre. La qualité du geste est primordiale.
J’entends dire ici ou là que je suis l’un des meilleurs chefs, mais il n’y a pas de bons ou de mauvais chefs.  Il a surement des chefs qui ont travaillé plus que les autres.
Il n’y a ni baguette magique, ni secret. Le travail est à la base de tout.
Le chef d’orchestre se doit de connaître parfaitement chaque ligne de ses partitions. Il doit repérer la mélodie du chef,, c’est-à-dire le passage des voix, les parties importantes de la partitions, les départs, chaque respiration etc.  C’est aussi ce qu’on appelle « le travail à la table » et cela représente un nombre incalculable d’heures de travail.
En ce qui me concerne, je passe environ deux heures par jour à travailler mes partitions. Pour Croches en Chœur, je travaille tous les morceaux du répertoire, pas uniquement ceux que je dirige. Tu as du t’en apercevoir, pour diriger les choristes et leur faire comprendre ce que je veux, je pratique souvent l’humour. Le message passe bien ainsi.

Damien, quel serait ton rêve le plus fou ?
J’aimerais être chef, tout le temps. En fait ne faire que cela. Dans mes rêves les plus fous, j’aimerais diriger l’Orchestre de Vienne. Mais ça n’arrivera jamais…
Sais-tu que j’ai emmené des choristes dans ce lieu prestigieux. Dans la  Wienkonzerthaus , nous avons interprété la Misa Tango de Martin Palmeri. Le compositeur lui-même nous accompagnait au clavier. Ça a été un moment fantastique et prestigieux. Tous les choristes présents pourraient te le confirmer.

J’imagine le décor, l’ambiance… ça donne envie…  Damien, comment voudrais- tu terminer cette interview ?
Pour conclure Hélène, je dirais que l’important est de se faire plaisir, de travailler avec tout son cœur, pour pratiquer notre passion. Je te dirai  aussi qu’il ne faut jamais lâcher de ce que l’on entreprend.
À l’heure où notre pays manque de repères et encore plus de repères culturels, nous les chanteurs, les «cultureux» , nous sommes un vecteur important, un moyen de changement, une ouverture d’esprit.
Notre passion, notre enthousiasme, nous devons les transmettre aux jeunes générations, qui ne sortent plus, qui sont renfermés sur eux-mêmes.

Je ne veux pas noircir le tableau, mais n’oublions pas que sans la culture, l’intelligence, l’évolution et la sensibilité de l’Homme n’auraient pas été possibles.
Alors, avec ma grande gueule habituelle, je souhaite dire à tous ceux qui me lisent : « Sortez ! allez voir des spectacles vivants ! ».
Je voudrais dire  aux élus :
«  N’oubliez pas les amateurs et les associations de bénévoles ! Nous sommes des piliers de la République. Sans bénévoles notre pays ne fonctionnerait pas. Sans la culture amateur, des milliers de gens n’auraient pas les moyens d’assister à quelques concerts ou spectacles….. »

Je pourrais en parler des heures durant… Merci Hélène,  j’espère que ce cri du c(h)oeur sera entendu.

Merci de ta patience, Damien.  Rendez vous à l'Opéra Garnier.

Helene pour www.petitechronique.com

Dans le Cv , en vrac
-    Direction des  « Voix Angéliques de Peyrehorade.
-    A 21 ans,  direction du Chœur de l’Adour de Dax, 
-    Chef de la Maitrise des petits Chanteurs de Limoges, chœur reconnu par les Pueri CANTORES. Mais l’éloignement m’a contraint à arrêter.
-    En 2012, création du chœur de l’Ensemble Vocal des Landes  de Dax dont je préside l’association.
-    En 2015, direction du Chœur Prince Noir de Monflanquin 
-    En  2017 création de l’ensemble vocal de l’Océan de la Teste du Buch.
-    Formation auprès du Chef de l'Opéra de Bordeaux, Salvator Caputo.


Crédit photos :Nathalie De Checchi, Jo Roncalli, L’odyssée Photographique, Chantal Sourire, isabelle Séville,

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Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball

Publié le par helene33660

Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball
Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball
Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball
Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball
Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball
Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball
Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball
Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball
Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball
Gabriel Siméon, champion d'Europe de horse ball

Bonjour Gabriel… Pour la première fois, tu fais partie de l’Equipe de France de Horse ball. Qu’as-tu ressenti en apprenant ta sélection par Raphael Dubois ?
J’ai appris la nouvelle sur le bord du podium alors que j’étais avec toute notre équipe de Horse-Ball écuries de Brandeau. Bien sûr, j’espérais être appelé au vu de nos résultats et de mon championnat de France, mais après on ne peut jamais savoir, donc j’ai été assez surpris et je ne saurais décrire la sensation que j’ai ressentie à l’appel du nom de mon cheval.
Cela a été un moment très émouvant et j’ai ressenti une immense joie notamment quand tous mes amis et les membres de ma famille sont venus me féliciter.
Mon entourage me suit au quotidien et tous ont été très fiers et contents pour moi car ils savaient que c’était un de mes objectifs de décrocher cette sélection. Vous savez, je ne viens pas d’une famille de horse balleurs, ma famille n’est même pas dans l’univers du cheval alors c’est énorme pour nous.

Est-ce que tu avais fait des stages de pré -sélection ?
J’avais effectué un stage il y a 2 ans qui m’avait montré les efforts et les sacrifices à faire pour réussir à décrocher cette sélection.

Quel est ton parcours équestre ?
J’ai commencé l’équitation à l’âge de 6 ans et à 7 ans je découvrais le horse-ball avec les Ecuries de Brandeau où je pratique encore et toujours. En fait, j’ai découvert l’univers du horse ball grâce à mon ami Arnaud que je remercie aujourd’hui.
A Brandeau, les années shetland ont été très prolifiques car mes coéquipiers et moi-même avons gagné les poussins élite deux années de suite. Cela reste mes meilleures années. On était déjà coachés par Christophe Desormeaux. Je lui dois absolument tout car c’est lui qui m’a tout appris. C’est lui qui m’a poussé dans les moments difficiles à donner le meilleur de moi-même.

