Comment réussir à partager l’émotion que nous avons ressentie ce vendredi matin en recevant les élèves d’Amandine ?
L’exercice est difficile. Mais essayons.
Tout d’abord je dois planter le décor :
-Une ancienne cour d’école que je nommerai « L’Espace Cablanc »
-Un minibus rempli de gamins accompagnés de leurs éducatrices.
-Des bénévoles au grand cœur alignés le long de notre local.
-Un rayon de soleil. Immense.
Dès que Julie a ouvert la porte, une chevelure rousse est apparue. C’était Gabriel qui aussitôt a déplié son stick blanc. Parce que ce petit bonhomme de 9 ans est non-voyant.
Raphaël est descendu à son tour, aidant Eliott à se repérer. Le grand rire Paul, 6 ans, a envahi la cour. Il est venu vers moi et a demandé : « t’es qui toi ? »
Je sentais ses petites mains remonter le long de mon blouson. Lui nonplus ne voit pas. Ses mains l’aident donc à m’identifier.
Ensuite, mon regard se dirige avec tendresse vers la jeune Camille. Qui craint tant la lumière. Son bob coloré la protège du soleil. Tout comme ses lunettes noires.
Camille a reconnu ma voix. Aussitôt, ses doigts palpent eux aussi ma doudoune ouverte sur mon gilet en peau de mouton. (Je ne me suis pas habillée par hasard…).
Rose s ‘est détaché de Magalie son éducatrice.
Que de progrès accomplis au cours de ces derniers mois. Il faut dire que leur dernier voyage de 5 jours à Londres y est pour quelque chose… Le TGV, la traversée du Chanel, Big Ben, the Tub (le métro), Paddington square et cie n’ont plus de secrets pour eux… Alors la balade sur Saint Laurent d’Arce relève plus de la découverte de gens bienveillants que de Koh Lanta.
Je ne vous l’ai pas dit, mais ce petit groupe est composé de huit élèves tous malvoyants, en cécité totale ou partielle. Ce vendredi, ils sont venus à la rencontre de nos bénévoles au grand cœur, afin réaliser la couverture pour leur propre livre tactile. A plusieurs reprises, nous nous sommes déplacés jusqu’à leur école… même qu’à chaque fois, nous sommes revenus chavirés d’émotions, tant ils sont attachants et pétillants de vie.
Ce vendredi donc, pour la première fois, ils sont venus à l’association, nous offrant fièrement une jolie boite de chocolats que nous avons vite partagés.
Mine de rien, c’est une immense fierté pour Lire en Caravane de les avoir reçus… On ne peut que remercier Amandine leur professeure ainsi que Magalie, Julie et Emilie leurs éducatrices, de nous accorder leur confiance. Sans les trahir, je peux dire qu’elles sont reparties enchantées de leur visite au village et du moment partagé avec nous.
Les petits sont heureux d’être là. Ça se voit. Pour la première fois, ils vont rencontrer tous nos bénévoles, qui créent semaine après semaine des livres pour eux. Des livres tactiles, réservés à leurs petits doigts. Parce qu’eux aussi doivent avoir accès à la lecture.
Geneviève, Sylvie, Joëlle ou Catherine sont épatées par leur aisance. En fait, les enfants n’éprouvent aucune difficulté à appréhender notre espace. Ils s’y sentent comme chez eux.
Pendant deux heures, ils se sont mêlés à nous sans crainte, et une écoute musicale a été proposée à Paul Henri, qui se renfermait dans son univers teinté d’autisme. On sait combien la musique est magique. Son angoisse s’est estompée. Ouf.
Carole, Grégoire, et les autres ont aidé Louis et ses copains à choisir les éléments nécessaires à la réalisation de leur propre couverture tactile. Chloé ne voulait que des textures brillantes. Du haut de ses 8 ans, elle n’est pas princesse pour rien. Caroline s’est régalée à ses côtés.
Quand les morceaux ont été choisis, découpés, chacun a pu utiliser le pistolet à colle pour assembler les pièces. Bien sûr, Emilie les aidait. Mais quelle autonomie, mine de rien !!!
Midi est arrivé trop vite. On a remis en place nos morceaux de cuir, de tissus, les ciseaux, les sous-mains... Enfin on a rangé notre bazar... parce qu’il y en avait partout… Sourire.
On a retrouvé la petite cour de l’Espace. Paul le gourmand a réclamé un dernier carré de chocolat avant de reprendre sa place dans le minibus… Des milliers de câlins ont été partagés entre petits et grands. On a dû laisser repartir le minibus et sa troupe enchantée. Sous nos regards pleins d’émotions. Personne ne veut rompre l’harmonie qui nous unit. La matinée a été unique. Nous nous sentons presque privilégiés d’y avoir été conviés.
