Monsieur Jean ou la méchanceté du peuple
Les gens sont méchants ! Et ils le prouvent tous les jours.
Depuis quelques temps, j'entends de façon de plus en plus insistante la rumeur nauséabonde qui répand son venin à l'encontre de Monsieur Jean, et les mots me manquent ici pour dire toute ma tristesse et mon exaspération à la vue de ce flot d'injures.
Il semblerait ,en effet, que le papa de Monsieur Jean, un homme bien sous tous rapports et dont la bonne foi ne saurait être remise en question, ait décidé de reconnaitre les mérites de son surdoué de fils, en toute discrétion et sans aucun esprit de privilège, et je souhaite vous en apporter la preuve ici.
Comme le disait récemment ce cher Monsieur Thierry Solère, vice président du groupe UMP au Conseil Général des Hauts de Seine (et je vous interdis de mettre en doute son impartialité ici), "Il n'y a rien d'étonnant au fait que le fils d'un génie soit aussi un génie et qu'il soit précoce". Et toc ! C'est un fait, Monsieur Jean est un génie, et il est précoce. Que voulez-vous qu'on y fasse ? On ne va pas lui en tenir rigueur, non plus.
D'ailleurs, son papa, pour prouver que dans la vie, ce qui compte, c'est le mérite et le travail, et non les privilèges de naissance, a décidé spontanément de le nommer à des fonctions bien inférieures à ce qu'il était en droit d'attendre !
Et tout cela, à cause de vous, et de votre mauvais esprit.
Une honte vous dis-je. Il aurait pu (et même dû) sans délai le nommer à Matignon comme Monsieur Jean le mérite, et bien non, il ne l'a pas fait. Au lieu de cela, il l'a purement et simplementt mis au placard, à la direction de l'EPAD, une vague organisation avec des responsabilités et un rôle largement en dessous de son talent et de sa précocité.
Pensez-donc ! Eh oui, ne vous en déplaise, Monsieur Jean est précoce. Qu'il me soit permis ici de retracer une modeste part de son CV et de ses réalisations.
Sachez que Monsieur Jean est né en altitude, ce qui le prédestinait à la fréquentation des sommets. Il a voulu sortir au bout de six mois, prétextant que le monde ne l'avait que trop attendu. A la grande joie de son père, il fit preuve dès la naissance de nombreux talents, comme celui de citer le Général de Gaulle, dans le texte, et de chanter dans les bras de la sage-femme médusée les trois premiers couplets de la Marseillaise !
A trois ans, il intégrait l'équipe de France olympique d'équitation, mais renonçait au dernier moment pour préparer son bac, section scientifique.
Excellent en athlétisme, il eut la déception de voir son record du monde de saut en hauteur non homologué par la fédération internationale eu égard à son âge (Il n'avait que 12 ans).
Mais qu'à cela ne tienne ! Il se plonge de plus bel dans les études et, après un doctorat en mathématiques, il invente deux théorèmes, refuse le prix Nobel qui lui revenait de droit, et part s'exiler quelques temps aux Etats-Unis pour faire ses classes à Yale, Harvard, Princeton, Columbia, UCLA, et Pigier Langues, section rattrapage.
Il dirige en sous-main Général Motors, Coca-Cola; conseille Carlos Gohsn sur la gestion de Renault; apprend à conduire à Sébastien Loeb, et se lance dans la rédaction de ses mémoires qui ratent d'un cheveu le prix Nobel (une fois de plus) de littérature .
A son retour en France, à 23 ans, après avoir battu successivement Rafaël Nadal, Gary Kasparov et Lance Armstrong respectivement aux échecs, au tennis, et sur la montée du Ventoux (J'ai moi même vu les photos de Monsieur Jean, raquette en mains, face à son adversaire, Lance Armstrong, et assis à la table d'échecs face à Rafaël Nadal, j'ai les preuves..sisi.), il se présente devant son père pour accéder comme il le mérite à Matignon, qu'il préfère à la présidence du Sénat... (Il l'a dit à son père).
C'est ici que son fulgurant parcours se termine en queue de poisson, à cause de vous, à cause de la vindicte populaire qui l'écarte injustement de sa voie royale, et le réduit à une voie de garage pitoyable : la direction de l'EPAD.
Et bien j'ai honte ! Honte de ce pays qui tourne le dos à la justice, sociale et qui casse le mérite, ne reconnait pas l'expérience et le travail, et qui contraint les plus méritants à renier leurs ambitions.
Tenez bon Monsieur Jean !