polonium 210
Polonium 210
Mieux que John Le Carré ! On nous sort d’excellents romans d’espionnage dans le journal de vingt heures ! Cette histoire de polonium, ni John Le Carré ni Wladimir Volkoff n’auraient osé l’inventer. Des anciens du KGB que l’on peut suivre à la trace, de Londres à Moscou en passant par Hambourg, et qui dégagent partout où ils passent non pas du Carven N°5 mais une douce fragrance de polonium 210, le parfum préféré de cette douce Marie Curie, qui a donné son nom à plus de cent lycées et collèges de France.
Et tous ces kagébistes se disent « hommes d’affaires » !
Le polonium, c’est mieux que les diamants, que le pétrole, que l’or, cette « relique barbare ». Et c’est facile à transporter, ça ne prend pas beaucoup de place : la production mondiale ne dépasserait pas une centaine de grammes ! Pas besoin de containers ni de porte-containers : on peut avaler tout son stock ou se le ficher dans le fion, comme si c’était le diamant de la Bégum ! Mais faut faire gaffe : après ça on rayonne comme une supernova ou comme Ségolène le soir de sa désignation par les camarades !
Mais que s’est-il passé ? S’agit-il d’une nouvelle variante du fameux parapluie bulgare ? Ou plus probablement d’unetransaction qui a mal tourné ?
Mais qui était l’acheteur final et que voulait-il en faire ?
Serait-ce Ahmadinejad, le méchant à la mode, qui voudrait en mettre un grain sur la queue d’Ehoud Olmert, le premier ministre israélien ? (c’est comme ça qu’on faisait pour attraper les oiseaux dans mon enfance, j’ai même essayé, mais sans succès ).
Mais connaissant ces zigotos du KGB, je pense plutôt qu’ils avaient persuadé un client arabe ou bronzé que ça pouvait faire une excellente amorce de bombe H, extraits de rapports de recherches à la clé. Si, si c’est possible, on leur a déjà fait des coups de ce genre, j’en ai même connus , à une époque où on me demandait du n’importe quoi !
On peut vendre n’importe quoi à n’importe qui, il y a même un ministre français qui s’y est essayé à cette époque où les ministre français tombaient comme des mouches, trois dans l’espace d’un an, et je ne parle même pas de cet homme qui, lui,a défuncté dans l’épectase de l’apôtre entre les cuisses de la ministre de l’éducation nationale de l’époque dans un hôtel du Perche…
Mais je m’égare. Il s’en est passé et il s’en passe des choses : ce monde est formidable ! Et on ne nous dit pas tout !
Et maintenant j’attends la suite ; c’est même mieux que « Deseperate Housewives ».
Le sage Hibou