C’est ça aussi la magie de Lire en Caravane. Les bénévoles donnent tout ce qu’ils peuvent. Sans compter. Ce vendredi, ils étaient loin d’imaginer qu’ils recevraient un tel souffle de vie, d’amour et de résilience.
Je ne peux qu’adresser un immense merci à tous. J’espère bien qu’il y aura une prochaine fois, car les mômes vous réclament déjà. ( A moins que ce ne soit le contraire). Hé !
Il y en avait bien chez le boucher.. mais ça me paraissait cher à l’achat.
Je sais qu’il y en a plein, de précuisinés, congelés ou pas.. mais bof.. les produits transformés, ce n’est pas du tout ma tasse de thé…
Alors je me suis lancée…
Chez Fabrice le boucher, j’ai acheté1 fine escalope de veau. ( la prochaine fois j’essayerai avec de la dinde). J’ai demandé aussi une fine tranche de jambon blanc.
Chez Thierry le fromager, j’ai commandé une fine tranche d’emmental.
J’ai trouvé dans mes placards du sel, du poivre, des herbes de Provence, 1oeuf, 2 biscottes qui m’ont servi pour la chapelure et un peu de crème fraîche (que j’ai assaisonnée). J’ai battu l’œuf en omelette.
Comme j’aime les plats goûteux, j’ai assaisonné légèrement mon escalope. Recto et verso.
Puis, j’ai etalé dessus 1 cuillère de crème fraîche.
J’ai déposé ma tranche de jambon.
Gourmande, j’ai remis 1 autre cuillerée de crème fraiche.
Enfin, j’ai posé ma tranche d’emmental. (Évidemment j’ai mis un peu de crème dans les trous.)
J’ai replié délicatement mon escalope ainsi composée et parfumée.
Je l’ai trempée dans mon œuf battu, puis dans l’assiette de chapelure. Recto-verso. Généreusement.
J’ai pulvérisé un peu d’huile d’olive sur le dessus et je l’ai mise à cuire.
14 minutes à 180 ° en mode Air Fryer.
J’ai retourné à mi cuisson. ( en pulvérisant un peu d’huile de l’autre coté.)
Pour terminer, j’ai programmé l’air fryer 2 minutes en mode Max Crips.
Et maintenant je me régale. Parce que promis c’est bien bon !
Ce n’est pas sec du tout. Plutôt moelleux.
J’ai accompagné mon plat d’une portion de frites et d’une salade verte…
Je suis contente d’avoir enrichi mon livret de recettes personnelles… Je sais que mes petits enfants seront bien heureux de préparer avec moi ce plat.. Alors, vivement les prochaines vacances !
Fin 2024 était organisée une conférence à St André de Cubzac sur « Les gens du voyage dans la chanson française des années 60 à nos jours ». Les bénévoles de notre association Lire en Caravane avaient reçu une invitation…
Au travers d’extraits choisis de chansons françaises (de Dalida aux Ogres de Barback, en passant par Ferré, Aznavour, Renaud, Mano Solo, le rap gitan...) et de nombreuses photographies de tous les pays, J-C Rouméga, ancien directeur de l’association Solidarité avec les Gens du voyage des Hautes Pyrénées, analyse et déconstruit les représentations des Gens du voyage véhiculées dans la chanson française.
Dans les années 1960, Dalida chantait D’où viens-tu gitan, et Léo Ferré entonnait Les Tsiganes. Il s’agissait de chansons valorisantes pour évoquer l’esprit de liberté de cette communauté ainsi que son esprit de famille.
L’occasion pour le conférencier de rappeler que ces personnes au mode de vie non sédentaire font partie de la communauté nationale et détiennent la nationalité française.Dans les années 1980, l’heure était davantage aux chansons engagées, appelant au respect et à la tolérance. Telle Gitan, de Francis Cabrel, sortie en 1985 qui évoque les difficultés d’intégration, le fait qu’ils ne sont pas « comme nous ».
Les années 1990 sont celles où se marque davantage la différence, notamment avec le rappeur gitan, Baro Syntax. Le conférencier constate néanmoins que les préjugés ont traversé les époques : On les disait voleurs de poules et d’enfants… Jusqu’en 2017, les gens du voyage devaient avoir un livret de circulation, certains devaient le faire signer dans les gendarmeries.
Cette conférence musicale vise à lutter contre les stéréotypes et à mieux connaître les réalités du monde des Voyageurs :
d’où viennent-ils ?
l’évolution de leur statut, leur culture,
leurs difficultés au quotidien...
Elle s’inscrit dans la lutte contre l’antitsiganisme défini par le Conseil de l’Europe comme « une forme distincte de racisme et d’intolérance, à l’origine d’actes d’hostilité allant de l’exclusion à la violence à l’encontre des communautés de Roms et de « Gens du voyage ».
C’était une conférence tres interessante, toute en musique. Qui sait si elle n’aurait pu etre ouverte à un public plus large….