Comment es-tu arrivé à ce niveau ?
J’y suis arrivé grâce à ma volonté. Même dans les moments difficiles, je n’ai pas abandonné et j’ai continué de travailler. Je pense que c’est grâce à tous ces efforts que j’ai pu atteindre le niveau que j’ai aujourd’hui. Mais je ne vous cache pas que parfois ca a été dur. Parfois, on croit qu’on ne va pas y arriver et il y a des remises en question… Mais dans mon cas, cette remise en question a été déterminante, car c’est elle qui m’a aidé à avancer.

Quel age as-tu ? En quelle classe es–tu ?
J’aurai 16 ans dans quelques jours. Je suis élève au Lycée Gustave Eiffel à Bordeaux. Je passerai en septembre prochain en première S. Etant donné que je pratique le horse ball depuis 9 ans, je n’ai aucun mal à gérer les études et mon sport. Je m’organise plutôt facilement.

Qui montes- tu cette saison?
Mon poney s’appelle Val d’Atur. Cela fait maintenant près d’un an qu’on travaille ensemble. J’adore ce poney car il est rapide, maniable, grand et dur au contact. Pour moi, c’est vraiment le poney type pour tout horse-balleur qui veut jouer au plus haut niveau.

A quel poste joues-tu ?
Je joue à peu près à tous les postes. J’affectionne plus particulièrement le premier rang en touche car c’est un endroit où il faut être dans le combat mais avoir également de la malice pour piéger son adversaire.
Je pense que ma principale force concerne la vision que j’ai du jeu et les passes. C’est vraiment quelque chose que je recherche. Et puis, j’aime faire briller mes coéquipiers.
Mon principal défaut pourrait être le timing en défense : parfois je suis un peu en retard et alors mon équipe peut se retrouver en difficulté par ma faute.

Que retiens-tu de ton championnat de France 2018 ?
Je me suis préparé en équipe. Notre objectif était, comme toujours, d’atteindre la plus haute marche du podium. Et nous avons fini seconds de la Cadets Elite. Je ne me préoccupais pas vraiment de l’Equipe de France. Ce que je voulais surtout c’était d’arriver à une vraie cohésion avec mon poney et d’avoir un vrai collectif avec l’équipe. Je peux dire que la mission est réussie.
Au final, ce championnat de France 2018 fait et fera partie de mes meilleurs championnats de France d’autant qu’il y a eu la sélection au bout, mais il y a eu aussi ces derniers matchs à poney où j’ai vraiment pris du plaisir avec mon équipe. Tout cela va me manquer.

As-tu un horse balleur préféré ?
Mon horse balleur préféré est Romain Depons. Pour moi, il a une vision du jeu et il fait des passes tellement incroyables. A mes yeux, c’est vraiment le meilleur dans ce sport.

Comment envisages-tu ton Championnat d’Europe en Grande Bretagne FIHB - Fédération Internationale de Horseball ?
Notre championnat va être intéressant et compliqué car il y a des équipes avec un bon niveau et en horse ball ça peut aller très vite. On va donc s’entraîner, se préparer et être concentrés afin d’arriver à notre objectif.

Aimerais-tu rajouter quelque chose?
Et oui je voudrais juste remercier mon coach qui me suit depuis maintenant dix ans et qui m’a tout enseigné et je voulais aussi remercier mes parents et ma sœur de m’avoir accompagné dans cette aventure plutôt folle mais tellement incroyable.

Merci à toi Gaby Sim , et bon championnat d’Europe à Bishop Burton (GN)

Les Ecuries du Pato
www.ecuriesdupato.com
https://www.facebook.com/LesEcuriesduPato
Crédit photo : HB little family , Olivier Leschiera, Olivia Köhler
#horseball #hb #france #europe #european #championship #horseballteam #cheval #horse #equestre #equestrian#Bishop Burton, #Brandeau, #Horse-ball, # FIHB, #Romaindepons

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Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball

Publié le par helene33660

Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball
Charlotte Laguerre , Championne d'europe de Horse ball

Bonjour Charlotte. Félicitations pour ta sélection en Equipe de France des moins de 16 ans. Comment as-tu appris la nouvelle ?
J'ai appris la nouvelle lorsque Raphaël Dubois a annoncé la sélection après le podium. C'était une immense joie d'entendre le nom de mon poney au moment de l'annonce de la sélection, après une si belle saison. J'avais espoir d'y être, mais avec la concurrence on n'est jamais sûrs d'être retenus.

Peux-tu décrire nous ton parcours équestre? Peux-tu dire quelques mots de ton club actuel, de ton coach ?
J'ai commencé le horse-ball et l'équitation en même temps à l'âge de 9 ans en catégorie poussin deuxième année. C'était au club des Elfes que je n'ai pas quitté depuis. J'ai eu la chance d'évoluer quasiment toutes les années au niveau élite avec ma partenaire de toujours, Thasia Dubois.
L' Ecurie Des Elfes est un club qui aligne des équipes performantes dans toutes les catégories et cela créé une très bonne dynamique pour aller décrocher des titres. Raphaël Dubois est pour moi plus qu'un coach, car je le connais depuis que je suis toute petite grâce à l'amitié qui lie nos deux familles. Il y a donc un aspect affectif plus fort bien qu'il n'hésite pas parfois à hausser le ton quand je ne respecte pas les consignes.
Au mois de mars dernier, j'ai effectué le stage de pré-sélection de l'équipe de France. Ca s'était très bien passé. J’ai beaucoup apprécié d'avoir la vision et les conseils de Florian Mos car Raphaël Dubois et Luc Lgr -Laguerre sont mes entraîneurs depuis toujours et ils me connaissent par cœur.

Comment t’es-tu préparée cette année ?
J'ai la chance d'être entourée de bons coéquipiers, d'être servie par d'excellents poneys et d'être encadrée par des personnes de bons conseils. Mais tout ceci n'est pas suffisant sans entraînements, travail sur le plat avec mes poneys, etc...

