Dracula l'Européen

Publié le par helene33660

Dracula l’Européen

 

    L’Europe, parmi ses pères fondateurs, comprenait jusqu’à présent Charlemagne à la barbe fleurie, le chevalier Roland et son cor, Charles Martel et son marteau, Jeanne d’Arc la pucelle d’Orléans et son étendard, Napoléon Buonaparte et son chapeau, Shakespeare et son Roi Lear, Beethoven et sa neuvième, Schuman et sa Ceca, sans oublier Daniel Cohn Bendit né natif de Montauban (Tarn et Garonne).

 

En ce premier janvier 2007, elle vient de s’enrichir d’un autre personnage ô combien éminent : Dracula le célèbre empaleur de Turcs si amateur des cous de jeunes filles. Car la Transylvanie vient d’entrer dans l’Europe. Nosferatu n’a plus besoin de visa pour venir nuitamment planter ses canines dans votre cou, mes jolies. 

 

   Le château  de Dracula : dans la forêt profonde, il vous faut d’abord cheminer un sentier montant, fort raide,  bordé à droite et à gauche de Turcs empalés.

 

J’en ai compté cinq cents cinquante six. A vrai dire, il n’en reste plus grand-chose : juste un sac de peau avec des os dedans, mais, croyez moi, ça reste impressionnant. Mais ça devrait dissuader les Turcs de rejoindre l’Europe, ce qui était le but visé par le comte Dracula. Il y avait même une femme : je crois que c’était unecircassienne, vous savez ces dames de Karatchaevo-Tcherkessie  parmi lesquelles les empereurs ottomans prenaient exclusivement femmes, à un tel point qu’après un certain nombre de générations les empereurs ottomans  étaient plus circassiens que turcs.

Et tout en haut, il y avait le château, son donjon et ses mâchicoulis dans lequel je me suis bien gardé de pénétrer. Courageux mais pas téméraire, le Hibou. D’ailleurs il y avait des milliers de chauves-souris dormant la tête en bas, et ça ça m’a fait un peu peur. Il parait d’ailleurs qu’on l’a mis en vente, le château. On pourrait y organiser un hôtel très spécial où les dames viendraient se faire sussoter la nuque ! Je parie qu’il y aura des clientes amatrices de plaisirs rares.

 

   Mais l’entrée de la Roumanie pose d’autres problèmes.  Son agriculture a cinquante ans de retard. Son industrie est restée très soviétique, à l’exception de Dacia, mais une usine ne fait pas un pays. Il y a déjà la Pologne à digérer, et ça va être coton. Et il y a ces millions de tziganes : les municipalités vont être obligées de mettre des terrains à leur disposition, j’en connais qui renâclent déjà ! Mais ce sera une bonne affaire pour les fabricants de matériel antivol. Là est le créneau  pour les petits malins qui veulent gagner gros…. Le Sage Hibou.

Publié dans le sage hibou a dit

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