Putain – con qu’est ce que ca fait mal !!! je dois atteindre 9 sur l’échelle de douleur… qui réussira à la neutraliser cette putain con de douleur ? Je me réveille une demi-heure après m’être couchée… Ca déchire sec dans ma gencive… vite vite un doliprane 1000.. Me rendors… pour me réveiller again 30 minutes plus tard… pas possible ça… je fouille la pharmacopée… l’efferalgant 1000 fera peut être mieux…. Que nenni… 1 heure après les décharges reviennent… Allons y pour le spifen 400 que j’ai déjà eu pour des douleurs dentaires… je réussis à dormir 40 minutes et encore…C’est la méga teuf dans ma mâchoire. Coté gauche. Le big bang du siècle que je réussis enfin à canaliser avec des gouttes de Laroxyl (neuroleptique pour douleurs neuropathiques)
Ce Mardi matin
Je me réveille un peu ensuquée… A priori tout va bien chez les dents, mais dès 8h30 ca recommence…c’est du 20 000 volts que m’envoient les décharges… Ni une, ni deux, je me prends un rendez vous chez le toubib, un autre chez le dentiste et un troisième chez l’ostéopathe… j’annule le rendez vous chorale et augmente mes doses de Laroxyl au fil des décharges et quitte la reprise d’équitation tant ça lance.
Flash back :
Le dentiste, ca fait pile poil un an – 365 jours- que je l’embête. J’y suis allée 4 fois, pour mes drôles de douleurs (qui étaient moins intenses, je l’avoue). A chaque fois il prend des radios, réalise des tests du froid (je déguste), compare avec les clichés précédents (10 ans qu’il me suit) et me certifie que mes dents vont bien…
Et il ne veut pas se résoudre à aller trifouiller une dent qui ne présente aucun signe clinique. D’autant que parfois c’est la molaire, et d’autres la canine…
Il est aussi sceptique que moi et me renvoie vers mon généraliste qui lui aussi pédale dans la semoule et m’envoie me faire radiographier des sinus, panoramiquer la mâchoire et consulter le stomatologue.
Celui-ci, me prescrit une IRM qui ne détecte rien, sauf que mes articulations de mâchoires sont nickel. (Entre parenthèses, je n’ai pas trop aimé ce monsieur stomatologue... Déjà 2 mois à attendre avant d’avoir accès à son cabinet ( à 1 heure de route. Beurck). Ensuite, je poireaute plus d’une heure dans sa salle d’attente comble avant qu’il ne m’ouvre la porte de son bureau…. 7 minutes plus tard, à tout casser, je me retrouve sur le trottoir avec son ordonnance d’IRM à la main.
6 semaines plus tard, j’aurai confirmation que mes articulations vont bien, même celle de gauche ….Ma problématique reste la même.
Bref, 1 an déjà que mes dents me gênent sans que je sache d’où ça vient… un coup en haut, un coup en bas. Jusqu’à présent un 1/2 doliprane pouvait arrêter la douleur… et le Laroxyl est venu pour m’assurer une nuit tranquille.
Curieuse et téméraire, je suis aussi allée consulter un homéopathe. Son traitement m’a permis de diminuer par 3 le Laroxyl, jusqu’à ces derniers jours où ça ne répond plus… J’ai aussi confié mes bobos à l’ostéopathe… Il a travaillé sur mes cervicales, et j’avoue que ça m’a soulagée… j'ai également essayé l'hypnose. Ca n'a rien donné...
Donc, grosse surprise cette semaine, quand les doses de décharges deviennent insupportables et continues. Une simple gorgée de café me fait hurler… Manger devient un chemin de croix…
Le dentiste reste ferme sur ses positions : la gencive, les dents sont saines. Le nerf dentaire l’est moins.
Le médecin, suspecte une névralgie faciale… En attendant le rendez vous chez le neurologue, je peux prendre de l’Erica… que dis-je du Lyrica… un neuroleptique plus puissant. Lire la notice est déjà une horreur en soi...
Jeudi matin
j’ai passé une bonne nuit. Les décharges sont moins douloureuses. Seul hic : ma joue a pris du volume…. Ça fait partie des effets indésirables du l’erica… pardon, du Lyrica… je ne vais jamais m’y habituer à ce nom là.
Le neurologue me prend en urgence mardi prochain… j’ai hâte.
J'ai enfin compris que ca ne venait pas de mes dents, je ne suis pas sure que ce soit mieux. Je crois que j'aurais mieux fait de jouer au loto... ça, c'est sur.
