le spin doctor et ségolène
Le spin-doctor
Mais qui est donc le spin doctor de notre royale Ségolène ? Car elle a fait tant de progrès en un an, qu’elle n’a pas pu trouver ça toute seule : comme pour Tony Blair, son modèle, il doit y avoir en coulisses un responsable d’image qui définit ses apparitions dans le moindre détail : c’est trop parfait, ce n’est pas Thomas Hollande, son fils, responsable de son blog « Désirs d’avenir » , qui peut s’occuper aussi bien de son apparence, de ses vêtements (tailleur, jupe ou robe selon l’occasion), de sa démarche, de ses gestes et de son sourire qu’il lui a fallu apprendre à décrisper .
Ségolène ne fait plus l’erreur de se pointer en talons aiguilles dans les faubourgs de Santiago, qui lui avaient valu les risées des paparazzis .
Elle ne mange pas en public, comme ce goinfre de Chirac, « La Grande Bouffe », ce n’est pas tellement son genre.
Elle qui admire Hillary Clinton a su ne pas l’imiter en tout : ce qui convient parfaitement au Sénat à Washington serait déplacé auprès des paysannes des Charentes, là où elle a acquis sa légitimité.
Jadis, elle avait une allure très « décontract », avec ses impers à la Françoise Arnould : elle est simplement devenue un peu plus élégante, ainsi qu’il convient à la plus célèbre des Françaises d’aujourd’hui, celle qui a mis sur la touche les plus fameux et les plus germanopratins des éléphants, les Jospin, DSK et autres Fabius.
Pour sa soirée d’intronisation, en robe blanche longue, elle en a peut-être fait un peu trop : ça faisait un peu trop jeune mariée des Français, mais elle ne pouvait pas quand même se montrer en jeans ce jour là.
Le produit est parfait : on a fabriqué aux Français une future présidente digne d’une série télé américaine à succès, que l’on nous envie de Monaco jusqu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les Saoudiennes en rêvent, et leurs maris aussi. Ah ! si elle se présentait à la tête des Nations Unies, sûr qu’elle aurait ses chances.
J’aimerais tant savoir quel est ce spin-doctor aussi brillant. Est-ce celui qui nous a fabriqué Marylin ou l’inventeur de Madonna ? En tous cas, il les vaut.
A Jérusalem, on aurait du la mener auprès du lit de Sharon : sûr qu’il en serait sorti de son coma , ce qui aurait été une excellente chose pour les Palestiniens comme pour les Israëliens.
Le Sage Hibou