zizou 2

Publié le par helene33660

 

La Honte.

 

La roche Tarpéienne est très proche du Capitole, tout le monde le sait, mais à ce point ! Un quart d’heure avant  d’être (peut-être) sacré champion du monde, le Français le plus aimé des Français, que les Champs-Elysées s’apprêtaient à fêter comme ils n’ont jamais fêté Vercingétorix, ni Louis XIV, ni Napoléon, ni Maurice Chevalier, que Chirac se préparait à  recevoir dans sa plus belle vaisselle de Sèvres, a pété les plombs comme pas possible, devant au moins une cinquantaine de millions de spectateurs.

 

 

Dés avant le début, je pressentais une cata. Le spectacle offert en guise de lever de rideau était quelconque, dans un décor de chez quelconque. Si tout est comme çà ! Puis il y a eu les hymnes nationaux. Les italopithèques ont chanté de bon cœur, mais quand ce fut le tour de l’équipe de la grande nation black-blanc-beur , les lèvres se sont serrées, les regards se sont devenus égarés, et l’on a senti comme un malaise. Zizou, je comprends : après tout, il travaille en Espagne, ses appointements lui sont versés en Suisse ou aux Bermudes, et il est l’homme-sandwich d’une société d’assurances italienne, la Generali. Là j’ai senti que tout ce que les médias nous disaient sur la décontraction de l’équipe de France et son sentiment d’unité retrouvée n’était que bidon : il faut bien conditionner les foules.

 

 

Et puis il y a eu le penalty. Les penaltys, ce sont des cadeaux que les arbitres offrent aux joueurs qu’ils aiment bien. A tout seigneur tout honneur, Zidane a eu droit à son penalty, et tout l’Hexagone a explosé de joie. Après, ça s’est gâté, il y a eu le corner, le jeu s’est ralenti, les Français se sont sentis des pieds de plomb, et chaque fois que Thierry Henry était en position de tirer, il perdait quelques secondes à se demander ce qu’il foutait là. Avant qu’un macaroni ne lui pique la balle. Et ce furent les prolongations.

 

 

Quand Zidane  a enfoncé le buffet de l’italien, je me suis demandé si je rêvais, si je m’étais endormi devant le poste, ou si c’était là un gag des techniciens de TF1, on sait faire maintenant, mais un jour de coupe du monde, c’était quand même gros. Et pourtant c’était vrai, Zidane  était devenu amok, comme on dit en Indonésie. Et tout s’est écroulé. Tous les enfants et tous les ados de France, de Navarre, mais aussi du Mali, du Togo et du Bophutatswana  ont vu leur idole éclater en mille morceaux : leur monde (« Tu seras Zidane, mon Fils ! ») venait de s’effondrer.

 

 

Wagner appelait ça «  Götterdämmerung » : le crépuscule des dieux.

 

 

Mais qui va remplacer Zidane dans le cœur des Français ? Pas Loana quand même, j’espère. Moi je vote pour la petite et courageuse Hélène Mac Arthur. Elle n’est pas française, d’ac, mais on demandera au Chi de faire le nécessaire.

 

 

                                                                                                                               10/07/06

 

 

 Mon cher Hibou, pour une fois  je dis largement que j'approuve entièrement Zidane !

 

La leçon qu'il a donnée c'est :

 

- marre de servir de serpillière ou de paillasson à tous les crétins qui veulent profiter de règles trop rigides. Avec des connards comme cet italien (sans majuscule mais avec un pied au cul) il faudrait un arbitre derrière chaque joueur pour témoigner de leurs gestes et de leurs provocations verbales.

 

Il est évident que ces tricheurs de ritals - qui ont appris à plonger et à faire des simagrés, sans doute avec les portugais - ont été drivés par leur coach pour aller vers cette provocation et ôter ses moyens au meilleur des joueurs du jour.

 

 Nous avons vu l'épilogue, mais je suis prêt à parier que tout au long du match chaque joueur italien s'est appliqué à l'insulte, l'invective et la provocation.

 

 Alors qu'on ne vienne pas parler de gentlemen et d'honneur sportif à propos de cette pauvre équipe italienne de demeurés, qui eux trainaient vraiment des lingots tout au long de la seconde mi-temps et des prolongations.

 

 D'ailleurs qui voudrait d'une victoire obtenue de cette façon ? Eux ? Ben oui ! Ce sont bien les seuls !

 

 D'ailleurs, le monde entier ricane de leur prétention après avoir vu de quelle façon pitoyable ils traitent le ballon au pied !

FRANCOIS X

 

Publié dans au quotidien

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