Mal de dents 2 - Faut que je continue mon récit... Nous en étions au neurologue
A l’examen clinique, le neurologue confirme la névralgie faciale et m’envoie passer un énième IRM qui détaillera le trijumeau gauche…. Quelque part je suis un peu rassurée, j’ai enfin une étiquette à mettre sur mes douleurs, mais de l’autre, je tique car Internet ne dit pas de bien de cette pathologie là. En attendant l’examen, je goute au tégrédol un anti epileptique… les douleurs diminuent
L’irm se passe, le trijumeau se révèle parfait… tout est à refaire… je ne précipite rien, car pour le moment la douleur reste sourde…. Et ça fait du bien…
Quelques temps plus tard, lors d’un repas de famille, j’en parle enfin à mes frères, tous deux chirdents. Le premier me conseille de consulter un autre confrère, le second parle d’une fêlure…. Hélène fêlée, me voilà bien… Je retiens que tout n’est pas très clair là dedans », qu’il me faut consulter ailleurs…
Puis en début d’année, il y a « rechute … la douleur s’invite nuit et jour…. Entre 2 gouttes de Laroxyl, je reprends contact avec mon frangin qui m’oriente vers MR Pierre le meilleur spécialiste de Bordeaux, qu’il me dit….. Je ne me pose pas de question…. Je prends contact avec ce cabinet dentaire. Evidemment, il y a 8 bonnes semaines d’attente … mais je n’ai pas le choix. Mieux vaut tenir que courir… Même si ce week end, sur le coup des 3h00 du mat, mes dents ont refait leur souk… si bien qu’après moult doses de doliprane, je me suis réfugiée dans le laroxyl...(faut bien que la douleur me laisse dormir un peu).
C’est long 8 semaines…
Jour de chance ! Publié le par helene33660
Coup de fil… je suis sous la douche… Allez Hélène, bouge toi, c’est peut être important…. Je file nue vers le portable…
-Pour un jour de chance, c’est vraiment un jour de chance… hummmm. Comme un début de fin de tunnel, même si ça fait plus d’1 an que je cours après.
Après ce premier appel, j’avais écrit un petit mail au frangin pour le tenir au courant, puis tristounette, je m’en étais retournée sous la douche….. Même que 5 minutes plus tard : coup de fil. « Allez Hélène, bouge toi, c’est peut être important…. » Je file nue vers le portable… Je ne sais si mon mail a eu cet effet divin, si un quidam s’est réellement décommandé, mais je me sens libérée d’un bon poids… Merci Monsieur le dentiste, Merci Reno …. Et vive la chance !
C’est bizarre, mais aujourd’hui, je parie sur une dent de sagesse, mais diable, pourquoi depuis 14 mois, ni le dentiste, ni le généraliste, ni le stomato, ni le neurologue, ni les radios, ni les 2 IRM, ni l'hypnose… n'ont rien décrypté..... Pourquoi ai-je toujours mal ????? j’ai hâte de rencontrer ce Pierre , le meilleur dentiste de Bordeaux. Ca résonne à mes oreilles, comme si le calvaire allait s’achever là…
Jeudi matin : Chez MR Pierre c'est immense (à mes yeux), magnifique, avec plein de gens qui travaillent dans ce cabinet dentaire. Il y a du monde dans la salle d'attente, mais ca reste calme.
On me fait une panoramique, puis je vois Mr pierre qui ne trouve rien... ( snif ?) Seule, la petite bosse que j'ai à la gencive le titille ... alors il m'envoie passer une tomographie volumétrique, et encore un autre truc dont le nom m'échappe. .. Le rendez vous est pris devant moi : je dois y être dans les 15 minutes.... ca me change des 2 mois d'attente auxquels je suis habituée. Là bas, la secrétaire m'informe que ca me coûtera 120 €, non remboursés.... J'en ai tellement marre, je veux tellement savoir et avancer que je ne dis rien....
Le radiologue ne trouve pas grand chose lui non plus... pourtant, cette grosseur qui envahit ma gencive ne lui plait pas.... Il rappelle Mr PIerre. Tous deux décident de m'envoyer faire un scanner..... Le rendez vous est pris pour le lendemain matin..... (je n'ai jamais vu ca ! quel bonheur, quand même....).
Autre bonheur, puisqu'il n'est pas question d'implant (dans mon cas), mais d'une recherche de pathologie, la tomographie peut être prise en charge.... j'économise 120 €.... Je sens qu'on avance...
Au scanner, le dentiste spécialisé que je retrouve le lendemain y voit plus clair... En effet, il fait notion d'une "calcification" ou une "ossification", qui s'est créée sur la gencive, au niveau d'une inflammation. Bref, c’est une vieille infection dentaire, non soignéequi est à l'origine de mes douleurs....
Je me sens soulagée… je sens que ca avance..... je ne comprends toujours pas pourquoi mon dentiste local n'y a vu que du feu, ni pourquoi il n'a pas fait toutes ses investigations..... ca me met en colère !!!
mal de dent ( 4) la saga des dentistes specialistes
Ainsi donc, le scanner a parlé….
