Mon père, Grégore Delacourt
Dans son blog, Véronique partage le coup de poing ,le cri d’horreur d’un papa qui découvre que son fils de 11ans a subi des viols .Le violeur n’est autre qu’un prêtre qui accompagne les enfants au catéchisme et en colonie…
Le papa devient fou de n’avoir pas su protéger son enfant. Il fracasse tout dans l’église de ce prêtre et le tient en otage jusqu’à lui faire avouer ses crimes. Elle termine le livre en disant qu’il est très très fort..
Aujourd’hui, puisque l’on sait que tout cela existe, je me mets à la place des victimes, silencieuses jusque là.
Pourquoi ce silence, ces non-dits….
Je crois que cela ne doit pas être facile. Quel que soit l’âge.
Je pense à la culpabilité qui doit se nicher à l’intérieur de la victime.
Celle de n’avoir pas pu éviter l’horreur, celle de n’avoir pas su/pu en parler.
Quel courage il faut pour s’en délivrer meme si c’est 10, 20 ou 30 ans plus tard.
L’horreur révélée peut elle faire des dégâts collatéraux.
Qu’en est il des parents qui n’ont rien vu venir ?
Qu’en est il des enfants, du conjoint, des amis , de la fratrie ?
Voilà tout ce que m’inspire le post de Véronique.
#inceste, #pedophilie, #balancetonporc, #metoo,