Occase à saisir !
Vous vous souvenez sûrement d'Edgar-Paul, sauvé du suicide par son parachute doré qui s'est ouvert à quelques mètres du sol.
Il se croyait tiré d'affaire, mais il déchante aujourd'hui. Avec la liquidation de sa société, ses procès perdus et les lourdes indemnités versées aux parties civiles, ses pensions alimentaires, son train de vie somptuaire et sa dernière femme qui l'a quitté en emportant sa collection de Picasso, il n'arrive plus à boucler ses fins de mois.
D'autant qu'après sa faillite, le Conseil d'Administration a eu l'idée farfelue de couper son parachute en deux.
Bref, il a dû vendre sa Ferrari pour acheter une BM, puis une Smart décapotable, et enfin une vieille voiture d'occasion qu'il n'a plus les moyens d'entretenir aujourd'hui.
Il l'a garée sur une contre-allée des Champs-Elysées en affichant les conditions de vente. Eh bien, depuis six mois qu'elle est là, il n'a pas eu un seul appel excepté celui de la fourrière.
C'est vous dire combien la crise est profonde. Les pauvres préfèrent marchander un véhicule neuf chez leur concessionnaire, et lui roule à vélo. Notre monde est devenu fou !
Le Billet d'Anne-Sophie.
Nota : L'illustration de cet article provient du blog remarquable http://clarenne.francis.over-blog.com/
Il se croyait tiré d'affaire, mais il déchante aujourd'hui. Avec la liquidation de sa société, ses procès perdus et les lourdes indemnités versées aux parties civiles, ses pensions alimentaires, son train de vie somptuaire et sa dernière femme qui l'a quitté en emportant sa collection de Picasso, il n'arrive plus à boucler ses fins de mois.
D'autant qu'après sa faillite, le Conseil d'Administration a eu l'idée farfelue de couper son parachute en deux.
Bref, il a dû vendre sa Ferrari pour acheter une BM, puis une Smart décapotable, et enfin une vieille voiture d'occasion qu'il n'a plus les moyens d'entretenir aujourd'hui.
Il l'a garée sur une contre-allée des Champs-Elysées en affichant les conditions de vente. Eh bien, depuis six mois qu'elle est là, il n'a pas eu un seul appel excepté celui de la fourrière.
C'est vous dire combien la crise est profonde. Les pauvres préfèrent marchander un véhicule neuf chez leur concessionnaire, et lui roule à vélo. Notre monde est devenu fou !
Le Billet d'Anne-Sophie.
Nota : L'illustration de cet article provient du blog remarquable http://clarenne.francis.over-blog.com/