Les parties molles comme cela s’appelle sont explorées et je dois maintenant aller voir Mr Mathieu , autre dentiste spécialisé, pour un traitement endodontique…. (j’en vois du monde, hein ? heureusement on avance, et ça me va..).
Je suis donc reçue pour un traitement sous microscope opératoire. Mr Mathieu envisage une « reconstitution pré endodontique, avec une obturation coronaire provisoire ». C’est beau non ? Mais tout d’abord, il doit déposer l’amalgame et regarder ce qui se passe dessous….
Manque de bol, il y a une « fêlure corono-radiculaire », liée à une « nécrose pulpaire ». Bref, la dent condamnée et la facture est lourde : je dois débourser 150 euros de ma poche, car cet examen là n’est pas remboursé !!!
J’y comprends plus rien : je suis punie 2 fois… Pour comprendre cette douleur chronique, la sécu a remboursé : 2 panoramiques, 2 irm, 1 scanner, 1 radio des sinus, 1 tomographie, le neurologue, le psychologue, le stomatologue, l’homéopathe, l’ostéopathe…. les 4 consultations d’urgence chez mon dentiste habituel et là, quand on me fait l’examen qui montre ENFIN ce que j’ai, c’est que dalle…. Rien de rien… !!! Allez comprendre quelque chose !!! On vit vraiment dans un monde de fous !
Enfin, je n’ai pas le choix. Je paye M Mathieu qui m’oriente ensuite vers une consoeur ( je vais connaitre tous les dentistes du bordelais...) qui m’explique que j’ai le choix entre un implant ou un bridge. Mais pour celui-ci, il faudra « détruire » les 2 dents saines qui entourent la M 26 foutue… ouille ouille ouille…. Ça ne me va pas. Les dents, c’est précieux… je vais choisir l’implant.
Les devis tombent… qui me laissent pantois… Venant à mon secours, mon frangin se propose de s’occuper de la partie prothèse. Ça me fait chaud au cœur.
Les soins débutent. Un peu en urgence car un abcès apparait… Pour éviter que la dent se s’appuie sur les autres, un énième dentiste -prothésiste, recommandé par Mr Pierre se propose de la limer… me voilà avec une dent raccourcie…. Il demande aussi à Mr pierre d’accélérer l’intervention et de voir si on ne peut pas retirer en même temps les 2 dents de sagesse qui me restent… (tant qu’à faire, d’autant qu’elles commencent à me gêner… )
Mal de dents 5 : dent arrachée par helene33660
« un véritable feuilleton, écrit Darwin.. je suis presque d’accord…
Appel ce matin de la secrétaire de Mr Pierre. Elle est venue aux nouvelles de ma dent disparue depuis 48 h… et oui, le gratin des dentistes n’a pu sauvegarder ma dent, celle à l’origine de mes douleurs chroniques, qui s’était infectée sournoisement il y a peu... bref, la M 26 m’a laissée orpheline jeudi dernier…
Assise sur le fauteuil à 10 h, ce mercredi j’en suis ressortie 2 heures plus tard, un peu droggie de cette bataille de patience qu’a dû mener Pierre le spécialiste recommandé par mon frère d’Antibes….
Oh j’étais cool, faisant plus ample connaissance de son assistante. Pour une fois, je pouvais réaliser le travail que fait au quotidien Véronique qui se reconnaitra… : installer et détendre le patient, préparer les outils multiples de l’opération, m’offrir un plaid puisque j’avais un peu froid, ouvrir et ouvrir encore des pochettes stériles, installer le champ opératoire, me médicamenter et enfin assister le dentiste….
Elle m’a demandé si j’appréhendais l’intervention…-« Que nenni que je lui ai répondu… je suis embêtée de perdre ma dent, mais je ne redoute rien… » ( si j’avais su !!! )
Mine de rien, cette M26 a demandé plus d’une heure de boulot à Pierre. J’étais anesthésiée, mais j’entendais et percevais tout ce qu’il faisait : une fraise, deux fraises … Je l’entendais dire : "c’est un travail de patience…." Endormir, Fraiser, tirer, refraiser….. Manque de pot, ou cas banal toutes les racines ne sont pas venues en même temps… il a du re-anesthésier pour continuer… fraiser, fraiser et encore fraiser…
« Passez moi la xxl, Catherine, s’il vous plait … » Pendant ce temps, je respirais doucement… je me disais : « C’est le meilleur Hélène, il va réussir… ». Parce que mine de rien, devant les difficultés qu’il rencontrait j’avais peur qu’il ne me dise : Madame Hélène, je n’y arrive pas, je vais devoir vous envoyer dans la clinique de Mr Intel, qui lui vous endormira totalement et pourra extraire cette P… de racine qui fait de la résistance…. ».