Comment arrives-tu à lier équitation de haut niveau et école ?
Jusqu'à présent je n'étais que collégienne donc le travail sur le plan scolaire n'était pas excessif. De plus, mes chevaux sont chez moi alors j'avais beaucoup de créneaux pour monter. Si par hasard mon emploi du temps ne me permettait pas de monter, ma mère le faisait.(Christine Laguerre)

Qui est ton poney ?
Tison de Balme est un pur sang anglais qui n'a pas grandi et qui est particulièrement approprié à la vitesse de pointe. Ma sœur Julie Lgr a joué l'année dernière avec lui. Tison de Balme nous appartient. Il est très rapide, possède un excellent équilibre et une bouche très fine qui me permettent d'accélérer, freiner, pirouetter, repartir, sans jamais être en bagarre avec lui. Il est assez susceptible : il ne faut pas oublier d'être poli avec lui si on ne veut pas se faire brusquer. Mais, c'est un poney génial et c'est grâce à lui que nous partirons en Angleterre au mois d'août.

A quel poste joues-tu ?
En défense, je suis tout le temps en poste haut (en mouche). En attaque je n'ai pas de poste proprement dit, j'aime bien occuper le centre et distribuer des ballons, mais la vitesse du poney me permet souvent de me ramener sous le but pour marquer. J'essaie d'avoir une bonne vision du jeu, et d'avoir peu de déchets. Mes points faibles sont la touche et le ramassage.

Que retiens- tu de ton championnat de France 2018 ? Venant d’une famille de horse balleurs bien connue, est-ce que cela te met la pression ?
Mon championnat de France 2018 est inoubliable. J'ai vraiment eu l'impression de progresser cette saison. Grâce à mes très bons coéquipiers, nous avons réussi à décrocher le titre et pour 4 d'entre nous, la sélection en équipe de France. Mes amis et ma famille étaient tous très contents pour moi. C'est sûr qu'il y a beaucoup de pression mais aussi beaucoup d'émulation entre nous. Et l'exemple, les conseils de mes parents, de mon cousin et de ma soeur sont précieux.

As-tu un horse balleur préféré ?
J'admire beaucoup de joueurs comme Mikel le Gall, Benoit Leveque, Jean Baptiste Depons, Nicolas Thiessard mais Romain Depons est pour moi le meilleur joueur du monde.

Comment envisages-tu ton Championnat d’Europe ?
Ça va être une formidable expérience, et d'être jumelé avec les autres disciplines olympiques ne peut être qu'enrichissant et valorisant. En ce qui concerne le championnat de horseball, j'espère bien aller décrocher le titre de champions d'Europe avec mon équipe.

Aimerais-tu rajouter quelque chose ?
Je tiens à remercier mes parents et ma grande sœur de m'avoir suivie toute la saison et d'avoir supporté ma mauvaise humeur dans les échecs. Sans eux, je ne vivrai sûrement pas cette belle aventure..

Merci à toi Charlotte Lgr et bon championnat d’Europe à Bishop Burton (GN)

Les Ecuries du Pato
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Crédit photo : Stephanie Mahet, Pedro Viu Fernandez, Loan Bas, Lou Daum, HB Little family, Olivier lischiera
#horseball #hb #france #europe #european #championship #horseballteam #cheval #horse #equestre #equestrian, #Bishop Burton, #ecuriesdeselfes, #Horse-ball, # FIHB, #Romaindepons

 

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Axell Nicol Roujou, champion d'Europe horse ball

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Axell Nicol Roujou, champion d'Europe horse ball
Axell Nicol Roujou, champion d'Europe horse ball
Axell Nicol Roujou, champion d'Europe horse ball
Axell Nicol Roujou, champion d'Europe horse ball
Axell Nicol Roujou, champion d'Europe horse ball
Axell Nicol Roujou, champion d'Europe horse ball

Ce jeune joueur talentueux prépare en son deuxième Championnat d’Europe. Ramènera t’il à nouveau la coupe sur le sol francais ?

Découvrons Axell Nicol et sa ponette Oriane du Cassou

Bonjour Axell… qui es tu , toi qui te prépares pour Les Championnats d’Europe de Burton ?
Bonjour Helene. Je suis Axell Nicol et je fêterai mes 16 ans en décembre prochain. Comme les autres, j’ai appris cette deuxième sélection, lors de l’annonce faite par Raphael Dubois. Ça se passait juste après le podium des cadets élites, à Lamotte Beuvron.
J’ai bien sur été très heureux d’être rappelé. C’est une fierté mais aussi un aboutissement, car il y a beaucoup de travail pour arriver jusque là.
Quelque part, je m’y attendais un peu , d’une part parce que notre équipe avait fini 1ère du Championnat de France 2018 et d’autre part parce que l’an dernier, j’avais déjà été sélectionné.

Tu avais participé au stage de pré -sélection. Qu’en as-tu retenu ?
Oui j’y suis allé. C’était un stage avec une bonne ambiance et j’ai appris à mieux connaitre les autres, et les autres joueurs des différentes. On prend plus conscience de son niveau équestre. On est entrainés par d’autres personnes et on utilise de nouvelles techniques. Bref, ça fait toujours du bien.

Quel est ton parcours équestre ? Dans quel club montes-tu ?
J’ai commencé le horse ball à 7 ans, dans un petit club nommé Fournès. C’est un club qui n’existe plus désormais. Quand je suis passé en benjamin, je suis allé à Aramon. Puis, l’année suivante, je suis parti aux Elfes, le club de Raphael Dubois où j’ai encore plus progressé. Aujourd’hui, je monte toujours dans ce club, situé à Salon de Provence, près de Marseille.

C’est un club que j’apprécie beaucoup. Il a un palmarès énorme ( je parle pour le Horse Ball). Chaque année, nous revenons des championnats avec un grand nombre de médailles et cela dans plusieurs catégories. Comme beaucoup le savent, ce club est dirigé par le sélectionneur des équipes de France, et par sa femme Sandrine. Il m’a bcp appris et c’est grâce à lui si j’en suis là maintenant.

Quel poney montes-tu ?
Ma ponette s’appelle Oriane du cassou .Elle appartient à Antoine Cocoynacq , le joueur de Chateau Dhem.
Elle est extraordinaire et je peux tout faire avec elle ! Elle m’a permis d’arriver à ce niveau ! Elle est très attachante et je peux te dire qu’il me sera difficile de la quitter .

Sais tu comment tu es arrivé à ce niveau de Horse Ball ?
J’y suis arrivé grâce à mon équipe, bien sur. Grace à mon coach qui m’a beaucoup appris. C’est vraiment grâce à lui si j’en suis là maintenant. Mais je n’oublie pas le travail que j’ai du faire et la présence de mes parents ainsi que celle de mes proches qui me soutiennent d’année en année.
Pour le travail en équitation, j’ai beaucoup monté, je me suis beaucoup entrainé et j’ai aussi pris des cours d’équitation dans les Ecuries de Jonathan Rouvière . Ça m’a beaucoup apporté. Enfin, cette saison j’ai aussi joué en amateurs. Là, j’étais à cheval.

