Le petit prince et le renard
Le petit prince s’assit et dit au Renard :
« Un jour, nous devrons mourir et cela me fait peur. »
Le renard lui sourit et répondit d’une voie calme et douce:
« N’aie pas peur, tu es mortel,
comme la rose qui éclot pour se faner,
comme l’oiseau qui chante puis s’envole,
comme le jour qui s’éteint dans la nuit.
N’aie pas peur, tu es mortel,
les étoiles brillent et meurent dans le silence du ciel,
les rivières coulent vers la mer pour s’y perdre,
les feuilles tombent en automne pour nourrir la terre.
N’aie pas peur, tu es mortel,
ton rire s’envole dans le vent,
tes larmes se mêlent à la pluie,
tes souvenirs se fondent dans l’oubli.
N’aie pas peur, tu es mortel,
la beauté réside dans l’éphémère,
la force dans l’acceptation,
la sagesse dans la simplicité.
N’aie pas peur, tu es mortel,
chaque fin annonce un commencement,
chaque départ prépare un retour,
chaque chute une ascension.
N’aie pas peur, tu es mortel,
ton passage est une trace indélébile,
ton souffle une mélodie céleste,
ton existence un éclat d’éternité. »
Pour Arthur,
Un soir de juin. Olivier LM