Ca ça me faisait peur… alors j’aimais quand il répétait (pour lui, pour moi, pour son assistante ?) : « C’est un travail de patience…. » Tout en permettant à ma tête de se poser contre son bras… (sisi)
-« C’est le meilleur, Hélène…. Tu verras, ça ira…, c’est le meilleur…. Respire doucement, cooooool…»
L’assistante avait installé un champ opaque sur mes yeux. De ce fait, je ne voyais rien, je ne pouvais croiser leurs regards, et mes propres yeux ne pouvaient les apitoyer…. Je crois que c’était mieux comme ça …. Une grosse heure plus tard, j’ai senti que Pierre recousait la chair de mes gencives. Et enfin il m’a redonné la vue… Ouf…. Impression de revenir de loin.
- « Reno m’a dit qu’il préférait que ce soit moi plutôt que lui…. Je le comprends ». Ses yeux souriaient, mais je sais qu’il avait bien bataillé ! Avec ma bouche endormie, j’ai pu répondre :
-«Heureusement que c’est vous qui vous êtes chargés de l’opération… » (sous entendu, avec le dentiste local ça n’aurait jamais eté possible ). On s’est souri…
En y repensant, je me dis : heureusement que les dents de sagesse n’étaient pas programmées ce même jour… J’y serai encore….C’est pourtant ce que lui avait proposé le dentiste prothésiste.
Et je suis rentrée à la maison… 48 heures après, je sens encore un peu l’opération. Mine de rien, je préfère accoucher, c’est moins douloureux…. Pour le moment, j’alterne l’Ibuprofène, le Doliprane et la glace qui anesthésie les chairs… Mais qu’est ce que j’ai hâte que tout soit terminé….
Ce matin, Virginie la secrétaire m’a donné le numéro de mr Pierre, au cas où je serais embêtée durant le week end… Je croise les doigts pour n’avoir pas à l’utiliser..
Maintenant, je me demande à nouveau à quoi sert la Sécu… L’acte est côté 34 € et des poussières. Comment voulez vous que le Docteur rentabilise son cabinet, son matériel, son assistante, l’heure et demi passée avec moi, avec 34 € et des poussières ? Vraiment les dents, ça ne vaut même pas un rendez vous chez le spécialiste…. Quelle bizarrerie !
En tout cas, je me sens entre de bonnes mains, et ça, ça vaut tout l’or du monde…. Merci Pierre.
Après l’opération, il m’a fallu un peu de temps pour cicatriser. Facilement 5 semaines, sans compter la petite infection qui s’est glissée là dedans… une consoeur dentiste du cabinet de Pierre a rectifié tout cela, et m’a demandé d’être patiente car mes chairs se refermaient mal, mais elles se refermaient…. De toute façon comme je n’avais pas le choix, je suis restée patiente.
Mine de rien, ça me fait tout drôle ce trou, et j’en veux encore à mon dentiste de village. S’il m’avait envoyée consulter ses confrères, j’aurais peut être pu garder ma dent. J’enrage parfois. Mais je ne peux pas revenir en arrière… il me faut penser à l’implant. L’opération a abimé l’os et une greffe osseuse est également envisagée. Le chirurgien me décrit l’opération, qui se fera en présence d’un anesthésiste particulier. Il faudra aussi retravailler les sinus et enfin poser l’implant. Je reste dans la très haute dentisterie, avec ses devis affolants.
C’est alors que Reno de la Côte d’Azur m’appelle.Il veut savoir où j’en suis. Il me propose de venir le voir. Il veut m’aider. Il sait aussi que ca coûte « bonbon » comme il dit… Je refuse une fois, deux fois.. Je ne veux pas profiter de lui… Je lui dis combien j’ai confiance en mr Pierre vers lequel il m’a adressée et puis je finis par acquiescer. Il est des mains tendues que l’on ne doit pas refuser…quand bien même elles sont à 800 km de la maison…
Reno a besoin d’observer une radio panoramique récente, pour envisager son traitement…. Pas de soucis. Je la réalise, la lui envoie…. 15 jours plus tard, il m’oriente vers un dentiste acuponcteur…. Oui oui, vous avez bien lu. Me voilà orienté chez un nouveau dentiste spécialisé en acuponcture…..( ça manquait à ma nomenclature).