Axell, ce n’est pas ton premier Championnat d’Europe… Comment as-tu vécu l’édition précédente ?
En effet, Helene. Je me souviens comment l'an dernier c'était vraiment magnifique de voir tous ces drapeaux français d’autant que l’on jouait à domicile. Quand je suis rentré sur le terrain, les poneys étaient sous pression.C’était pareil pour nous les joueurs. Pour moi, c’était une très bonne entame pour bien jouer.
J’aimerais souhaiter un très bon championnat aux nouveaux joueurs de l’Equipe de France et j'aimerais leur dire de profiter à fond, de ne pas se prendre la tête car c'est vraiment une très bonne expérience à vivre.

Merci à toi Axell, pour ta gentillesse et ton accueil.
Bon championnat d’Europe à Bishop Burton (GN)

Les Ecuries du Pato
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Crédit photo : HB Little family, Olivier lischiera, Tiffany Louis, Olivia Köhler, @Ophélie M.photographies

#horseball #hb #france #europe #european #championship #horseballteam #cheval #horse #equestre #equestrian#Bishop Burton, #Fournès, #Aramon, , #Horse-ball, # FIHB, # JonathanRouviere, #raphaeldubois, #Axellnicolroujou, # AntoineCocoynac, Fournès, #horseballaramon

 

petite chronique : le blog

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Thasia DUBOIS, horse balleuse hors pair

Publié le par helene33660

Thasia DUBOIS, horse balleuse hors pair
Thasia DUBOIS, horse balleuse hors pair
Thasia DUBOIS, horse balleuse hors pair
Thasia DUBOIS, horse balleuse hors pair
Thasia DUBOIS, horse balleuse hors pair
Thasia DUBOIS, horse balleuse hors pair
Thasia DUBOIS, horse balleuse hors pair
Thasia DUBOIS, horse balleuse hors pair

Voici venue la dernière interview, celle de Thasia Dubois.
Découvrez cette talentueuse et discrète cavalière, qui portait le brassard de capitaine lors du dernier tournoi international de Saint Georges d’Orques.
Merci Thasia de m’avoir accordé un peu de ton temps. Helene

Bonjour , je m’appelle Anasthasia, j’ai 15 ans. Comme tous les autres cavaliers, j’ai appris la nouvelle de ma sélection en Equipe de France à la fin de la remise des prix à Lamotte Beuvron . Je ne m’y attendais pas forcément, mais quand on joue dans la plus haute catégorie horse ball poney, on l’a tous dans un coin de notre tête.
Même si ce n’était pas la première fois que j’étais appelée à gravir les marches du podium, il est évidemment que j’étais trop contente. En plus, certains de mes amis étaient eux aussi sélectionnés. C’était donc juste énorme de partager cette aventure avec eux.

La médaille d’or remportée lors des Championnats de France Cadet Elite 2018 restera parmi mes meilleurs souvenirs à poney, car c’est avant tout la récompense d’une année de travail avec ses coéquipiers 😍.

J’avais fait le stage de détection en mars à Lamotte Beuvron. J’en retiens une belle expérience partagée avec plein d’autres cadets de toute la France.

Peux-tu décrire nous ton parcours équestre?
Je suis dans le domaine équestre depuis mon plus jeune âge parce que mes parents ont des écuries. J’ai d’abord commencé par le CSO. Puis, il y a 8 ans, j’ai commencé à jouer au Horse Ball. Mon coach, c’est mon père, Raphael Dubois, depuis maintenant 5 ans. C’est un avantage car j’en apprends tous les jours, mais de l’autre coté, c’est aussi un inconvénient car du coup il attend plus de moi.

Qu’est ce qui te plait autant dans le Horse Ball ?
J’aime le collectif, le fait de partager toutes les émotions que l’on ressent avec ses coéquipiers. J’apprécie beaucoup la relation de confiance qu’il faut avoir avec son cheval.

Au quotidien, je monte à cheval tous les jours. Je m’entraîne régulièrement. Je participe à des stages durant les vacances ou le week end. Sinon, je joue aussi en Amateur Elite Féminine et j’ai eu la chance de participer à quelques matchs en Pro Elite Féminine où je joue à cheval. La sensation est complètement différente. En PEF, ( le plus haut niveau féminin,) sans travail il est très difficile de s’adapter à son cheval. La vitesse est bel et bien plus rapide et le niveau technique est plus élevé. J’ai rencontré de nombreuses filles qui ont des bases techniques bien plus importantes que les miennes.
La saison prochaine, je jouerai encore en cadet puisque je n’ai que 15 ans mais aussi en PEF, avec Salon de Provence ( Ecurie des Elfes)

Comme beaucoup de jeunes cavaliers de l’Equipe de France, je suis au lycée. Je vais entrer en 1ère S. Globalement, dès que j’ai un créneau qui se libère, on vient me récupérer pour que je puisse aller monter et je travaille mes cours en soirée. Sinon, je fais également de l’athlétisme plus particulièrement du lancer de marteau depuis un an. Enfin, plus tard je me vois bien travailler dans le droit.

Peux- tu nous parler de ton poney ?
Queshua est un poney qui appartient à Mr Bodin Benjamin Bodin que je remercie car sans lui, tout cela ne serait pas possible. Roxanne, ma sœur a joué avec lui durant 3 ans. Maintenant, c’est moi qui ai la chance de le monter. C’est un poney avec un cœur énorme. Je peux toujours compter sur lui !!! Il est puissant, gentil et très froid dans sa tête. Parfois, il peut coller à la jambe. C’est son seul petit défaut. Avec lui, je joue en touche et en poste bas. ( le poste bas est situé vers le but).

Thasia, Je t’ai vue porter le brassard de capitaine, quelle est ta force ?
Le rôle du capitaine est de motiver son équipe, de ne jamais laisser les coéquipiers baisser les bras. J’aime les pousser à donner le meilleur d’eux-mêmes. Ma force, c’est mon envie de gagner et mon envie de toujours mieux faire. Ce qui ne m’empêche pas de stresser parfois.

