Gabriel Siméon, horse- ball

Publié le par helene33660

Gabriel Siméon, horse- ball
Gabriel Siméon, horse- ball
Gabriel Siméon, horse- ball
Gabriel Siméon, horse- ball
Gabriel Siméon, horse- ball
Gabriel Siméon, horse- ball
Gabriel Siméon, horse- ball
Gabriel Siméon, horse- ball

Faisons connaissance avec les jeunes horse balleurs, sélectionnés en Equipe de France 2018...

 

Bonjour Gabriel… Pour la première fois, tu fais partie de l’Equipe de France de Horse ball. Qu’as-tu ressenti en apprenant ta sélection par Raphael Dubois ?

J’ai appris la nouvelle sur le bord du podium alors que j’étais avec toute notre équipe de Brandeau. Bien sûr, j’espérais être appelé au vu de nos résultats et de mon championnat de France, mais après on ne peut jamais savoir,  donc j’ai été assez surpris et je ne saurais décrire la sensation que j’ai ressentie à l’appel du nom de mon cheval.

Cela a été un moment très émouvant et j’ai ressenti une immense joie notamment quand tous mes amis et les membres de ma famille sont venus me féliciter.

Mon entourage me suit au quotidien et tous ont été très fiers et contents pour moi car ils savaient que c’était un de mes objectifs de décrocher cette sélection. Vous savez, je ne viens pas d’une famille de horse balleurs, ma famille n’est même pas dans l’univers du cheval alors c’est énorme pour nous.

 

Est-ce que tu avais fait des stages de pré -sélection ?

J’avais effectué un stage il y a 2 ans qui m’avait montré les efforts et les sacrifices à faire pour réussir à décrocher cette sélection.

 

Quel est ton parcours équestre ?

J’ai commencé l’équitation à l’âge de 6 ans et à 7 ans je découvrais le horse-ball avec les Ecuries de Brandeau où je pratique encore et toujours.  En fait, j’ai découvert l’univers du horse ball grâce à mon ami Arnaud que je remercie aujourd’hui.

A Brandeau, les années shetland ont été très prolifiques car mes coéquipiers et moi-même avons gagné les poussins élite deux années de suite. Cela reste mes meilleures années. On était déjà coachés par Christophe Desormeaux. Je lui dois absolument tout car c’est lui qui m’a tout appris. C’est lui qui m’a poussé dans les moments difficiles à donner le meilleur de moi-même.

 

Comment es-tu arrivé à ce niveau ?

J’y suis arrivé grâce à ma volonté. Même dans les moments difficiles, je n’ai pas abandonné et j’ai continué de travailler. Je pense que c’est grâce à tous ces efforts que j’ai pu atteindre le niveau que j’ai aujourd’hui.  Mais je ne vous cache pas que parfois ca a été dur. Parfois, on croit qu’on ne va pas y arriver et il y a des remises en question… Mais dans mon cas, cette remise en question a été déterminante, car  c’est elle qui m’a aidé à avancer.

 

Quel age as-tu ? En quelle classe es–tu ?

J’aurai 16 ans dans quelques jours. Je suis élève au Lycée Gustave Eiffel à Bordeaux. Je passerai en septembre prochain en première S. Etant donné que je pratique le horse ball depuis 9 ans, je n’ai aucun mal à gérer les études et mon sport. Je m’organise plutôt facilement.

 

Qui montes- tu cette saison?

Mon poney s’appelle Val d’Atur. Cela fait maintenant près d’un an qu’on travaille ensemble. J’adore ce poney car il est rapide, maniable, grand et dur au contact. Pour moi, c’est vraiment le poney type pour  tout horse-balleur qui veut  jouer au plus haut niveau.

 

A quel poste joues-tu ? 

Je joue à peu près à tous les postes. J’affectionne plus particulièrement le premier rang en touche car c’est un endroit où il faut être dans le combat mais avoir également de la malice pour piéger son adversaire.

Je pense que ma principale force concerne la vision que j’ai du jeu et les passes. C’est vraiment quelque chose que je recherche.  Et puis, j’aime faire briller mes coéquipiers.

Mon principal défaut pourrait être le timing en défense :  parfois je suis un peu en retard et alors mon équipe peut se retrouver en difficulté par ma faute.

 

Que retiens-tu de ton championnat de France 2018 ? 

Je me suis préparé en équipe. Notre objectif était, comme toujours, d’atteindre la plus haute marche du podium.  Et nous avons fini seconds de la Cadets Elite. Je ne me préoccupais pas vraiment de l’Equipe de France. Ce que je voulais surtout c’était d’arriver à une vraie cohésion avec mon poney et d’avoir un vrai collectif avec l’équipe. Je peux dire que la mission est réussie.

Au final, ce championnat de France 2018 fait et fera partie de mes meilleurs championnats de France d’autant qu’il y a eu la sélection au bout,  mais il y a eu aussi ces derniers matchs à poney où j’ai vraiment pris du plaisir avec mon équipe. Tout cela va me manquer.

 

As-tu un horse balleur préféré ?

Mon horse balleur préféré est Romain Depons. Pour moi, il a une vision du jeu et il fait des passes tellement incroyables. A mes yeux, c’est vraiment le meilleur dans ce sport.

 

Comment envisages-tu ton Championnat d’Europe  en Grande Bretagne ?

Notre championnat va être intéressant et compliqué car il y a des équipes avec un bon niveau et en horse ball ça peut aller très vite. On va donc s’entraîner, se préparer et être concentrés afin d’arriver à notre objectif.

 

Aimerais-tu rajouter quelque chose?

Et oui je voudrais juste remercier mon coach qui me suit depuis maintenant dix ans et qui m’a tout enseigné et je voulais aussi remercier mes parents et ma sœur de m’avoir accompagné dans cette aventure plutôt folle mais tellement incroyable.

 

Merci  à toi Gabriel, et bon championnat d’Europe à Bishop Burton (GN)

 

 

Les Ecuries du Pato

www.ecuriesdupato.com

https://www.facebook.com/LesEcuriesduPato

Crédit photo :  HB Little family, Olivier lischiera

#horseball #hb #france #europe #european #championship #horseballteam #cheval #horse #equestre #equestrian#Bishop Burton, #Brandeau, #Horse-ball, # FIHB, #Romaindepons

 

              

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article