Mr d’Albi, peut avec ses aiguilles stimuler l’os de la mâchoire, ce qui éviterait la greffe osseuse. Voilà ce que veut tenter mon nouveau dentiste. Elle n’est pas belle la vie ? Cette manière de faire est une technique de pointe que son élève maîtrise parfaitement. Reno pourrait la réaliser dans son cabinet, mais Bordeaux- Albi, c’est quand même moins loin que Bordeaux- Antibes, d’autant que l’acte va durer…. 4- 5 minutes ! Allons y…. Comme je suis bien organisée, je vais en profiter pour aller dire bonjour à ma fille qui vit près de Rodez… En résumé, pour ces quelques minutes de soin, je pars 48 h… sous le soleil. Je l’avais bien dit que j’étais grande voyageuse
24 janvier : Après 4 h de route me voilà devant le cabinet de Mr d’Albi. L’impasse dans laquelle je me gare ne fait pas riche. Il y a plein de gens du quartier. Je suis reçue à l’heure. Mr d’Albi est accueillant. Il m’explique qu’après une anesthésie locale, il me fera quelques points d’acuponcture sur ma gencive. D’après lui, l’implant pourra se faire ensuite, car la hauteur d’os lui semble correcte. Dès qu’il a fini son acte chirurgical, il téléphone à Reno. Tous deux emploient des termes techniques que je ne comprends pas, mais tous deux sont confiants, je n’aurai pas besoin d’une greffe osseuse. Mr d’Albi en est sûr. L’acuponcture suffira. J’ai du mal à réaliser comment cela se fera, mais ca me va. Le dentiste me serre la main chaleureusement et m’informe qu’on ne se reverra plus. La séance est unique…
Je reprends la route, passe la soirée avec les brebis de l’Aveyron. Que du bonheur. Mon prochain rendez vous est fixé au 11 mars, cote d’azur chez Reno. J’ai regardé sur Internet : qu’est ce qu’il est fort :
Diplôme Universitaire en implantologie basale
DU odontologie légale
DU évaluation du dommage corporel
CES bio matériaux
Expert en implantologie AFI/DGOI
Expert judiciaire près de la Cour d'Appel d'Aix en Provence
Je savais qu’il bossait fort, qu’il prenait des cours en fac, qu’il en donnait aussi, qu’il organisait des séminaires… mais je n’imaginais pas qu’il était également expert à la Cour d’Appel d’Aix. Je comprends qu’il ait été approché par les plus grands de ce monde.
Entre temps, mes dents vont bien. Je sens l’os de la mâchoire s’épaissir… Reno m’explique que les aiguilles de Mr d’Albi ont « fracturé » l’os de la mâchoire. Du coup celui-ci passe son temps à produire de la matière osseuse pour réparer. C’est comme un cal osseux qui se forme après une fracture du tibia, par exemple. Si la matière osseuse est suffisante l’idée de la greffe est abandonnée. Ce qui est mon cas.
Deux mois plus tard, nous voilà, mon mari et moi, sur la Côte d’Azur. Il fait beau et nous avons organisé notre semaine de vacances dans la bonne humeur. Visite sur Nice, Monaco, l’arrière pays, retrouver la Voile Blanche chère à notre adolescence, la plage... Il a bon dos notre tourisme dentaire.
Je ramène sur Antibes mes dernières radios. Reno le chirurgien est serein… il m’installe dans son fauteuil. Je reçois quelques antibiotiques. Puis, j’ai le droit à un bon nettoyage de bouche, un bon détartrage. Il prend son temps, mais tout est en douceur… pourquoi donc est ce si inconfortable chez les praticiens de chez moi?
Et ensuite, vient le tour de l’implant… d’abord une légère anesthésie, et en moins de 12 minutes, oui oui, vous avez bien lu, en moins de 12 minutes ma gencive est perforée, et l’implant est fixé….( ca me fait l’effet d’une cheville fixée dans le plâtre, cheville qui servira de support à la prothèse). Je n’en reviens pas. Reno m’explique que moins la gencive est à l’air nu, moins il y a de risques d’infection… d’où son travail rapide.
Rapide et soigné car il a mis à mon service ses 20 ans d’expérience professionnelle, de pratique quotidienne et de recherches. Il sait, au millième de millimètre près, jusqu’où forer l’os de la gencive. Il pourrait le faire les yeux bandés. Son travail de précision est fantastique. Je dois aussi avouer que ce docteur là possède un don : il est ambidextre. Il travaille des 2 mains : la droite, la gauche qui jonglent avec ses outils. C’est bluffant. Je comprends mieux pourquoi il est si performant.
Lorsque je ressors de son cabinet, je suis alerte. Je n’ai pas mal. Il m’a conseillé de prendre préventivement un efferalgant le soir, puis un autre le lendemain. Mais, je peux déjà mastiquer (même si j’y vais mollo d’autant que ma petite belle sœur nous a préparé un repas délicieux et tendre). Hummm.
En fin de semaine, je fais une visite de contrôle. Tout va bien…. Aucune douleur, aucune rougeur. Tout est parfait. Je peux rentrer sur Bordeaux…. Mon prochain rendez vous se fera à l’automne. Le prothésiste rendra le relais : il fabriquera la couronne qui sera à son tour fixée sur l’implant… super, non ?