Que retiens- tu de ton championnat de France 2018 ?
Le titre de Champion de France Cadet Elite est une belle victoire, que j’ai aimé partager avec mes amis. Mais il y a eu aussi plein d’autres bons moments partagés avec eux.

Thasia, tu viens d’une famille de horse balleurs bien connue. Est ce que cela te met la pression ?
Non , pas réellement, même si ce n’est pas toujours super facile. Mais, je suis bien entourée. Ma sœur aînée est précieuse pour moi et je peux m’appuyer sur de très bons amis, fidèles depuis des années : Charlotte Lgr Laguerre, Alexandre Camplo ou Axell Nicol. J’ai aussi 2 excellentes copines Elsa Verdez et Louise Boullé qui malheureusement vivent loin de chez moi .

Quel serait ton joueur préféré ? Ton cheval préféré ?
En fait, je n’ai pas vraiment de joueur préféré, même si j’aime beaucoup Tom Dupau et Charles Eliott Lacombe tout comme le jeu de Mag DL-Magalie Denis. J’aime sa hargne , sa technique individuelle et la façon qu’elle a d’utiliser son cheval. Pour le cheval, sans hésiter, c’est celui de Margaux Bouchery.

Comment envisages- tu ce Championnat d’Europe ?
Je compte bien en profiter au maximum et donner le meilleur de moi-même.

Aimerais-tu rajouter quelque chose ?
J’aimerais remercier mon père, ma mère, mon petit frère et ma formidable grand sœur Roxanne Dubois. Tous me supportent chaque jour et surtout me donnent la force d’y arriver et de mieux faire de jour en jour ❤️.
Quant aux copains et copines, s’ils veulent partager de beaux moments avec leurs amis et monter à cheval, qu’ils viennent car le Horse Ball, c’est le sport idéal.

Merci Thasia pour tous nos échanges. Ca a été un plaisir pour moi.
Bon Championnat d’Europe, à Burton ( GB)

L'équipe de France 🇫🇷 Cadets de horse-ball 🐎 est en route pour Bishop Burton. Les matchs auront lieu du 07 au 11 août 2018 (https://www.bishopburtonponyeuros2018.co.uk/)

Les Ecuries du Pato
www.ecuriesdupato.com
https://www.facebook.com/LesEcuriesduPato
Crédit photo : Tiffany Louis, Olivia Köhler, Olivier Leschiera, Horse Ball little family, horse ball M3, Lou Daum, Ophélie.M photographie,

#horseball #hb #france #europe #european #championship #horseballteam #cheval #horse #equestre #equestrian#Bishop Burton, #Anasthasia Dubois, #Horse-ball, # FIHB, #Alexandrecamplo, #raphaeldubois, #Ecuriedeselfes,

 

Petite chronique : le blog

 

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Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?

Publié le par helene33660

Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?
Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?
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Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?
Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?
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Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?
Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?
Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?
Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?
Alban le Tacon, futur grand du horse ball ?

 

Découvrez ce tout jeune joueur de horse ball : 

En 2011, il faisait son premier Lamotte, catégorie moustique.

En 2015, il est champion de France poussin

En 2018, il est champion de France minimes élite

Eté 2018, âgé de 13 ans, il  devient vice-champion d’Europe cadets..

Je vous présente avec plaisir Alban le Tacon, cavalier plutôt doué et respecté de ces ainés.

 

Bonjour Alban, J’ai découvert avec surprise ta présence aux Championnats d’Europe, au sein de l’équipe Italienne… Comment un horse balleur français se retrouve-t-il chez les Italiens ?

Bonjour Hélène. Je possède en plus de la nationalité Française, la nationalité Italienne par ma mère.

En 2015, alors que j’étais poussin, j’ai participé au le tournoi international de Chambly, avec la sélection venue de Lorraine. C’est alors que Live Horse Ball a mis en ligne un but que j’avais marqué en tirant dans le dos…. La vidéo a été beaucoup vue et c’est par ce biais que je suis rentré en contact avec un Horse Balleur Italien, Lorenzo Lugano. On a sympathisé et  il m’a invité à un tournoi en Italie organisé par son père. C’est comme cela que l’histoire a commencé ! mais, ce qu’il me faut ajouter, c’est qu’en fait, ce but c’était Paul Edouard Motte, l’arbitre qui m’avait mis au défi de le faire… comme quoi, bien des chemins mènent à Rome.

 

Est-ce que tu joues souvent avec les italiens ? N’est-ce pas difficile de s’intégrer dans un autre pays ?

C’était une première cette année. J’ai joué le championnat Italien, dans l’équipe de Lo Scrivia en Cadet et nous avons remporté le titre. La sélection Italienne a ensuite participé au tournoi de St Georges pour préparer le Championnat d’Europe. Je montais Italique, la ponette de Sacha Tosetto.

C’était donc ma 1ere sélection, mais que je n’ai que 13 ans. Je suis Minime première année. Avant, ça n’aurait pas fait très sérieux (rire)

Tu sais, pour bien s’intégrer, il suffit d’être correct et de respecter les joueurs en place. Donc, cela ne m’a jamais posé de problème ! (Même si je ne parle pas italien…)

 

Comment ça se passe les sélections en Italie ?

J’ai dû participer au championnat d’Italie près de Milan, puis m’engager à participer aux stages organisés par la FISE ainsi qu’aux compétitions préparatoires.  Ma sélection a été confirmée en Juin, après un Stage au Circolo di Novi, par Cristiano Manzato.

 

Et côté français ? est-ce que tu étais au stage de Lamotte Beuvron avec Raphaël Dubois ? Avais-tu une chance d’être sélectionné en Equipe de France ?

J’ai participé à un stage de perfectionnement où j’ai travaillé avec Raphaël. Mais, je n’ai pas été convié au stage de Mars qui se déroulait à Lamotte Beuvron. Je pense que le sélectionneur avait la possibilité de constituer trois ou quatre équipes de cadets. Tous étaient capables de remporter ce Championnat d’Europe, alors il n’avait pas besoin d’un minime 1 ! (Rires)

 

Si un jour tu devais choisir entre l’EDF ou l’Italie que choisirais-tu ?

