une arnaque à 50 milliards...
Une arnaque de 50 milliards.
La plus grande arnaque de l’histoire du monde, et pourtant il y en a eu des arnaques depuis le jour où Jacob a acheté le droit d’aînesse à son frère Esaü contre un plat de lentilles.
De tous temps, les arnaqueurs y sont allés fort, très fort, mais cette fois-ci on a du mal à réaliser le gigantisme de l’opération.
D’abord, arrivez-vous à vous représenter cinquante milliards de dollars? Pas facile.
Si je prends la chose la plus chère au monde, une centrale nucléaire EPR, vous pourriez en avoir dix pour ce prix, alors que les plus grands pays hésitent à en acheter une seule, et qu’Areva risque d’ailleurs d’y perdre sa culotte.
Ou bien pour ce prix vous pourriez vous acheter un million de Mercedes, de quoi faire bisquer vos voisines, chère lectrice ! Et si vous les mettez bout à bout, ça ira au moins de Paris à Tcheliabinsk, dans l’Oural sibérien, et voyez le problème quand il vous faudra les briquer ! Bon courage, chère amie, cette fois ci, les Jones en seront verts de rage.
Mais la personnalité de l’arnaqueur et de ses victimes font problème : l’auteur, Madoff, n’est pas n’importe qui,. C’est un grand patron du Nasdaq, la Bourse des valeurs technologiques américaines, autrement dit un des gourous de la finance mondiale, et ses « clients » sont l’élite de la communauté juive new-yorkaise, comme lui !
Un juif new-yorkais piquant cinquante milliards de dollars à ses confrères juifs new-yorkais eux aussi sans que personne ne se doute de rien, c’est plus fort que le plat de lentilles de Jacob, leur ancêtre commun ! Faudra mettre ça dans la Bible ! Et avec une technique des plus élémentaires : rembourser les investisseurs initiaux avec l’argent des derniers arrivants, c’est classique, et tous les petits escrocs le font.
Ils doivent être riches, ces juifs yankees. Je sais, ils réclament aux musées français 300 000 œuvres d’art confisquées pendant la guerre, comme si tous les Juifs de France avaient eu une Joconde ou une Vénus de Milo dans leur salle de séjour ! Ce n’est pas plus idiot que de réclamer la Palestine, après tout.
Mais, justement, où sont-ils passés ces cinquante milliards ? Ils ne se sont pas évaporés comme çà ! Dans des yachts, des propriétés en Californie, ou pour bâtir des villes de colons en Palestine ?
JE VOUDRAIS BIEN LE SAVOIR.
Le sage hibou