En tout cas, merci à tous de prendre autant soin de moi !
je rentre à l'instant d'Antibes ou Reno a fixé la couronne sur l'implant. tout semble parfait. il a dit : ca va te serrer la gensive.... ca n'a rien serré ou si peu.. il m'a dit : ca va te faire drole dans la bouche. il faut que ta langue s'habitue à cette couronne nouvelle, à ce trou qui n'existe plus... en fait ca a pris à peine une heure.
je suis heureuse. j'ai retrouvé ma dent. elle est douce au toucher. elle ne me fera plus jamais mal. reno m'a conseillé l'achat d'un jet dentaire, pour un nettoyage optimal... je vais le faire.
j'ai conscience aujourd'hui de la chance que j'ai eu de suivre ses conseils. Il m'a expliqué être tres intéressé et motivé dans son travail lorsqu'il rencontre des cas "difficiles". Rassurez vous, ils ne sont de l'ordre que de 2 à 3 %, mais ils sont là, et il faut répondre à leurs besoins. Lui, c'est devenu sa spécialité. Voilà pourquoi régulièrement il opère en clinique, seul ou avec des confrères, pourquoi il donne des cours en fac, pourquoi il travaille 10 heures par jour, pourquoi bientot il s'envolera conférencer à Tokyo ou éditera ses recherches dans les magazines specialisés. Une bête de travail. un passionné mais un grand frère aussi...
merci à toi, Reno,merci aux dentistes qui ne baissent pas les bras et qui donc se reconnaitront. merci à Véro son assistante...
Je viens adapter ma recette, #raie à la venitienne# pour une cuisson avec un four Air Fryer ..
RAIE A LA VENITIENNE
Préparation : 10 min / Cuisson : 20 min - mode BAKE / 170 degré . Difficulté : 1*
Pour : 2 personnes
- 2 belles ailes de raie - Ou une seule selon la taille de votre four. 0.5 l de lait - Ail, thym frais, laurier et romarin du jardin, herbes de Provence… - 75 g de gruyère râpé - Sel et poivre
- Vérifiez que votre aile de raie soit « propre». Laissez la peau du dessous. Passer sous le robinet pour retirer le mucus. Essayez de retirer un maximum de la peau du dessus.
Ce midi, j’ai choisi de cuisiner mes deux ailes séparément, chacune dans sa zone.
Je les ai déposées dans un plat de papier sulfurisé.
- Saupoudrez les plats de tous vos aromates.
- Déposez-y votre poisson.
- Assaisonnez le dessus .
- Ajoutez délicatement votre lait. (Il faut que les herbes restent sur la chair).
- Parsemez la raie de gruyère rapé. (soyez généreux)
- Saupoudrez le reste de votre thym frais sur votre gruyère. Et ajoutez une noix de beurre.
- réglez votre air fryer sur BAKE….
170 ° et 20 minutes. (Attention au timing, car la raie peut se dessécher très vite, surtout si les morceaux sont fins.) j’avais mis 15 minutes, mais c’était trop juste.
- Servez sans plus attendre. Qui avec du riz, qui avec une purée, qui avec un légume à sa convenance….
Ps : ce week end, j’ai mis un peu moins de lait, et j’ai obtenu une petite sauce veloutée et goûteuse à souhait. Bref, c’était un plat de roi (Dixit Philippe).
Ps2 : Si l’aile de raie est brillante à souhait et qu’elle vous fait un clin d’œil, n’hésitez pas...
PS3 : servir dans une assiette à large bord afin d y déverser le lait
Le souci avec ces air fryer, c’est bien sûr les fonds de tartes qui ne cuisent pas, ou peu.
J’ai fait l’essai d’une cuisson sur une plaque perforée, en inox. Ca permet une meilleure répartition de la chaleur. La mienne, trouvée chez debuyer fait 20x30 cm. ( mais on en trouve partout sur le net.)
INGREDIENTS
1 pâte ( si possible rectangulaire)
2 oignons
150 g de lardons fumés
3 tomates ou 1 boite de tomates pelées
1 demi poivron
5 champignons.
Du parmesan ou autre fromage râpé.
ETAPES
Faire revenir l’oignon , puis les lardons dans une poêle.
Couper en lamelles le poivron, les champignons et les tomates.
Étaler au pinceau un peu d’huile sur la plaque en inox.
Positionner la pâte à tarte sur la plaque ( sans le papier sulfurisé).
Laisser un rebord d’1 cm tout autour tout autour.
Piquer la pâte avec une fourchette.
Préchauffer votre air fryer 5 minutes à 200°
Mettre à cuire votre pâte, ( sans rien dessus). Mode air fryer - 200° - 5 minutes.
Garnir votre fond de tarte : tomates, oignons, lardons, poivrons, champignons puis fromage rapé)
Remettre à cuire 5 minutes mode Air Fryer - 200°.
Bon appétit.
Remarques : les bords étaient parfaits. J’aurais aimé que le fond soit un peu plus coloré. Peut etre mettre 6 minutes au lieu de 5 ? Ou retourner ma pâte ?
Je ferai d’autres essais, parce que mine de rien c’était bien bon.