Le règlement me permet de changer de nationalité sportive tous les ans jusqu’à mes 18 ans. Je ne sais pas si j’aurai un jour à choisir, mais ce serait mentir de dire que je n’aimerais pas jouer un jour avec l’Equipe de France. La France est la nation majeure du Horseball et la concurrence y est beaucoup plus rude qu’ailleurs. Mais, j’espère comme beaucoup être un jour sélectionné, on verra bien !!!

 

Au fait Alban, qui es-tu ?

Je suis Alban Le Tacon. J’ai 13 ans et je vis près de Nancy.  Je passe en 4éme à la rentrée.

J’ai commencé l’équitation à 3 ans et demi. Cela fait donc 10 ans que je monte. Je me suis mis  au horse ball à 5 ans et  j’ai fait mon premier Lamotte à 6 ans avec ma sœur Suzanne. On était en Moustique.

Pour en revenir au horse ball, mon club de toujours est le Club de Nancy Grand Est, avec Yves Tosetto. Malheureusement, je suis le seul dans ma catégorie d’âge. C’est pourquoi, depuis que je suis Poussin, Yves s’arrange pour faire des ententes ou pour me trouver une équipe afin que je puisse jouer. Cette année, Monsieur Dubois a accepté de me prendre aux Elfes. Cette première année en Minime m’a permis de passer un palier et de me faire remarquer plus encore par les Italiens. L’équipe des Elfes était vraiment forte et nous avons réalisé un très bon Lamotte.( médaille d’or- Minimes Elites)

 

A Bischop Burton (GB), lors du Championnat d’Europe, la finale opposait la France à L’Italie. Qu’est-ce que ça t’a fait de jouer contre des horse balleurs que tu connais bien.

J’adore !  J’ai adoré ! C’est vrai, je connais bien les joueurs des Elfes, je me suis entrainé plusieurs fois avec eux cette saison. Je connaissais également très bien les autres sélectionnés pour les avoir vus sur des tournois à Lamotte ou lors des journées en circuit fermé.

Maintenant il faut être honnête, c’est un peu impressionnant de savoir qu’on va jouer contre des joueurs comme Loan, Ruhan’s, Gabby… et je ne te parle pas de Thasia ou d’Axel ! Je sais qu’ils ont plus d’expérience que moi, mais je savais que je pouvais compter sur Italique, ma ponette, pour rivaliser !

 

Ta ponette a montré beaucoup de cœur. Qui est-elle ?

Ma ponette, c’est Italique La Claie… La ponette de Sacha Tosetto avec laquelle il a gagné les Championnats d’Europe en 2004, 2005 et 2006. Elle a également eu la médaille d’argent en 2009 avec Ludo Castellotti, un autre joueur du club d’Yves. C’est une ponette fantastique, d’exception, qui sait jouer toute seule.

Sais-tu, Hélène, qu’elle a 22 ans et a participé à 16 Grands Tournois… Elle adore jouer au Horse Ball

Jamais elle n’a jamais été blessée (juste une fois, quand même…) et n’a jamais vu le véto. A l’écurie, c’est une dominante. 

Je suis fier d’avoir pu la monter une saison. Ensemble, on a gagné le titre de Champions de France en Minime Elite, le titre Cadet en Italie et  nous sommes Vice- Champions d’Europe à Bishop !! Pas mal, non !!!

Dès son retour d’Angleterre, Yves Tosetto l’a mise au parc. Italique cesse définitivement la compétition et elle le fait en pleine forme, ce qui est génial.

Elle a marqué le horse ball et tu ne le sais surement pas, mais le couple qui a servi de modèle à la réalisation du Logo Horse-Ball de la FFE, c’est Sacha et Italique.

 

Alban, que retiens-tu de ton championnat d’Europe ?

Ça a été une superbe expérience. Nous sommes passés à deux doigts de la victoire. Cela s’est joué à rien… Je n’ai pas de regret car, à mon avis, la France était vraiment plus forte. Nous avons réalisé un tournoi parfait et sorti deux gros matchs contre l’Espagne et la France.

Monsieur Monzato a vu juste et a parfaitement su tirer le meilleur de chacun d’entre nous. Cette équipe italienne, bien que très jeune, a été géniale (3 minimes et 2 cadets 1). Et puis, on avait avec nous le meilleur joueur du tournoi : Jao Soresi qui a été extraordinaire avec son poney Espadarte.

A la fin du match, j’ai une occasion de tirer.. Cependant, je remets une foulée pour assurer le coup et cela laisse le temps à Alexandre Camplo, le français, de me reprendre et de me contrer du bout des doigts. Si j’avais pris le shoot avant … bref, bien joué Alexandre.

Je peux t’avouer aussi que lors de la finale, on a aussi « profité » de l’absence d’Axel puisque son poney était blessé.  Je pense réellement qu’avec lui cela aurait été bien plus compliqué !!! Mais, j’aurais vraiment aimé jouer contre lui : c’est un gars super. Je l’adore. J’espère que sa ponette se remettre très vite.

 

As-tu d’autres passions ? un rêve ?

Par quoi commencer ? Je joue au Foot au FC Saint Max Essey où je suis gardien de but. Avec ce club, je jouerai en U 15 à la rentrée. J’aime bien aussi les échecs, je n’ai plus le temps de faire des compétitions mais j’ai eu de très bon résultats.  Enfin, mon rêve le plus fou, c’est d’aller dans l’espace !

 

 

Revenons au horse ball (sourire). Quels sont tes joueurs préférés ?

Pour être original, je citerai Romain Depons. Il a arrêté de jouer, mais pour moi, c’est juste le meilleur de tous. En plus, il est super gentil. Je m’entends très bien avec lui.

J’apprécie Sacha Tosetto qui est un joueur très malin et très adroit. Il est toujours de bon conseil, en plus, on est du même club.

Je veux nommer Helene Petitdemange. J’adore sa hargne sur le terrain et elle s’est beaucoup occupée de moi en benjamin.

Chez les cadets, je regarde Axel Nicol et son jeu très spectaculaire.

Enfin, dans ma catégorie minime, il y a Julien Ribatti (mon coéquipier aux Elfes) et Alessandro Baroni (mon coéquipier en équipe d’Italie) :  tous deux sont des petits génies du Horse-Ball !

 

L’interview arrive à son terme. Que voudrais tu rajouter, Alban ?

Je veux remercier Yves Tosetto, mon coach de toujours. Il me permet depuis plusieurs années de jouer dans les meilleures catégories. Il s’arrange toujours pour que je dispose d’un super poney et il me trouve des équipes super bonnes. 

Je voudrais remercier Julie Jeanmaire ma monitrice qui se bouge beaucoup pour moi, sans oublier Monsieur Dubois, mon coach aux Elfes qui m’a fait progresser tout au long de la saison et qui m’a encouragé à jouer avec l’Italie pour que je prenne de l’expérience.

 

Merci à toi, Alban. Merci de ta fougue, de ton entrain.  A très bientôt sur les terrains.

 

Les Ecuries du Pato

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Crédit photo :   Olivia Köhler - PhotographiesJeanne Mts , HBM3, Lou Daum, Martine François , olivier lieschera

 

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petite chronique d'helene

 

 

 

 

 

 

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Anasthasia Dubois, capitaine des Bleuets. Horse Ball

Publié le par helene33660

Thasia Dubois, Anasthasia Dubois
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Thasia Dubois, Anasthasia Dubois
Thasia Dubois, Anasthasia Dubois

Thasia Dubois, Anasthasia Dubois

Thasia

Bonjour , je m’appelle  Anasthasia, j’ai 15 ans. Comme tous les autres cavaliers, j’ai appris la nouvelle de ma sélection en Equipe de France à la fin de la remise  des prix à Lamotte Beuvron . Je ne m’y attendais pas forcément, mais quand on joue dans la plus haute catégorie horse ball  poney, on l’a tous dans un coin de notre tête. 
Même si ce n’était pas la première fois que j’étais appelée à gravir les marches du podium, il est évidemment que j’étais trop contente. En plus, certains de mes amis étaient eux aussi sélectionnés. C’était donc juste énorme de partager cette aventure  avec eux. 

La médaille d’or remportée lors des Championnats de France Cadet Elite 2018 restera parmi mes meilleurs souvenirs à poney, car c’est avant tout la récompense d’une année de travail avec ses coéquipiers 😍.

J’avais fait le stage de détection en mars à Lamotte Beuvron. J’en retiens une belle expérience partagée avec plein d’autres cadets de toute la France.

Peux-tu décrire nous  ton parcours équestre?   
Je suis dans le domaine équestre depuis mon plus jeune âge parce que mes parents ont des écuries. J’ai d’abord commencé par le CSO. Puis, il y a 8 ans, j’ai commencé  à jouer au Horse Ball. Mon coach,  c’est mon père, Raphael Dubois, depuis maintenant 5 ans. C’est un avantage car j’en apprends tous les jours,  mais de l’autre coté, c’est aussi  un inconvénient car du coup il attend plus de moi.

Qu’est ce qui te plait autant dans le Horse Ball ?
J’aime le collectif, le fait de partager toutes les émotions que l’on ressent avec ses coéquipiers. J’apprécie beaucoup la relation de confiance qu’il faut avoir avec son cheval.

Au quotidien, je monte à cheval tous les jours. Je m’entraîne régulièrement. Je participe à des stages durant les vacances ou le week end. Sinon, je joue aussi en Amateur Elite Féminine et j’ai eu la chance de participer à quelques matchs en Pro Elite Féminine où je joue à cheval. La sensation est complètement différente. En PEF, ( le plus haut niveau féminin,) sans travail il est très difficile de s’adapter à son cheval. La vitesse est bel et bien plus rapide et  le niveau technique est plus élevé. J’ai rencontré de nombreuses filles qui ont des bases techniques  bien plus importantes que les miennes. 
La saison prochaine, je jouerai encore en cadet puisque je n’ai que 15 ans mais aussi en  PEF, avec Salon de Provence ( Ecurie des Elfes)

Comme beaucoup de jeunes cavaliers de l’Equipe de France, je suis au lycée. Je vais entrer en 1ère S. Globalement, dès que j’ai un créneau qui se libère, on vient me récupérer pour que je puisse aller monter et je travaille mes cours en soirée. Sinon, je fais également de l’athlétisme plus particulièrement du lancer de marteau depuis un an. Enfin, plus tard je me vois bien travailler dans le droit. 

Peux-  tu nous parler de ton poney ?  
Queshua est un poney qui appartient à  Mr Bodin que je remercie car sans lui, tout cela ne serait pas possible. Roxanne, ma sœur  a joué avec lui durant 3 ans.  Maintenant, c’est moi qui ai la chance de le monter. C’est un poney avec un cœur énorme. Je peux toujours compter sur lui !!!   Il est puissant, gentil et très froid dans sa tête.  Parfois, il peut  coller à la jambe. C’est son seul petit défaut.  Avec lui, je joue en touche et en poste bas. ( le poste bas est situé vers le but).

Thasia, Je t’ai vue porter le brassard de capitaine, quelle est ta force ? 
Le rôle du capitaine est de motiver son équipe, de ne jamais  laisser les coéquipiers baisser les bras. J’aime les pousser à donner le meilleur d’eux-mêmes. Ma force, c’est mon envie de gagner et mon envie de toujours mieux faire. Ce qui ne m’empêche pas de stresser parfois.

Que retiens- tu  de ton championnat de France 2018 ?  
Le titre de Champion de France Cadet Elite est une belle victoire, que j’ai aimé partager avec mes amis.  Mais il y a eu aussi plein d’autres bons moments partagés avec eux.

Thasia, tu viens d’une famille de horse balleurs bien connue. Est ce que cela te  met la pression ?    
Non , pas réellement, même si ce n’est pas toujours super facile. Mais, je suis bien entourée. Ma sœur aînée est précieuse pour moi et  je peux m’appuyer sur de très bons amis, fidèles depuis des années : Charlotte Laguerre, Alexandre Camplo ou Axell Nicol . J’ai aussi 2 excellentes copines Elsa Verdez et Louise Boulle qui malheureusement vivent loin de chez moi .

Quel serait ton joueur préféré ?  Ton cheval préféré ?
En fait, je n’ai pas vraiment  de joueur préféré, même si j’aime beaucoup Tom Dupau et Charles Elliot Lacombe tout comme le jeu de Magalie Denis. J’aime sa hargne , sa technique individuelle et la façon qu’elle a d’utiliser son cheval. Pour le cheval, sans hésiter,  c’est celui de Margaux Bouchery.

Comment envisages- tu ce Championnat d’Europe ? 
Je compte bien en profiter au maximum et donner le meilleur de moi-même.

Aimerais-tu rajouter quelque chose ?
J’aimerais remercier mon père, ma mère, mon petit frère et ma formidable grand sœur. Tous me supportent  chaque jour et surtout me donnent la force d’y arriver et de mieux faire  de jour en jour ❤️.
Quant aux copains et copines, s’ils veulent partager de beaux moments avec leurs amis et monter à cheval, qu’ils viennent car le Horse Ball,  c’est le  sport idéal.

Merci Thasia pour tous nos échanges. Ca a été un plaisir pour moi.
Bon Championnat d’Europe, à Burton ( GB)


L'équipe de France  🇫🇷 Cadets de horse-ball  🐎 est en route pour   Bishop Burton. Les matchs auront lieu du 07 au 11 août 2018 (https://www.bishopburtonponyeuros2018.co.uk/)

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#horseball #hb #france #europe #european #championship #horseballteam #cheval #horse #equestre #equestrian#Bishop Burton, #Anasthasia Dubois, #Horse-ball, # FIHB, #Alexandrecamplo, #raphaeldubois, #Ecuriedeselfes,

 

 

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Horse Ball : Jules Bagattin en Équipe de France

Publié le par helene33660

Jules Bagattin
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Jules Bagattin

Bonjour  Jules. Tu fais partie des 8 joueurs de Horse Ball qui s’apprêtent à rejoindre  la Grande Bretagne pour défendre les couleurs de la France lors des Championnats d’Europe de Horse Ball.. Peux tu te présenter ?

Bonjour Hélène. Je suis Jules Bagattin. J’ ai bientôt 16 ans , et je suis cavalier au Ecuries de Brandeau (33)
J’ai appris ma sélection en entendant Raphaël Dubois  annoncer la liste  des  joueurs retenus. Avec mon équipe, je venais  de recevoir  la  médaille d argent, puisqu’on avait terminé seconds du Championnat de France 2018.  Ça a été une grande surprise.
Je ne m’attendais pas à être pris dans la sélection car je n’avais pas fait le stage de pré-sélection. Alors, j’ ai ressenti une immense joie, un choc même, à l appel du nom de mon poney. J’ en ai pleuré d’émotion … J’ai pris mon coach Christophe, dans mes bras, puis  je suis allé rejoindre les copains sélectionnés qui m’attendaient sur le podium.
  
Comment en es-tu arrivé là ?
Je monte à poney depuis l âge de 6 ans. J’ai commencé le horse Ball un an plus tard. C’est à ce moment là que j’ ai rejoint les Ecuries de Brandeau.
Cela fait maintenant  8 ans, que  je travaille avec mon équipe et  Christophe Desormeaux, essayant à la fois d’avoir  un bon niveau de horse Ball et  d’améliorer mon équitation. Ça n ‘a pas toujours été facile mais j ai toujours  essayé de faire du mieux que je pouvais pour réussir.
Pour avoir le meilleur niveau possible, j’ai beaucoup travaillé ma technique individuelle. Et bien sur, toujours je me concentrais afin de progresser dans mon équitation.

Jules, quels sont tes qualités et défauts ?
Une de mes qualités est d être  compétiteur ... la seconde, qui parfois peut se transformer en défaut, c est mon perfectionnisme.  Je suis rarement satisfait  ou complètement  satisfait de ce que je fais. Je me remets sans cesse  en question.

Qui est le poney que tu montes ?
Mon poney s’appelle Arroz el serko. Je travaille avec lui depuis quelques mois seulement, car First Cazsh, mon premier poney, s’est fracturé le canon.
Arroz est un poney attachant , rapide  et volontaire pour aller au contact en défense.  
Il est un peu têtu et manque quelque peu de maniabilité  à mon gout. Mais n’oublions pas que nous nous connaissons depuis peu. En match, j’ai la responsabilité de prendre le centre, que ce soit en défense ou en attaque . 

Qu’as-tu pensé et retenu de ton championnat ?
Je retiens de ce  championnat la bonne entente de notre groupe, les matchs  âprement disputés, le podium et bien sur ma sélection en Équipe de France....
Je ne suis pas près d’oublier l’ émotion que j’ai ressentie,  la joie de mes parents, la fierté de tout mon entourage, comme celle de mon coach Christophe, lors de l’annonce du sélectionneur. 

As-tu un horse balleur preféré ?
Romain Depons est mon joueur préféré. En plus, les Ecuries de Bordeaux-Blanzac sont à quelques kilomètres de Brandeau. Je l’admire depuis que je suis tout petit, tant ce qu’il fait est admirable.

Jules, comment voudrais tu finir cette interview ?
Pour finir, je voudrais dire merci à mes.parents, eux qui m’ont accompagné depuis toutes ces années et qui sont encore à mes cotés pour cette belle aventure. Je remercie Christophe Desormeaux, mon coach qui m’accompagne maintenant depuis 8 ans et sa fille, Léna qui m’a  beaucoup aidé dans le travail d’ Arroz .  Je  ne veux pas oublier  ma groom, Sabrina Blaudier,  qui est à mes côtés depuis de très longues années (7 ans)  et sa famille qui récemment m’a aidé à surmonter une épreuve difficile . Merci à tous mes amis aussi.

Si mes infos sont exactes, L'équipe de France  🇫🇷 Cadets de horse-ball  🐎 est arrivée au centre équestre de Meurchin Equitation  pour son stage de préparation au Championnat d'Europe qui se déroulera à Bishop Burton  🏴 du 07 au 11 août 2018 (https://www.bishopburtonponyeuros2018.co.uk/) Meurchin Équitation Horse-Ball

Les Ecuries du Pato
www.ecuriesdupato.com
https://www.facebook.com/LesEcuriesduPato
Crédit photo : Olivia Kholer, Horse Ball little family, Jeanne MTS,  Thomas Le Flo’ch, 

#horseball #hb #france #europe #european #championship #horseballteam #cheval #horse #equestre #equestrian#Bishop Burton, #evesegear, #Horse-ball, # FIHB, #Jules Bagattin,  #raphaeldubois, #Christophedesormeaux, #Meurchinequitation, #

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